Casemate du Seelberg Est

Casemate du Seelberg Est
Vue d'ensemble de la casemate du Seelberg Est.
Vue d'ensemble de la casemate du Seelberg Est.

Type d'ouvrage Casemate d'infanterie
Secteur
└─ sous-secteur
secteur fortifié de Rohrbach
└─ sous-secteur du Légeret
Année de construction 1932
Régiment 153e RIF
Nombre de blocs 1
Type d'entrée(s) Entrée par un bloc (casemate)
Effectifs ?
Coordonnées 49° 03′ 44″ nord, 7° 19′ 32″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Casemate du Seelberg Est
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Casemate du Seelberg Est
Géolocalisation sur la carte : Moselle
(Voir situation sur carte : Moselle)
Casemate du Seelberg Est
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La casemate du Seelberg Est est une casemate d'intervalle CORF de la ligne Maginot, située sur la commune de Petit-Réderching, dans le département de la Moselle.

Position sur la ligne

Faisant partie du sous-secteur du Légeret, dans le secteur fortifié de Rohrbach, les casemates du Seelberg Ouest et du Seelberg Est sont intégrées à la « ligne principale de résistance » entre la casemate de Petit-Réderching Est à l'ouest et celle du Judenhof à l'est, le tout couvert par l'artillerie de l'ouvrage du Simserhof plus à l'est[1].

Description

Le couple de casemates du Seelberg sont en fait deux blocs d'infanterie d'un ouvrage inachevé faute de crédits : l'ouvrage du Seelberg. Le deux casemates ne sont pas reliées, mais ont chacun un escalier en puits, celle de l'Ouest se terminant en cul-de-sac, celle de l'Est avec une amorce de galerie[2]. Elles sont aménagées de part et d'autre de la cote 362, le sommet d'une croupe dominant tout le nord-est de la commune de Petit-Réderching, Seelberg Ouest à 355 m d'altitude, Seelberg Est à 359 m.

La Seelberg Est est une casemate simple du modèle « nouveaux fronts » (modèle 1930), dont l'armement principal devait tirer en flanquement le long de la ligne, vers l'est. Elle est donc équipée en façade avec deux créneaux de tir cuirassés sous béton, l'un pour un jumelage de mitrailleuses (qui peut être remplacé par un antichar de 47 mm : JM/AC 47), l'autre uniquement pour un second jumelage de mitrailleuses[3].

La protection rapprochée était confiée à des créneaux pour fusil-mitrailleurs et à des goulottes lance-grenades, avec en toiture une « cloche pour guetteur et fusil-mitrailleur » (cloches GFM type A). L'étage inférieur, en sous-sol, abritait un groupe électrogène et le système de ventilation et de filtrage (en cas d'alerte au gaz).

Histoire

Article connexe : Histoire de la ligne Maginot.
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État actuel

À l’abandon.

Notes et références

  1. Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 246 p. (ISBN 2-913903-88-6), p. 123.
  2. « Les casemates du Seelberg Ouest et Est », sur alsacemaginot.com.
  3. « Casemate du Seelberg-Ouest », sur lignemaginot.com.

Articles connexes

v · m
Commission d'organisation des régions fortifiées
Secteurs
Troupes de forteresse
Constructions
Histoire de la ligne Maginot
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