Boulevard Zéphirin-Camélinat

Boulevard Zéphirin-Camélinat
Image illustrative de l’article Boulevard Zéphirin-Camélinat
Rue Croix-des-Vignes et boulevard circulaire d'Épinay, aujourd'hui Zéphirin-Camélinat.
Situation
Coordonnées 48° 55′ 43″ nord, 2° 17′ 58″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Gennevilliers
Début Rue Louis-Calmel
Fin Avenue Laurent-Cély
Morphologie
Type Boulevard
Histoire
Anciens noms Boulevard circulaire d'Épinay
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
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Boulevard Zéphirin-Camélinat
Géolocalisation sur la carte : France
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Boulevard Zéphirin-Camélinat
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Boulevard Zéphirin-Camélinat
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Le boulevard Zéphirin-Camélinat est une voie de communication située à Gennevilliers.

Situation et accès

Ce boulevard orienté sud-ouest-nord-est commence au croisement de la rue Jean-Jaurès et de l'avenue Gabriel-Péri, dans le prolongement de la rue Louis-Calmel (anciennement chemin de La Garenne-Colombes à Gennevilliers[1]).

Autrefois, y circulait la ligne de tramway 66 Colombes – Clignancourt[2].

Origine du nom

Cette voie a été nommée en l'honneur de Zéphirin Camélinat, syndicaliste et homme politique français.

Historique

En 1905, l’entreprise Carbone Lorraine souhaite déménager de ses locaux du 33 rue de Lorraine à Levallois-Perret.

Un jour de l’été 1912, le neveu de Willy Blumenthal, dirigeant de la société, repère à Gennevilliers, une grande propriété à l’abandon. Cette parcelle de terrain, appelée Le Clos Griffon, est une exploitation agricole qui fait partie de l’ancien domaine du château de Gennevilliers, qui avait appartenu au duc de Richelieu[3].

En 1913, la société acquiert les sept hectares de cette exploitation appelée ferme Biron, située Clos Griffon, à l’angle du boulevard Zéphirin-Camélinat et de la rue Jean-Jaurès[4].

Elle s'y installe en 1914, et un premier bâtiment est construit.

En 1956, l’entreprise cède à la ville une parcelle de ce terrain. C'est à cet endroit que se dresse le monument de la Résistance.

En 1936, les laboratoires Mauchant, spécialisés dans les produits pharmaceutiques et le talc pour bébés s’installent 22 boulevard circulaire d’Épinay[5], puis s'agrandit en 1960[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. Planimètre des villes de Colombes, Courbevoie, Asnières, Bois-Colombes, La Garenne-Colombes, Société générale des plans indicateurs. Cartographe, Paris, 1930.
  2. Asnières-Place Voltaire—St Ouen-Mairie.
  3. Du charbon noir à la matière grise, GenMag n°251, octobre 2014.
  4. De Levallois à Gennevilliers, du Carbone au Carbone-Lorraine.
  5. Le timbre comme support publicitaire pharmaceutique, Philippe Mereau
  6. Gennevilliers.
  7. Monument commémoratif de la Résistance, Gennevilliers.
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