Alberto Trèves de Bonfili

Alberto Trèves de Bonfili
Illustration.
Fonctions
Sénateur du royaume d'Italie

(17 ans, 2 mois et 7 jours)
Législature XXIe, XXIIe, XXIIIe, XXIVe, XXVe et XXVIe
Député du royaume d'Italie

(7 ans et 21 jours)
Législature XVIIe, XVIIIe et XIXe
Biographie
Nom de naissance Alberto Treves De Bonfili
Date de naissance
Lieu de naissance Padoue (royaume de Lombardie-Vénétie)
Date de décès (à 65 ans)
Lieu de décès Venise (royaume d'Italie)
Parti politique Droite historique
Diplômé de Université de Padoue
Profession Homme politique, diplomate et banquier
Distinctions Commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
modifier 

Alberto Isaac Trèves de Bonfili, né à Padoue le et mort à Venise le , est un diplomate, homme politique et banquier italien.

Introduction

Il est diplômé en droit de l'université de Padoue en jurisprudence. Le , à vingt deux ans, il accède à un poste d'attaché de légation[1] ; d'abord attaché de légation à Berne le , puis à Constantinople le , jusqu'au , à sa « date de mise en retraite »[2], sans doute pour obligations familiales. En effet il doit se préparer à succéder à son grand-père Giacomo Treves (décédé en 1885), propriétaire de l'importante Maison bancaire vénitienne du même nom, qui a joué un rôle important dans le développement industriel italien, avant de poursuivre une carrière d'homme politique, assumant les charges administratives de conseiller municipal de Venise et de conseiller provincial de Padoue. Il devient député de Vénétie dès 1890, âgé de trente-cinq ans, durant trois législatures sous le règne d'Humbert Ier et sénateur du royaume d'Italie dès 1904, âgé de quarante neuf ans, nommé par Victor-Emmanuel III[3].

Biographie

Fils de Giuseppe Treves de Bonfili et Adele Todros

Alberto est le deuxième fils d'une famille de religion juive de dix enfants, l'aîné étant Mario, le cadet Baldo étant mort à l'âge de trois mois, fils du baron vénitien Giuseppe (Joseph) Treves de Bonfili et de la Turinoise Bella Adele Todros, elle-même fille du baron Leone Todros, dont le titre fut concédé par le roi de Sardaigne. D'après le dictionnaire encyclopédique de Giovanni Treccani, « c'était un agronome, banquier et philanthrope ».

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Giuseppe Treves de Bonfili (1818-1893) (d)
 
 
 
 
 
 
Bela Adele Todros (d)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alberto Trèves de Bonfili

Carrière Politique

Député siégeant à la Chambre des députés du Parlement du royaume d'Italie, sous le règne de Humbert Ier, durant les 17e, 18e et 19e législatures (Crispi), en tant que rapporteur (questeur, secrétaire) auprès de Antonio di Prampero, Treves fut nommé par la suite sénateur du royaume au Parlement du royaume d'Italie par le roi Victor Emmanuel III le , la nomination a été confirmée le et la prestation de serment s'est déroulée le (Giolitti).

Crispi I 16e législature (1881). Le Premier ministre italien Francesco Crispi et ses ministres sont reçus par le roi à la veille du Nouvel An 1881. (édition 1888)
Giovanni Giolitti - Illustrazione Italiana 1889 n. 13
Giolitti devant la Chambre des députés ou des sénateurs - Illustrazione Italiana 1893 n. 17

La Vénétie, conservatrice et catholique, a confié ses propres instances de renouvellement à deux membres de tradition hébraïque, Alberto Treves et Leone Wollemborg. Treves, connu aussi pour ses activités de bienfaisance, avait également des liens d'amitié avec les patriarches de Venise, l'un d'eux se vit offrir un voyage pour le Conclave de 1903 payé par le sénateur et devint pape, le pape Pius X soit Pie X et plus tard saint Pie X, le Cardinal Sarto.

En 1915, le sénateur a été parmi les 300 députés qui ont laissé à la porte de Giolitti leurs billets en signe de solidarité avec l'action du politicien de Dronero (Giolitti) en faveur d'un accord diplomatique avec l'Empire austro-hongrois et en opposition à la guerre pour laquelle complotait Antonio Salandra (« per cui tramava Salandra »).

La figure d'Alberto Isaac Treves de Bonfili est significative d'une pleine intégration des représentants de la tradition hébraïque dans le royaume de Umberto I et dans la période libérale de Victor Emmanuel III. Les dirigeants des communautés hébraïques sont maintenant intégrés à différents niveaux dans la haute bourgeoisie financière, commerciale et agraire et ont eu accès à la noblesse, dont ils étaient exclus dans les siècles précédents pour des raisons religieuses.

Les Trèves

Les Treves, par ailleurs, avaient déjà atteint une position influente au cours de la république de Venise. Cette dernière leur accorda d'habiter dans un palais patricien adapté à leurs activités d'armateur, et d'étendre à dessein le ghetto avec le « Ghetto novissimo ». Les Treves sont présents dans la Province de Trévise dite « Marca Trevigiana » soit la Marche Trévisane, dès le XIVe siècle, en effet sur leurs pierres tombales apparaît au XIVe siècle la colombe avec le rameau d'olivier qui fera toujours partie de leurs armoiries et dans la Sérénissime à partir du XVIe siècle;au XVIIe siècle ils sont devenus les principaux armateurs battant pavillon de Saint Marc,avec plus de trente navires, qui furent saisis par le général Bonaparte après la chute de la République et utilisés durant la campagne d'Égypte où ils ont été détruits par les Britanniques.

Comme appartenant à la communauté hébraïque ils n'auraient pas théoriquement le droit, mais cela a été accordé, leur permettant la création de plusieurs sociétés (par exemple la « Compagnie Vénitienne de la Baltique ») dont ils étaient « parcellonisti » majoritaires tandis que leurs capitaines, , avaient des parts minoritaires. Notez que l'un des motifs juridiques pris par les Espagnols comme prétexte pour la guerre déclarée contre Venise au XVIIe siècle était le paiement aux hébraïques de la protection commerciale garantie par la bannière vénitienne.

Les Treves étaient « exonérés pour leur patrimoine conformément aux lois limitant les activités des Hébreux » adoptées sous l'inspiration de Andrea Tron (1712-1785) dit en vénitien «el paròn » ; peu de temps après ils ont financé l'élection du doge de Venise (l'avant-dernier) Paolo Renier avec lequel ils ont toujours été liés. Renier poussa un Treves à épouser la seule héritière de l'autre puissante famille israélite vénitienne, la Bonfili ; les liquidités acquises avec ce mariage furent par la suite la base de la fortune du XIXème siècle de la famille après le désastre, la catastrophe de la perte de la flotte.

Baron
Alberto Treves de Bonfili
Description de l'image Coat of arms of the Kingdom of Italy (1890).svg.

Titre

Baron
Baron du royaume d'Italie
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
(1861-1900)
en l'an 1894 par décret d'exception du roi d'Italie
Humbert Ier
(1844-1900)

Données clés
Prédécesseur Giuseppe Treves de Bonfili
Successeur Giuseppe Treves,
Giacomo Baldissera,
Emanuele Treves de Bonfili
Biographie
Dynastie

Roman SPQR banner Rome antique



Vénétie Vénétie
Drapeau de la République de Venise République de Venise

697-1797

Drapeau de la République transpadane République transpadane
Drapeau de la République cispadane République cispadane
Drapeau de la Répbulique cisalpine République cisalpine

1797-1802

Drapeau de la République italienne République italienne

1802-1805

Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie

1805-1814

Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche
Drapeau du Royaume de Lombardie-Vénétie Royaume de Lombardie-Vénétie

1815-1866

Flag of the Republic of Venice 1848–49 République de Saint-Marc

1848-1849

Drapeau de la Savoie (Région historique) Savoie Maison de Savoie
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie

1861-1946

Distinctions

Commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare


Autres fonctions

Diplomate, Banquier, Politicien


Nom de naissance Treves de Bonfili
Surnom
Naissance


Padoue
Vénétie Vénétie
Drapeau du Royaume de Lombardie-Vénétie Royaume de Lombardie-Vénétie
Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche


Décès

(à 65 ans)
Venise
Vénétie Vénétie
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie


Père

Giuseppe Treves de Bonfili

Padoue
Vénétie Vénétie
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Mère

Bella Adele Todros
Turin
Drapeau du Piémont Piémont
Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne


Conjoint Virginia Baldissera
Ortensia Vicentini
Enfants Giuseppe Treves
Giacomo Baldissera
Emanuele
Elsa
Lidia ép. Berlingieri
(Marquis Pietro Carlo Berlingieri)
Résidence

aux XIVe et XVe siècles résidents en Marche Trévisane, Province de Trévise, dès le XVIe siècle résidents à Venise, Armateurs à Venise (XVIIe), en Vénétie, battant Pavillon de saint Marc résidents à Padoue et Venise,
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie


Religion ébraïque

modifier

Titres de noblesse

Le baron Giuseppe Treves (1811)

La famille possède un titre baronnal accordé à Giuseppe Treves par Napoléon Ier roi d'Italie en 1811, et confirmé en 1812[4].

Le chevalier Giacomo Treves de Bonfili

Tandis que le prédicat « de Bonfili » a été accordé par le gouvernement autrichien à Giacomo Treves en tant que fils de Giuseppe Treves et Benedetta Bonfili, ainsi que le titre de noble chevalier impérial, en effet à cette époque c'est l'empire d'Autriche qui gouverne le royaume de Lombardie-Vénétie et qui peut décerner le titre de chevalier de l'ordre impérial autrichien de Léopold à moins qu'il ne s'agisse de l'ordre de l'empire d'Autriche de François-Joseph ou encore l'ordre de la Couronne de fer comme le précise l'article à propos de l'ordre de François-Joseph, « Dans les milieux d'affaires parfois, le crédit d'un chef d'entreprise était mesuré à l'aune de sa décoration : les titulaires de l'ordre de la Couronne de fer étaient alors mieux considérés que ceux titulaires "seulement" de l'ordre de François-Joseph[5]. »

Par la suite, Giacomo fut membre du nouveau gouvernement vénitien en 1848-1849[6], « nouveau gouvernement provisoire proclamé le , dont Daniele Manin devient le président. Cette "nouvelle" République, qui fait appel au nom historique et illustre de la république de Venise la sérénissime celle de 697 à 1797, ne fut qu'éphémère, Venise étant réoccupée par l'armée autrichienne le , après une résistance héroïque qui dura 17 mois[7]. »

Les barons Treves de Bonfili, Giuseppe (1866), Jacques (1866), et Alberto (1894)

Giacomo aimait à répéter, dans le dialecte vénitien : « mi so fiol de baron, pare de baron, ma no so baron » (« je suis fils de baron, père de baron, mais je ne suis pas baron »).

En effet les deux Giuseppe, son père et son fils, avaient obtenu ces titres respectivement du royaume d'Italie de Napoléon Ier, non transmissible aux descendants, et de la maison de Savoie.

Cette dernière avait reconnu à Giuseppe Treves de Bonfili, petit-fils de Giuseppe Treves (Iseppo), fils de Giacomo et père d'Alberto, le titre baronnial, en même temps, lors de l'annexion de Venise au royaume d'Italie en 1866, mais aussi en 1894 il avait accordé une reconnaissance supplémentaire baronniale à Alberto qui comme second fils, n'y aurait pas eu droit.

Lignée davidique

D'après Samuel Schaerf, ce fut le même sénateur Alberto Trèves de Bonfili qui ironisa sur ces reconnaissances parce qu'en réponse à un juif polonais sur « comment se fait-il que bien qu'il soit un Israélite, il ait pu obtenir un titre de noblesse ? », il présenta son propre partenaire Coen, indiquant qu'il était noble depuis 4 000 ans, parce que les Coen sont de la caste sacerdotale.

Selon l'Encyclopaedia Judaïque, Treves (Dreyfus en allemand) peut également se vanter d'une tradition exceptionnelle : dans leur ascendance est énumérée une fille de Rachi, le sage viticulteur de Troyes dont les commentaires de la Bible sont le fondement non seulement des œuvres de Maïmonide, mais aussi, en partie, de celle de saint Thomas d'Aquin.

Les couleurs de la famille, rouge et bleu, perpétuent (« rimanderebbero secondo ») une antique légende de la lignée Davidique.

La Fuite en Égypte 1500 Vittore Carpaccio National Gallery Washington.

De même que l'Église catholique, qui même pendant le Moyen Âge était extrêmement attentive au symbolisme, obligeait les artistes à peindre en rouge et bleu les vêtements de Jésus et de Marie afin de souligner leur appartenance à la maison royale d'Israël, et bien au sein même de l'école vénitienne de San Giorgio de Dalmatie, est exposée L'Histoire de la Sainte Famille de Vittore Carpaccio, que complète le retable du même artiste en la basilique San Giorgio Maggiore de Venise[8], où la représentation des manteaux rouges et bleus, au côté du Christ sur le mont des Oliviers, met en évidence, dans les moments les plus sombres, la royauté messianique.

Il semble que, comme la famille d'Espagne Abravanel, les Trèves aient fait remonter leurs origines anciennes à une souche princière davidique.

Armoiries

« Le baron de l'empire reçut pour règlement d'armoiries :

Coupé; au premier, parti d'azur à une colombe d'argent portant dans son bec d'or un rameau d'olivier et des barons membres du collège électoral; au second, d'argent à un vaisseau de sable aux voiles de pourpre voguant sur des ondes d'argent. »

— Généanet archives livres : Armorial du premier empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier (Volume v. 4) Auteur : Révérend, Albert, vicomte, 1874-1911 Source: Internet Archive Résultats : Trêves di Bonfîli Page 341

Petits-enfants militaires

Le , naquit à Milan un de ses petits-fils également prénommé Alberto. Le , avec un groupe de chevaliers de Pinerolo (Turin), il obtempère à l'ordre de rejoindre à cheval dans les trois jours Brennero (Autriche) pour signifier (pour que l'Autriche signifie) à l'Allemagne de ne pas annexer l'Autriche après l'assassinat de Dollfuss (Engelbert). Officier de carrière, comme son frère Adolfo bénévole sur le front gréco-albanais, Alberto Treves de Bonfili a combattu en Afrique du Nord (Afrique septentrionale) entre 1941 et , après avoir assumé (pris) le nom de famille de la grand-mère Baldissera (Virginia) selon la loi numéro 1055 du 13/07/1939. Il avait entre autres des fonctions de liaison entre le commandement italien et le maréchal Rommel à El Alamein à l'été 1942, comme en témoignent les photographies au musée de la cavalerie de Pignerol et l'insigne de la croix de fer allemande. Aux commandes d'un escadron de la 5e division blindée « Nizza Cavalleria » en Tunisie, au sud de El Hamma, Le capitaine Alberto Baldissera en capture le lieutenant-colonel David Sterling, Commandant de la légendaire Long Range Desert Group, en tenue arabe, et obtient l'autorisation de Rome de ne pas le fusiller. C'est seulement le que les Dragons vont renoncer (se rendre) après un dernier combat (une ultime résistance, un baroud d'honneur) à Ras et-Tib (Cap Bon), rendant ensuite les honneurs aux officiers Battistini et Baldissera avec un « regard droit », sans être commandés par personne, ce qui suscita l'admiration des militaires britanniques.

Relation avec Virginia Baldissera

Il semble qu'Alberto ait eu une première relation avec Virginia di Antonio Baldissera et que de cette relation soient nés leurs fils Giacomo, né en 1892, et Giuseppe, né en 1889.

Alliance de son fils Giacomo Baldissera et Anna Maria Mordo

Son fils Giacomo Baldissera se marie en 1914 à Anna Maria Mordo. De cette union naîtront Alberto et Adolfo Baldissera Treves de Bonfili.

Il est sans doute l'auteur du roman Dans le tourbillon de la vie, publié en 1917 à Rome par la maison d'édition italienne, plutôt que son homonyme grand-père.

L'avocat Giacomo Baldissera, baron Trèves de Bonfili, a été propriétaire du futur Théâtre Goldoni de 1937 à 1957 (successivement dénommé théâtre San Luca, Vendramin, puis Apollo, et Goldoni).

« en 1937, le théâtre changea à nouveau de propriétaire et fut acheté par l'avocat Giacomo Baldissera baron Treves De Bonfili, et la gestion fut confiée à ICSA (Cinema, Entertainment and Related Companies). »

Propriétés

Les palais Treves de Bonfili à Venise et ses Arcenaux

Afin de faciliter leur commerce, la République concéda à la famille Trèves un palais nobiliaire sur le canal du Ghetto Nuovissimo - rio di Ghetto Nuovo au sud de l'île de Ghetto Nuovo, le ghetto de Venise - et un entrepôt facile d'accès pour transporter les marchandises déchargées des navires de la compagnie qui étaient les plus parcellés (voir aussi Fontego dei Tedeschi).

Puis, en 1829, la famille Trèves a acquis sur le Grand Canal le palais Emo conçu par l'architecte Bartolomeo Manopola à l'angle du rio de San Moisè.

« L’actuel palais, appelé aujourd’hui palais Barozzi Emo Treves de Bonfili, se dresse en un lieu où existait la Ca’ Grande (la Grande Maison) qui fut construite en 1164 pour Domenico Barozzi. Ce premier palais était en face d’un autre édifice, appartenant également aux Barozzi et qui fut rasé en 1310 à la suite de la participation de deux membres de la famille dans la conspiration de Tiepolo, voulant assassiner le doge Pietro Gradenigo alors en guerre contre le pape. Les Barozzi conservèrent ce palais dans leur descendance jusqu'en 1827, date à laquelle il fut vendu à la famille Treves.

Le palais Bauer Grünwald, aujourd’hui transformé en hôtel de luxe, appartenait également aux Barozzi. »

Dans une salle, dont la paroi extérieure a été démolie et reconstruite pour les faire entrer, sont conservées les statues colossales d'Hector, Ajax et de leur auteur Antonio Canova. Le palais est maintenant propriété du Marquis Alberto Berlingieri (fils de Lidia et du marquis Pietro Carlo), un des six petits-enfants du Baron Alberto Isaac Treves de Bonfili.

« Le plan de Venise de Barbari en 1500 montre que le palais était crénelé, à plusieurs étages et garni de deux tours carrées. Au début du xviie siècle, la famille décida d’en modifier l’aspect et confia cette restructuration à l’architecte Bartolomeo Manopola.

Au xixe siècle, les banquiers Treves ne modifièrent qu'à peine l'extérieur du palais, se contentant seulement de restructurer l'annexe sur le Grand Canal restée inachevée depuis l'intervention de Manopola et où ils installèrent leur riche collection d'œuvres d'art. Sans en changer vraiment la disposition, la famille Treves fit redécorer et remeubler entièrement la demeure dans un goût néoclassique. Deux statues de Canova furent installées dans une antichambre monumentale faisant face au Grand Canal. »

Certains le nomment Treves de Bonfili en tant qu'entrepôt antique, dont la façade a d'ailleurs été radicalement restaurée au XIXe siècle, situé sur le rio di San Lorenzo, entre les églises de San Lorenzo et San Giorgio dei Greci. Le jardin adjacent, qui peut être en partie identifiable avec celui de moniales mentionnées par Giacomo Casanova, est remarquable.

Le palais, le parc Treves de Bonfili et le jardin botanique à Padoue

À Padoue, en Italie, il y avait un palais héréditaire[9], remarquable surtout pour son jardin : ce dernier, conçu par l'architecte vénitien Giuseppe Jappelli et réalisé vers 1820, s'inspire du jardin paysagé romantique à l'anglaise, caractérisé par un enchevêtrement de ruelles et sentiers sinueux. Actuellement propriété de la municipalité de Padoue, l'entrée est située sur la via B. D'Alviano ; s'ouvrant sur un espace d'une superficie de 9 600 m2.

À propos du parc Treves de Bonfili et du jardin botanique

Le parc Trèves de Bonfili, réalisé de 1829 à 1835[10], jouxte le jardin botanique de Padoue lui-même « fondé en 1545 » « par Francesco Bonafede sur commande du Sénat de la république de Venise pour la culture des plantes médicinales ».

Parc Trèves de Bonfili (it) : « giardino monumentale realizzato da Giuseppe Jappelli a Padova fra il 1829 ed il 1835. »

Théâtre San Luca Vendramin, Apollo (futur Théâtre Goldoni)

Le fils d'Alberto l'avocat Giacomo Baldissera baron Treves de Bonfili a été propriétaire du futur Théâtre Goldoni de 1937 à 1957 (renommé théâtre San Luca Vendramin, Apollo, puis Goldoni).

Distinctions

Distinction relative au sénateur Alberto Treves de Bonfili

Commandeur de l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare

Notes et références

  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Alberto Treves de Bonfili » (voir la liste des auteurs).
  1. Légation « Représentation diplomatique auprès d'une puissance où il n'y a pas d'ambassade » ; le petit Robert
  2. Francese Giunti Pocket
  3. Archives du Sénat
  4. Noblesse du royaume d'Italie (1805-1814)
    Article connexe : Noblesse du royaume d'Italie (1805-1814).
  5. Ordre(s) de l'empire d'Autriche ou impérial(aux) autrichien(s) (voir aussi http://www.phalerae.org/Autriche/index.html)
  6. République de Saint-Marc (1848-1849)
    Article connexe : République de Saint-Marc.
  7. De l'illustre république de Venise (697-1797) à l'éphémère "nouvelle" république de Saint-Marc (1948-1949)
    Article connexe : République de Venise.

    «  Le traité de Campo-Formio signé le 18 octobre 1797 entre la France et l’Empire d'Autriche, livre l’ex-« Sérénissime République » à ces derniers qui la transforment aussitôt en une province de leur Empire. Il a existé une éphémère République de Saint-Marc en 1848-1849 créée à la suite de l'insurrection de la ville contre le joug autrichien.  »

    Article connexe : République de Saint-Marc.

    «  La république de Saint-Marc a été un État créé à Venise à la suite de l'insurrection de la ville contre le gouvernement autrichien le 17 mars 1848. Les deux patriotes Daniele Manin et Niccolò Tommaseo, qui se trouvaient enfermés dans les prisons autrichiennes, sont libérés et prennent la direction d'un nouveau gouvernement provisoire proclamé le 22 mars, dont Daniele Manin devient le président. La république, qui fait appel au nom historique de République de Venise, eut une durée brève, Venise étant réoccupée par l'armée autrichienne le 22 août 1849, après une résistance héroïque qui dura 17 mois.  »

  8. “À droite du chœur, une porte conduit à la salle du conclave où eut lieu l'élection du pape Pie VII. Elle est décorée d'un retable de Vittore Carpaccio.”
  9. avito (dizionari Giunti)
  10. http://www.turismopadova.it/it/punti-di-interesse/parco-treves-de-bonfili, Parco Treves de' Bonfili, Turismo Provincia di Padova|accesso, 2015-05-23, http://www.turismopadova.it

Bibliographie

  • Itinéraire de l'Italie, Paris, Hachette, 1868, p. 22
  • (it) Venezia-Milano: Storia civiltà e cultura nel rapporto tra due capitali, Milan, Electa, 1984, p. 260
  • (it) Venezia e le terre venete nel Regno Italico, Gullino e Ortalli, Istituto Veneto, Venise, 2005, p. 29-31 ; 36-37
  • (it) Pompeo Molmenti politico e storico di Venezia, Monica Donaglio, Istituto Veneto, Venise, 2004, p. 183 ; 186-187
  • (it) La comunità ebraica di Venezia e il suo antico cimitero, Aldo Luzzatto (a cura di), éditions Il Polifilo, Milan, 2000
  • (it) Epistole di Giuseppe Barbieri, Valentino Crescini (éditeur), Padoue, 1821
  • (it) La voce di Venezia, Daniele Ceschin, Il poligrafo, Padoue, 2001
  • (it) Venezia, Emilio Franzina, Laterza, 1986, p. 74 ; 144 ; 249 ; 310-311
  • (it) I palazzi di Venezia, Marcello Brusegan, Newton Compton, Rome, 2005
  • (it) Storia del Ghetto di Venezia, Riccardo Calimani, Mondadori, Milan, 1995 et 1999
  • (it) Venezia nell'Ottocento, Alvise Zorzi
  • (it) Storia della massoneria italiana dall'unità alla repubblica, Aldo Alessandro Mola, Bompiani, Milan, 1977, p. 361.
  • (it) I documenti diplomatici italiani. 2. serie, 1870-1896., Roma, Libreria dello Stato, (OCLC 18087494)

Annexes

Articles connexes

Autres projets

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Treves et Bonfili, sur Wikimedia Commons
  • Palazzo Barozzi Emo Treves de Bonfili, sur Wikimedia Commons
  • Congresso geografico nazionale sotto la presidenza del senatore Treves., sur Wikisource
  • Giacomo Treves nob. de’ Bonfili ... Commissione fondatrice ... per la costruzione di una strada da Venezia a Milano, sur Wikisource

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Chambre des députés
    • Portail historique de la Chambre des députés
    • Sénat du royaume d'Italie
  • Archives du Sénat de la République italienne
  • Portail historique de la Chambre des députés italiens
  • Chambre des députés italiens : Alberto Treves de Bonfili
  • Archives du Sénat de la République italienne : Alberto Treves de Bonfili

à propos de Giacomo Treves de Bonfili

  • Collectionneur dans la Préface à la «Bibliographie historique des membres de la Maison de Savoie" d'Antonio Manno et Vincenzo Promis. Histoire de la Patrie. Éditeur: GB Paravia (Turin). Date d'édition: 1884
v · m

Drapeau de l'Empire français Empire français
Ordre national de la Légion d'honneur (1802) Grand aigle
Grand officier
Commandant
Légionnaire
Grand collier

(décoration non-statutaire)
Ordre des Trois-Toisons d'Or (1809)
(Jamais distribué)
Grand chevalier
Commandeur
Chevalier
Ordre de la Réunion (1811) Grand-croix
Commandeur
Chevalier

Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Ordre de la Couronne de fer (1805) Chevalier de la grand-croix ou grand dignitaire
Commandeur
Chevalier

Drapeau du Royaume de Naples Royaume de Naples
Drapeau du Royaume de Naples Royaume de Naples
Drapeau du Royaume de Naples Royaume de Naples
Ordre royal des Deux-Siciles (1808) Dignitaire
Commandeur
Chevalier

Grand collier
(décoration non-statutaire)
Médaille commémorative du 26 mars 1809 Médaille commémorant la remise des drapeaux aux 26 légions provinciales
Médaille militaire du Mérite Destinée à récompenser la valeur des troupes napolitaines lors des campagnes de Russie (1812), de Saxe (1813) et de 1815.
Médaille d'honneur de Naples Créé en faveur des habitants de la ville particulièrement dévoués à la couronne.

Drapeau du Royaume de Hollande Royaume de Hollande
Ordre de l'Union (1806) Grand-croix
Commandeur
Chevalier
Médaille du Dogger-Bank (1781) (Seule ancienne récompense hollandaise conservée par Louis Ier)
Médaille commémorative
Médaille pour acte de bravoure (Hollande) (nl) (1806) Médaille d'honneur militaire avec 2 classes :
- Or,
- Argent

 Royaume de Westphalie
Ordre de la Couronne de Westphalie (1809) Grand commandeur
Commandeur
Chevalier
Médaille d'honneur (Décret du )
Médaille d'honneur militaire avec 3 classes :
- Or (30 ans de service),
- Argent (10 ans de service),
- Bronze

Royaume d'Espagne
Ordre royal d'Espagne (1808) Grand cordon
Commandeur
Chevalier
Ordre de la Toison d'Or (1430) Installé sur le trône d'Espagne, le roi Joseph s'approprie la grand-maîtrise de l'ordre espagnol et, à ce titre, effectue des nominations, abrogées par Ferdinand VII
- Chevaliers de la Toison d'or nommés par Joseph Bonaparte
v · m
v · m
Royaume d'Italie
Royaume de Sardaigne
Royaume de Lombardie-Vénétie
Royaume des Deux-Siciles
États pontificaux
Grand-duché de Toscane
Duché de Lucques
  • Ordre de Saint-Georges au Mérite militaire
  • Ordre du mérite sous le titre de Saint-Louis (it)
Duché de Mantoue
  • Ordre du Cordon jaune
  • Ordre du Rédempteur
  • Ordre de l'Immaculée Conception
Duché de Modène et Reggio et Reggio
  • Ordre de l'Aigle d'Este (it)
Duché de Parme et Plaisance
République de Venise
République de Gênes
  • Ordre militaire de Saint-Georges (it)

v · m
Royaume de Sardaigne (1848-1860)
  • Ire
  • IIe
  • IIIe
  • IVe
  • Ve
  • VIe
  • VIIe
Royaume d'Italie (1861-1943)
  • VIIIe
  • IXe
  • Xe
  • XIe
  • XIIe
  • XIIIe
  • XIVe
  • XVe
  • XVIe
  • XVIIe
  • XVIIIe
  • XIXe
  • XXe
  • XXIe
  • XXIIe
  • XXIIIe
  • XXIVe
  • XXVe
  • XXVIe
  • XXVIIe
  • XXVIIIe
  • XXIXe
  • XXXe
Période constitutionnelle provisoire (1943-1946) Consulta Nazionale
République italienne (depuis 1946)
v · m
Gouvernement du royaume d'Italie (1861-1946)
VIIIe législature (1861-1865)
  • Cavour IV
  • Ricasoli I
  • Rattazzi I
  • Farini
  • Minghetti I
  • La Marmora II
IXe législature (1865-1867)
  • La Marmora III
  • Ricasoli II
Xe législature (1867-1870)
  • Rattazzi II
  • Menabrea I
  • Menabrea II
  • Menabrea III
XIe législature (1870-1874)
XIIe législature (1874-1876)
  • Minghetti II
  • Depretis I
XIIIe législature (1876-1880)
  • Depretis II
  • Cairoli I
  • Depretis III
  • Cairoli II
XIVe législature (1880-1882)
  • Cairoli III
  • Depretis IV
XVe législature (1882-1886)
  • Depretis V
  • Depretis VI
  • Depretis VII
XVIe législature (1886-1890)
  • Depretis VII
  • Depretis VIII
  • Crispi I
XVIIe législature (1890-1892)
  • Crispi II
  • di Rudinì I
  • Giolitti I
XVIIIe législature (1892-1895)
  • Crispi III
  • Crispi IV
XIXe législature (1895-1897)
  • di Rudinì II
  • di Rudinì III
XXe législature (1897-1900)
  • di Rudinì IV
  • di Rudinì V
  • Pelloux I
  • Pelloux II
XXIe législature (1900-1904)
XXIIe législature (1904-1909)
  • Tittoni
  • Fortis I
  • Fortis II
  • Sonnino I
  • Giolitti III
XXIIIe législature (1909-1913)
XXIVe législature (1913-1919)
XXVe législature (1919-1921)
  • Nitti II
  • Giolitti V
XXVIe législature (1921-1924)
XXVIIe, XXVIIIe, XXIXe et XXXe
(1924-1943)
v · m
Royaume d'Italie
(1861-1946)






République italienne
(depuis 1946)
v · m
Présidents de la Chambre des députés d'Italie
Royaume d'Italie
(1861-1943)





Consulta Nazionale
(1945-1946)
Assemblée Constituante
(1946-1948)
République italienne (depuis 1948)
Liste des présidents de la Chambre des députés
v · m
Doges de la république de Venise (697-1797)
VIIIe siècle
IXe siècle
Xe siècle
XIe siècle
XIIe siècle
XIIIe siècle
XIVe siècle
XVe siècle
XVIe siècle
XVIIe siècle
XVIIIe siècle
v · m
IerIVe siècle
  • Pierre
  • Lin
  • Anaclet
  • Clément Ier
  • Évariste
  • Alexandre Ier
  • Sixte Ier
  • Télesphore
  • Hygin
  • Pie Ier
  • Anicet
  • Sôter
  • Éleuthère
  • Victor Ier
  • Zéphyrin
  • Calixte Ier
  • Urbain Ier
  • Pontien
  • Antère
  • Fabien
  • Corneille
  • Lucius Ier
  • Étienne Ier
  • Sixte II
  • Denys
  • Félix Ier
  • Eutychien
  • Caïus
  • Marcellin
  • Marcel Ier
  • Eusèbe
  • Miltiade
  • Sylvestre Ier
  • Marc
  • Jules Ier
  • Libère
  • Damase Ier
  • Sirice
  • Anastase Ier
VeVIIIe siècle
  • Innocent Ier
  • Zosime
  • Boniface Ier
  • Célestin Ier
  • Sixte III
  • Léon Ier
  • Hilaire
  • Simplice
  • Félix III
  • Gélase Ier
  • Anastase II
  • Symmaque
  • Hormisdas
  • Jean Ier
  • Félix IV
  • Boniface II
  • Jean II
  • Agapet Ier
  • Silvère
  • Vigile
  • Pélage Ier
  • Jean III
  • Benoît Ier
  • Pélage II
  • Grégoire Ier
  • Sabinien
  • Boniface III
  • Boniface IV
  • Adéodat Ier
  • Boniface V
  • Honorius Ier
  • Séverin
  • Jean IV
  • Théodore Ier
  • Martin Ier
  • Eugène Ier
  • Vitalien
  • Adéodat II
  • Donus
  • Agathon
  • Léon II
  • Benoît II
  • Jean V
  • Conon
  • Serge Ier
  • Jean VI
  • Jean VII
  • Sisinnius
  • Constantin
  • Grégoire II
  • Grégoire III
  • Zacharie
  • Étienne II
  • Paul Ier
  • Étienne III
  • Adrien Ier
  • Léon III
IXeXIIe siècle
  • Étienne IV
  • Pascal Ier
  • Eugène II
  • Valentin
  • Grégoire IV
  • Serge II
  • Léon IV
  • Benoît III
  • Nicolas Ier
  • Adrien II
  • Jean VIII
  • Marin Ier
  • Adrien III
  • Étienne V
  • Formose
  • Boniface VI
  • Étienne VI
  • Romain
  • Théodore II
  • Jean IX
  • Benoît IV
  • Léon V
  • Serge III
  • Anastase III
  • Landon
  • Jean X
  • Léon VI
  • Étienne VII
  • Jean XI
  • Léon VII
  • Étienne VIII
  • Marin II
  • Agapet II
  • Jean XII
  • Benoît V
  • Léon VIII
  • Jean XIII
  • Benoît VI
  • Benoît VII
  • Jean XIV
  • Jean XV
  • Grégoire V
  • Sylvestre II
  • Jean XVII
  • Jean XVIII
  • Serge IV
  • Benoît VIII
  • Jean XIX
  • Benoît IX
  • Sylvestre III
  • Grégoire VI
  • Clément II
  • Damase II
  • Léon IX
  • Victor II
  • Étienne IX
  • Nicolas II
  • Alexandre II
  • Bon article Grégoire VII
  • Victor III
  • Urbain II
  • Pascal II
  • Gélase II
  • Calixte II
  • Honorius II
  • Innocent II
  • Célestin II
  • Lucius II
  • Eugène III
  • Anastase IV
  • Adrien IV
  • Alexandre III
  • Lucius III
  • Urbain III
  • Grégoire VIII
  • Clément III
  • Célestin III
  • Innocent III
XIIIeXVIe siècle
  • Honorius III
  • Grégoire IX
  • Célestin IV
  • Innocent IV
  • Alexandre IV
  • Urbain IV
  • Clément IV
  • Grégoire X
  • Innocent V
  • Adrien V
  • Jean XXI
  • Nicolas III
  • Martin IV
  • Honorius IV
  • Nicolas IV
  • Célestin V
  • Boniface VIII
  • Benoît XI
  • Clément V
  • Jean XXII
  • Benoît XII
  • Clément VI
  • Innocent VI
  • Bon article Urbain V
  • Grégoire XI
  • Urbain VI
  • Boniface IX
  • Innocent VII
  • Grégoire XII
  • Martin V
  • Eugène IV
  • Nicolas V
  • Calixte III
  • Pie II
  • Paul II
  • Sixte IV
  • Innocent VIII
  • Alexandre VI
  • Pie III
  • Jules II
  • Léon X
  • Adrien VI
  • Clément VII
  • Paul III
  • Jules III
  • Marcel II
  • Paul IV
  • Pie IV
  • Pie V
  • Grégoire XIII
  • Sixte V
  • Urbain VII
  • Grégoire XIV
  • Innocent IX
  • Clément VIII
Depuis le
XVIIe siècle
  • Léon XI
  • Paul V
  • Grégoire XV
  • Urbain VIII
  • Innocent X
  • Alexandre VII
  • Clément IX
  • Clément X
  • Innocent XI
  • Alexandre VIII
  • Innocent XII
  • Clément XI
  • Innocent XIII
  • Benoît XIII
  • Clément XII
  • Benoît XIV
  • Clément XIII
  • Clément XIV
  • Pie VI
  • Pie VII
  • Léon XII
  • Pie VIII
  • Grégoire XVI
  • Pie IX
  • Léon XIII
  • Pie X
  • Benoît XV
  • Pie XI
  • Pie XII
  • Jean XXIII
  • Paul VI
  • Jean-Paul Ier
  • Jean-Paul II
  • Benoît XVI
  • François
  • icône décorative Portail de la politique en Italie