Abdoulaye Maïga (1981)
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Abdoulaye Maïga | |
Fonctions | |
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Ministre d'État | |
En fonction depuis le (1 an, 8 mois et 27 jours) | |
Président | Assimi Goïta (transition) |
Gouvernement | Maïga |
Porte-parole du Gouvernement | |
En fonction depuis le (2 ans et 9 mois) | |
Premier ministre | Choguel Kokalla Maïga |
Gouvernement | Maïga |
Ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation | |
En fonction depuis le (3 ans, 10 mois et 27 jours) | |
Premier ministre | Moctar Ouane Choguel Kokalla Maïga |
Gouvernement | Ouane I et II Maïga |
Prédécesseur | Boubacar Alpha Bah |
Premier ministre du Mali (intérim/transition) | |
– (3 mois et 14 jours) | |
Président | Assimi Goïta (transition) |
Gouvernement | Maïga |
Prédécesseur | Choguel Kokalla Maïga |
Successeur | Choguel Kokalla Maïga |
Biographie | |
Date de naissance | (43 ans) |
Lieu de naissance | Bamako |
Nationalité | Malienne |
Profession | Militaire |
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Premiers ministres du Mali | |
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Abdoulaye Maïga, né le à Bamako, est un officier et homme d'État malien. Il est nommé Premier ministre par intérim le . Il ne fait pas partie du groupe d’officiers qui a pris le pouvoir lors du coup d’État d'août 2020, mais il est considéré comme proche du colonel Goïta[1].
Déclarations
Le , il critique violemment le gouvernement français à la tribune de l'ONU, estimant, après le retrait des militaires français de l'opération Barkhane, que le Mali avait été « poignardé dans le dos par les autorités françaises ». Il salue en revanche « les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie »[2].
Il a également sévèrement critiqué plusieurs responsables africains, comme le président nigérien Mohamed Bazoum, qu'il a accusé de ne pas être Nigérien, ou le chef de l'État ivoirien Alassane Ouattara, en l'accusant de la « manœuvre » lui permettant de « conserver le pouvoir pour lui seul et son clan » en changeant la constitution pour obtenir un troisième mandat. Il a également reproché au président en exercice de la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, son « mimétisme » vis-à-vis des Nations unies[2].
Présence à la séance de dédicace d'un livre critique des FAMa
Le , il assiste à la séance de dédicace du livre Mali : le défi du terrorisme en Afrique, écrit par son ami et camarade de promotion Alpha Yaya Sangaré[3]. Le , ce dernier est arrêté et Aboulaye Maïga publie un communiqué pour prendre ses distances avec lui et son ouvrage critique des forces armées maliennes (FAMa)[4],[5],[6].
Références
- ↑ David Baché, « Mali: qui est le colonel Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim? », RFI, (consulté le )
- ↑ a et b « «Une junte au service de l'obscurantisme»: à l'ONU, le Mali s'en prend violemment à la France », Europe 1, (consulté le )
- ↑ « Au Mali, le livre d’un colonel le mène en prison », Jeune Afrique, (consulté le )
- ↑ William Guime, « Mali : arrestation d’un colonel ayant rapporté des exactions commises par l’armée », Le Journal du dimanche, (consulté le )
- ↑ Serge Daniel, « Mali: polémique après la parution du livre d'un colonel évoquant «des exactions» de l'armée », RFI, (consulté le )
- ↑ Serge Daniel, « Mali: le colonel Alpha Yaya Sangaré, auteur d'un livre critique sur l'armée, arrêté », RFI, (consulté le )
Liens externes
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