Arbaciella elegans

Arbaciella elegans
Description de cette image, également commentée ci-après
Arbaciella elegans, dessin holotype par Mortensen.
Classification WoRMS
Règne Animalia
Embranchement Echinodermata
Sous-embr. Echinozoa
Classe Echinoidea
Sous-classe Euechinoidea
Infra-classe Carinacea
Super-ordre Echinacea
Ordre Arbacioida
Famille Arbaciidae

Espèce

Arbaciella elegans
Mortensen, 1910

Arbaciella elegans est une espèce d’oursin régulier de la famille des Arbaciidae. C'est un oursin minuscule et assez rare, que l'on trouve parfois, en profondeur et à l'abri de la lumière. Il est signalé en Méditerranée, mais probablement à tort.

Description

Photographies anciennes.

Ce sont des oursins réguliers minuscules, dont le test (coquille) atteint 7 mm de diamètre (mais ils sont matures dès 4,5 cm). Ils ne portent de longues radioles (piquants) que sur la périphérie, partant de la face orale, de section triangulaire. Le test est hémisphérique et très écrasé, avec une face orale plane et une face aborale bombée. Les radioles primaires sont aplaties mais pointues, et de section triangulaire ; elles ne dépassent pas 2 mm[1],[2].

C'est une espèce très cryptique, et relativement rare, d'autant plus que la confusion avec des juvéniles d'Arbacia lixula est aisée et fréquente ; cependant ceux-ci ont des piquants de section ronde[2].

Habitat et répartition

Cette espèce est présente sur les côtes ouest-africaines (l'holotype vient du Gabon). C'est une espèce sciaphile, qui fuit la lumière ; on la trouve de la surface à 70 m de profondeur, mais surtout au-delà des 10 m[2].

Cette espèce est signalée en Méditerranée occidentale, notamment sur les côtes françaises : il s'agit cependant probablement d'une confusion avec des juvéniles de l'Oursin noir Arbacia lixula[3].

Écologie et comportement

C'est une espèce extrêmement cryptique, et rarement observée (et encore plus rarement identifiée avec précision). Elle se nourrit principalement d'algues, qu'elle broute sur le substrat au moyen de sa puissante mâchoire, appelée « lanterne d'Aristote »[2].

La reproduction est gonochorique, et mâles et femelles relâchent leurs gamètes en même temps grâce à un signal phéromonal, en pleine eau, où œufs puis larves vont évoluer parmi le plancton pendant quelques semaines avant de se fixer[2].

Références

  • Hansson, H.G. (2001), « Echinodermata », dans Costello, M.J. et al. (Ed.) (2001). European register of marine species: a check-list of the marine species in Europe and a bibliography of guides to their identification, Collection « Patrimoines Naturels », 50: p. 336–351.
  • (en) Barnes, Robert D., Invertebrate Zoology, Philadelphia, PA, Holt-Saunders International, , 4e éd. (ISBN 978-0-03-056747-6, LCCN 77016997), p. 980

Références taxinomiques

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Arbaciella elegans, sur Wikimedia Commons
  • Arbaciella elegans, sur Wikispecies
  • (en) Référence WoRMS : espèce Arbaciella elegans Mortensen, 1910
  • (fr) Référence SeaLifeBase : espèce Arbaciella elegans Mortensen, 1910 (+ noms communs)
  • (en) Référence Catalogue of Life : Arbaciella elegans Mortensen, 1910 (consulté le )
  • (en) Référence Animal Diversity Web : Arbaciella elegans
  • (fr) Référence DORIS : espèce Arbaciella elegans
  • (en) Référence NCBI : Arbaciella elegans (taxons inclus)

Notes

  1. (en) « Arbaciella », sur le site du Natural History Museum
  2. a b c d et e DORIS, consulté le 13 janvier 2014
  3. (en) Frédéric Ducarme, « Black sea urchin », sur iNaturalist, .
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