Adolphe Gronfier

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Adolphe Gronfier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
15e arrondissement de Paris
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Commissaire de policeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Adolphe Gronfier, né à Paris le [1] et mort dans cette même ville le , est un commissaire de police à Paris. Il est connu pour avoir largement annoté le Dictionnaire général de police administrative et judiciaire, offrant ainsi un témoignage sur les bas-fonds et la délinquance parisienne dans la seconde moitié du XIXe siècle[2].

Biographie

Entré dans la police en 1866, il devient, comme son grand-père et son père avant lui, commissaire de police le . Il semble néanmoins que le métier de commissaire ne soit pas une vocation pour ce jeune bachelier ès-lettres. Régulièrement absent du commissariat[2], il fait l'objet de nombreuses plaintes des administrés dont, dit-on, il se soucie peu. Il est, à ce titre, constamment surveillé par ses collègues pour le compte du Contrôle général.

Il passe en fait des heures à annoter le Dictionnaire général de police administrative et judiciaire, un recueil de lois et règlements que les autorités républicaines distribuent aux fonctionnaires chargés de les faire appliquer[2].

Le , s'étant fait porter malade quelques jours plus tôt, il succombe à une pneumonie infectieuse à l'âge de quarante-sept ans, laissant une veuve et quatre enfants en bas âge. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (44e division)[3].

Le Dictionnaire d'Adolphe Gronfier

En 1998, sur une brocante à Paris, l'écrivain Hervé Jubert achète deux volumes du Dictionnaire général de police administrative et judiciaire annotés[2]. Il s'agit des commentaires du commissaire Adolphe Gronfier. L'écrivain s'en inspire pour ses romans, puis les confie à l'historien Bruno Fuligni[2]. Considérant qu'ils offrent un témoignage inédit et original de la vie dans les bas-fonds parisiens au XIXe siècle, ce dernier les publie en 2010 dans un recueil intitulé Dictionnaire de la racaille[2].

Notes et références

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 59/89.
  2. a b c d e et f "La racaille, selon Adolphe Gronfier ", billet du 26 mai 2010 sur le blog de Pascale Robert Diard
  3. Registre journalier d'inhumation, 8 mai 1893, n°3467, page 24

Source

  • Introduction par Bruno Fuligni de l'auteur dans le Dictionnaire de la racaille : le manuscrit secret d'un commissaire de police parisien au XIXe siècle, Adolphe Gronfier, Horay, Paris, 2010.

Liens externes

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