André Antoine Pierre (Le) Gentil

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André Antoine Pierre (le)[1] Gentil, communément connu sous le nom de dom André Gentil (1728-1800), est un cistercien de Clairvaux, prieur de l’abbaye de Fontenay de 1777 à 1790[2], ainsi qu'un agronome, chimiste et œnologue renommé. Il est membre de nombreuses sociétés savantes, dont l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon. En 1777, il publie le premier essai d'agrochimie[3] et se spécialise ensuite dans l’œnologie, développant une méthode innovante pour maîtriser le processus chimique de la fermentation des vins et améliorer leur conservation[4]. Il entretient des relations et correspondances avec des sommités scientifiques de son époque, telles que Buffon, Daubenton, Bouvier, Guyton de Morveau et Lavoisier[5[1]].


[1]La préposition « Le » précédant parfois le nom de famille Gentil a été ajoutée par la personne concernée dans certaines de ses signatures tardives, et a parfois été reprise dans la littérature. Cependant, tous les actes authentiques, qu'ils soient civils ou religieux, sont dépourvus de cette particule.

[2] Archives de l’Aube, fond de l’abbaye de Clairvaux, 3H 275, livre de profession et vêtures, 1736-1764

[3]André GENTIL (Dom). Premier essai d’agronomie ou diététique générale des végétaux et applications de la chimie à l’agriculture, Dijon chez Frantin, imprimeur de roi, 1777. (Google book : original provenant de l’université de Turin, numérisé le 6 septembre 2016)

[4] André GENTIL (Dom), Mémoire sur la question proposée par la société des sciences de Montpellier : Déterminer par un moyen fixe, simple et à la portée de tout cultivateur, le moment auquel le vin en fermentation dans la cuve aura acquis toute la force et toute la qualité dont il est susceptible, À Paris, chez Marchand – Merlin 1802

[5] Toutes les références Bouvier, ici rappelées : « Bouvier, 1801 », sont issues du fonds éponyme déposé aux archives de la Bibliothèque du Grand Dole [ABGD] enregistré sous la cote 18 MS/M/35 : Recueil de pièces pour servir à l’histoire de dom Gentil, de Pesmes, prieur de Fontenay, chimiste agronome, lettres d’André-Marie Joseph Bouvier.   Notamment la correspondance adressée à la société d’agriculture, commerce et arts du département du Doubs, le 16 vendémiaire an 10 (1801) relatant l’ensemble des travaux scientifiques du prieur de Fontenay.

André Antoine Pierre Le Gentil
Biographie
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Autres informations
Ordre religieux
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[2].

Biographie

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Il est prieur de l'abbaye cistercienne de Fontenay. Il est membre de plusieurs sociétés savantes, notamment la Société d'Agriculture d'Auch, l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon dont il est vice-président en 1798[3], la Société royale des sciences de Montpellier, et membre correspondant de l'Académie des sciences de Paris[4].

Le Gentil est l'auteur d'un mémoire sur la fermentation des vins, en réponse à un concours proposé par l'Académie de Montpellier, dont il obtient un accessit[2] :

  • Mémoire sur la question proposée par la Société Royale des Sciences de Montpellier au nom des États généraux de la province de Languedoc pour le sujet du prix de 1780 : « Déterminer, par un moyen fixe, simple et à la portée de tout cultivateur, le moment auquel le vin en fermentation dans la cuve aura acquis toute la force et toute la qualité dont il est susceptible », Montpellier, Jean Martel aîné, 1781[5]. L'ouvrage est republié à Paris en 1802[6].

Un mémoire sur le café lui est aussi attribué : Dissertation sur le café et sur les moyens propres à prévenir les effets qui résultent de sa préparation communément vicieuse ; & en rendre la boisson plus agréable & plus salutaire, Paris, 1787, 177 p.[7], mais les indications données sur le titre de l'ouvrage ne sont pas concordantes[8].

Publications

  • Procédé pour faire le vinaigre de petit lait, ou l'acide acéteux avec le petit lait, Dijon, imprimerie de Causse, 1787, 5 p.
  • Dissertation sur le caffe et sur les moyens propres à prévenir les effets qui résultent de sa préparation communément vicieuse; & en rendre la boisson plus agréable & plus salutaire, Paris, Impr. de Quillau, Faculté de Medécine, 1787.

Références

Références
  1. « Recherche « dom gentil » », sur Mnesys (consulté le )
  2. a et b Émile Peynaud, Le vin et les jours : ), Paris, Dunod, , 404 p. (ISBN 978-2-10-058183-2, lire en ligne), p. 116 et 281-283.
  3. « Annexes », Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, vol. 16,‎ , p. 285 (lire en ligne).
  4. Dominique Dinet, Religion et société : les Réguliers et la vie régionale dans les diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon (fin XVIe-fin XVIIIe siècles), Paris, Publications de la Sorbonne, , 950 p. (ISBN 2-85944-357-6, lire en ligne), p. 607.
  5. « Notice de l'ouvrage », sur Catalogue collectif de France.
  6. « Notice de l'ouvrage », sur Bibliothèque nationale de France.
  7. Lire en ligne sur Gallica
  8. « 10 ans d’acquisitions remarquables 2001/2010 », sur Bibliothèque municipale de Dijon.

Bibliographie

  • Dominique Dinet, « Monachisme et agronomie : Dom Le Gentil (1728-1800) », Les fruits de la récolte, études offertes à Jean-Michel Boehler rassemblées par Jean-François Chauvard et Isabelle Laboulais, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2007, p. 109-117.

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