Alexandre Corbière

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Alexandre Corbière
Fonction
Maire d'Alençon
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Biographie
Naissance
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RavignyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
SchaffhouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Notaire, banquier, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata

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Alexandre Corbière, né le à Ravigny en Mayenne et mort le à Schaffhouse (Suisse), est un notaire et un banquier, maire de la ville d'Alençon de 1855 à 1861.

Biographie

Vie personnelle

Le au Mans, il épouse Delphine Désirée Foure âgée de 16 ans et fille d'un chirurgien manceau. Leur premier enfant, Delphine Anne, naît le . En 1841, il s'établit à Alençon où son beau-frère, Pierre-Charles Duroy, est pharmacien. Le , Delphine, sa femme, décède 3 jours après avoir donné naissance à des jumeaux mort-nés. On apprend, le , qu'il possède diverses carrières de granit. Le , dans Le Droit, une rumeur court selon laquelle M. Corbière [aurait] pris une résolution désespérée[1]. Il s'avère finalement qu'il est décédé le à Schaffhouse (Suisse) à la cure de la Cathédrale Am Munster. Il aura eu, finalement, 10 enfants dont 7 filles. Les trois garçons sont morts en bas âge (deux jumeaux mort-nés ainsi qu'un garçon décédé à l'âge de 11 mois)

Carrière de notaire (1829-1841)

Nommé le en tant que notaire de Ravigny en remplacement de son père, il prête serment le 23 du même mois. Il démissionne en 1832 et est remplacé par Jean-Baptiste-Noël-Clément Chaulin-Servinière le . Il est ensuite notaire à Domfront de 1832 à 1841.

Carrière de banquier (1841-1861)

Il crée, en 1843, la Banque de l'Orne avec M. Curial, pair de France et maire d'Alençon et M. Levêque, président du tribunal de commerce (ainsi que de nombreux commanditaires). La banque est dissoute après expiration du temps fixé pour sa durée, mais il reprend la maison pour son compte avec le concours de certains associés[1].

Il occupe le poste de directeur gérant de cette banque qui est la première à voir le jour dans l'Orne (auparavant, l'escompte était pratiqué soit par les négociants locaux, soit par des banquiers parisiens). Il se livra à des opérations (en général prospères) sur une très large échelle ainsi que dans une foule d'affaires industrielles, aussi bien en France qu'à l'étranger dans lesquelles il a dû perdre des sommes considérables à en juger par les résultats (il tenait lui-même sa comptabilité, ce qui rend impossible la connaissance de la situation véritable[1]). Il achète, le , une maison rue des Grandes Poteries à Alençon (pour 3 000 francs) puis, le , une maison contigüe (n°37, où naissent Anne Marguerite et les enfants suivants) pour 15 000 francs. Cette maison deviendra, le , le siège (et les bureaux) de la Banque commerciale de l'Orne. La banque effectue des escomptes et recouvrements pour un chiffre de 240 millions par an dont 75 millions pour la succursale du Mans.

Le , il est allé à Paris pour tenter de sauver sa banque, mais, en vain, le tribunal de commerce prononçant la mise en faillite[1].

Maire d'Alençon (1855-1861)

Il est, en parallèle de son métier de banquier, maire d'Alençon de 1855 à 1861[1]. Il participe activement à la création, le , de la société des secours mutuels de la ville d'Alençon (ancêtre des mutuelles telles que nous les connaissons aujourd'hui). En 1856, il pense « qu'il faut que la Providence revienne au travail du point, pour l'enseigner aux petites filles de l'école gratuite » (il s'agit du point d'Alençon, point de dentelle). « Trois maitresses ouvrières (auxquelles on a adjoint trois religieuses) sont occupées à montrer le point d'Alençon ». Le , il prononce le discours inagural du musée des beaux arts d'Alençon à l'occasion du 25e congrès de l'association normande pour les progrès de l'agriculture et de l'industrie.

Son successeur, Alphonse Grollier, est nommé maire d'Alençon le .

Notes et références

  1. a b c d et e Le Clère 1861, p. 159.

Sources

  • A. Le Clère, « On écrit d'Alençon… », L'Ami de la religion et du roi, vol. 9,‎ , p. 159 (lire en ligne)
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