Aven des Quatre

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Aven des Quatre

Localisation
Coordonnées	43° 59′ 27″ N, 5° 40′ 07″ E
Pays	France
Département	Alpes-de-Haute-Provence
Massif	Monts de Vaucluse
Localité voisine	Revest-des-Brousses

Caractéristiques
Type	Calcaire
Altitude de l'entrée	678 m
Longueur connue	250 m
Période de formation	Aptien

Localisation sur la carte des Alpes-de-Haute-Provence

Localisation sur la carte de Provence-Alpes-Côte d'Azur

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L'aven des Quatre est un gouffre de la commune de Revest-des-Brousses dans les monts de Vaucluse, département des Alpes-de-Haute-Provence.

Spéléométrie

La dénivellation de la cavité est de 205 m, pour un développement^{[N 1]} d'environ 250 m^[1].

Géologie

La cavité s'ouvre dans les calcaires de l'Aptien.

Histoire des explorations

L'aven est découvert le 13 mai 1978 par quatre membres du Spéléo Club de Manosque et est exploré jusqu'à -56 m^{[N 2]}. En 1979, l’exploration est reprise par le groupe de l’école de Métier (EDM) de Sainte-Tulle encadré par André Languille. Une série de désobstructions permet d’atteindre la cote -111. Jean-Paul Granier et André Languille du Groupe oraisonais de recherches souterraines (GORS) franchissent le méandre de l’Angoisse. En 1980, une équipe, composée de Pierre Bévengut et André Languille, atteint le siphon terminal à -196 qui est plongé en apnée par André Languille, mais sans trouver de suite. Les 24, 25 et 26 octobre 1987, le siphon est plongé par Fred Bernard^[2], plongeur au Centre de Recherches et de plongées souterraines (CRPS) de Marseille qui en atteint le fond à -9 m sous la surface de l'eau.

Bibliographie

Parein René & Languille André (1981) - La Haute Provence souterraine. Contribution à l’étude spéléologique du bassin d’alimentation présumé de la fontaine de Vaucluse. Chez les auteurs, 422 p.
Parein René (1990) – Guide spéléo des Monts de Vaucluse. Chez l’auteur, 96 p.

Notes et références

Notes

↑ En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.
↑ En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.

Références

↑ Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27,‎ 2004, p. 160 (ISSN 0249-0544).
↑ Parein René (1990) – Guide spéléo des Monts de Vaucluse. Chez l’auteur, 96 p.