Antonin Besson

Antonin Besson
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
BillyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
BillyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MagistratVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Antonin Besson, né le à Billy (Allier), commune où il est mort le [1], est un magistrat français[2],[3].

Biographie

Il est avocat à Moulins en 1922, docteur ès sciences politiques et économiques à Dijon en 1924. Il commence une carrière dans la magistrature comme substitut à Montluçon en 1927. Antonin Besson est nommé procureur de la République à Cusset en 1930.

Dans l'affaire Glozel il conclut, dans ses réquisitions, au non-fondé de l'accusation d'escroquerie portée par Félix Regnault président de la Société préhistorique française contre le musée créé par Émile Fradin, ce qui mènera à la prononciation d'un non-lieu en 1931[4].

Antonin Besson est nommé à Tulle en 1933, au tribunal de la Seine en 1934, avocat général à Lyon en 1940, avocat général à la cour d'appel de Paris en 1945, directeur des affaires criminelles et des grâces en 1946, conseiller à la Cour de cassation en 1948, procureur général de la Cour d'appel de Paris en 1949, procureur général près la Cour de cassation en 1951.

En 1949, il lance une nouvelle instruction dans l'affaire de l'assassinat de Robert Denoël. Celle-ci conclut qu'il est plus vraisemblable que l'éditeur soit mort non pas dans un guet-apens, mais dans un règlement de comptes à l'issue d'une discussion sur les lieux du drame où il se serait rendu à un rendez-vous qui aurait mal tourné pour lui.

En 1958, il contribue à la réforme judiciaire et à l'élaboration du nouveau code de procédure pénale.

Il est procureur général prés le Haut Tribunal militaire au moment du procès des généraux putschistes Maurice Challe et André Zeller.

Il est nommé conseiller du gouvernement pour les affaires judiciaires en , perdant son titre de procureur près la Cour de cassation. Le , est publiée, sans consultation d'Antonin Besson, une ordonnance aggravant fortement les dispositions d'une ordonnance du que celui-ci avait alors critiquée. Antonin Besson décide de partir prématurément[5].

Il est maire de Billy dans l'Allier entre 1956 et 1983.

En 1973, il publie chez Plon Le Mythe de la Justice.

Bibliographie

  • Le Destin d'une châtellenie Billy-en-Bourbonnais, Édition des Cahiers bourbonnais, 1968
  • Le Mythe de la Justice, Plon, 1973

Notes et références

  1. Archives de l'Allier, commune de Billy, acte de naissance no 11, année 1895 (avec mention marginale de décès)
  2. « Antonin Besson (1895-1985) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  3. André Touret, Destins d'Allier : 1945-2000, Nonette, Créer, impr. 2005, 351 p. (ISBN 2-84819-058-2, lire en ligne), p. 318.
  4. [PDF] museedeglozel
  5. edmond-michelet.blogspot.fr, janvier 2011

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • Pays-Bas
    • NUKAT
  • icône décorative Portail du droit français
  • icône décorative Portail de l’Allier et du Bourbonnais