Charles Brunet

Charles Brunet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
Rue Soufflot (5e arrondissement de Paris)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Rue SoufflotVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
BibliographeVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Victor Langlois (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Charles Brunet, né le à Paris et mort le à Paris 5e, est un bibliographe français.

Biographie

En 1832, Brunet faisait partie de la garde nationale de Paris. Il a été l’un des premiers à marcher à l’assaut des barricades élevées aux abords du cloître Saint-Merry, par les insurgés des 5 et 6 juin. Grièvement blessé à la jambe, il a obtenu, pour sa conduite, la croix de la Légion d'honneur[1].

Un an après avoir épousé, le , mademoiselle Roche, fille d’un chef d’escadron d’état-major, il devint avocat. En 1839, il a renoncé à cette carrière pour entrer au ministère de l’Intérieur, division des prisons, où, après avoir franchi en trois ans les grades inférieurs, il a été successivement nommé sous-chef, puis chargé de diriger le premier bureau, directeur adjoint des régies, inspecteur général des prisons, et, enfin, chef de bureau titulaire en 1852[2].

Ayant le gout de la littérature française de la Renaissance, il a édité de nombreuses œuvres dans la bibliothèque elzévirienne fondée par Pierre Jannet[2].

Au moment de son décès, il terminait l’Amadis Jamyn, et préparait une Bibliographie de la Ville de Paris, ouvrage immense de recherches et d’érudition, nécessitant encore plusieurs années de soins assidus[2].

Sa fille avait épousé, en 1859, l’orientaliste dieppois Victor Langlois. Ayant pris sa retraite en février 1870, il se consacrait tout entier à l’éducation de son petit-fils, jusqu’au jour où, frappé dans la rue d’une attaque d’apoplexie, il a été ramené mourant au milieu de ses enfants, avant de mourir, quelques jours plus tard[2].

Éditions

  • Jean d’Arras, la Mélusine, Paris, Jannet, 1854, in-18.
  • Li Romans de Dolopathos, Paris, Jannet, 1856, in-18.
  • Le Père Duchesne, d’Hébert, Paris, France, 1859, in-12.
  • Marat dit l’Ami du Peuple, Paris, Poulet-Malassis, 1862, in-12.
  • Le Moulin, comédie du XVIIIe siècle, Turin, Gay, 1870, in-12.
  • Un recueil de pièces rares et facétieuses anciennes et modernes, en vers et en prose, remises en lumière pour l’esbattement des pantuagruelistes, avec le concours d’un bibliophile (reproduisant, avec des additions piquantes et nombreuses, la plus grande partie du recueil de Caron.) Paris, A. Barraud, 1872-1873, 4 vol. in-8.
  • Monument du costume du XVIIIe siècle, Paris, Willem, 1876, in-f°.
  • Histoire des mœurs et du costume des Français au XVIIIe siècle, Paris, Willem, 1878, in-f°.

Notes et références

  1. Archives de Paris, « Acte de décès n° 1881 », sur État-civil de Paris, (consulté le ), p. 18/31.
  2. a b c et d Prosper Blanchemain, « Charles Brunet », dans Amadis Jamyn, Œuvres poétiques de Amadis Jamyn, t. 2, Willem, , 321 p. (lire en ligne), p. 309-6.

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • La France savante
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