Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen)

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Charles X
Illustration.
Portrait de Charles de Bourbon, dit Charles X, château de Beauregard, galerie des illustres, XVIIe siècle.
Titre
Roi de France
(contesté, reconnu par la Ligue catholique)

(9 mois et 7 jours)
Couronnement
(proclamation par le parlement de Paris)
Prédécesseur Henri III
Successeur Charles XI
Biographie
Dynastie Maison de Bourbon, de la branche cadette des Bourbon-Vendôme
Nom de naissance Charles de Bourbon
Date de naissance
Lieu de naissance La Ferté-sous-Jouarre (France)
Date de décès (à 66 ans)
Lieu de décès Fontenay-le-Comte (France)
Sépulture Église de la chartreuse Notre-Dame de Bonne-Espérance
Père Charles de Bourbon,
duc de Vendôme
Mère Françoise d'Alençon
Fratrie Marie de Bourbon
Marguerite de Bourbon
Antoine de Bourbon,
roi de Navarre
François de Bourbon,
comte d'Enghien
Jean de Bourbon,
comte de Soissons
Louis de Bourbon,
prince de Condé
Héritier Charles de Bourbon
Religion Catholicisme

Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen)
Monarques de France
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Charles Ier de Bourbon, cardinal de Vendôme, né le au château de La Fère et mort le à Fontenay-le-Comte, est un prince du sang de la maison de Bourbon, reconnu roi de France sous le nom de « Charles X » en 1589 par le parti ligueur à la place de son neveu, Henri III de Navarre devenu Henri IV, chef du parti protestant.

Au cours de sa carrière ecclésiastique, l'accumulation des bénéfices (il est devenu abbé commendataire de plus de vingt abbayes) fait de lui un des plus riches princes d'Europe[1].

Bien que dénué de caractère et d'intelligence, il fut en tant que prince de sang un personnage important des guerres de religion. Après la mort de François d'Anjou, le frère et héritier du roi Henri III, la Ligue fait du cardinal son candidat à la succession à la place de son neveu, le protestant Henri de Navarre. Lors des États généraux de 1588 à Blois, il est arrêté sur l'ordre d'Henri III, alors hostile à la Ligue. À la mort de ce dernier, assassiné en 1589, le cardinal est reconnu roi par les ligueurs. Le 5 mars 1590, il est proclamé roi par les parlementaires parisiens ralliés à la Ligue, mais il meurt deux mois plus tard à l'âge de soixante-six ans.

Biographie

Famille

Il est le troisième fils survivant de Charles IV, duc de Vendôme, et de son épouse Françoise d'Alençon, duchesse de Beaumont.

Ses deux frères aînés sont Antoine (1518-1562), futur roi de Navarre et François (1519-1546), comte d'Enghien. À la mort sans descendance de François, il se retrouve quatrième dans l'ordre de succession au trône de France[2] ainsi que second prince de sang. En effet, Antoine, puis son fils Henri, sont mieux placés que lui dans l'ordre légal de succession (primogéniture mâle) (ils sont, successivement, « premier prince du sang »).

Il est également le neveu du cardinal Louis de Bourbon-Vendôme et l'oncle du cardinal Charles II de Bourbon[1].

Il aurait eu un fils illégitime, Nicolas Poulain[1].

Formation

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Carrière ecclésiastique

Premières fonctions

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Il débute comme clerc à la cathédrale de Meaux.

Élu évêque de Nevers le , il est transféré à Saintes le .

Il résigne le siège de Nevers le .

Il devient à 15 ans en 1548 le second abbé commendataire de l’abbaye de la Trinité de Vendôme

Période du cardinalat (à partir de 1550)

Il est créé cardinal lors du consistoire tenu le par le pape Paul III, recevant le titre cardinalice de San Sisto le . Il participe au conclave de 1549-1550 qui élit le pape Jules III[1].

Il résigne le siège de Saintes le [1].

À la suite de la mort de Martin de Saint-André (mars 1546), il est nommé administrateur du diocèse de Carcassonne, fonction qu'il occupe du au (il le redevient après la mort de François de Faucon du à 1567).

Le , il devient archevêque de Rouen[1] À ce titre le cardinal de Vendôme reçu le roi et sa cour, pour un festin, dans le palais abbatiale de l'abbaye Saint-Ouen lors de l'entrée triomphale du monarque dans la ville à la suite de la prise de Boulogne-sur-Mer[3].

Il participe aux conclaves de 1555 qui élisent les papes Marcel II, puis Paul IV[1].

Il ne participe pas au conclave de 1559 qui élit le pape Pie IV. Le , il devient cardinal de San Crisogono[1].

Il ne participe pas au conclave de 1565-1566 qui élit le pape Pie V.

Le , il administre l'évêché de Beauvais, fonction qu'il résigne le , par échange avec Nicolas Fumée, abbé de la Couture.

Il ne participe pas au conclave de 1572 qui élit Grégoire XIII.

Il ne participe pas au conclave de 1585 qui élit Sixte V[1].

Abbé commendataire

En 1550, il est nommé abbé commendataire de l'abbaye Saint-Ouen de Rouen.

De 1556 à 1558, il est abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet[4], de l'abbaye de Corbie à partir de 1557[1] et de l'abbaye de Saint-Wandrille de 1569 à 1578, ainsi que de l'abbaye de Bourgueil[5], de l'Abbaye de Jumièges en 1574.

À partir de 1562, il est abbé commendataire de Saint-Germain-des-Prés[1].

L'homme politique

Rôle politique général

En 1551, il est nommé lieutenant-général du gouvernement de Paris et d’Île-de-France[pas clair][1].

Il participe aux États généraux de 1560, tenus à Orléans.

Il accompagne en 1565 le roi Charles IX dans son voyage à Bayonne. Il devient cette année légat du pape à Avignon.

En tant qu'administrateur[pas clair] du diocèse de Beauvais (1569), il devient comte et pair de France.

En 1573, des laïcs auraient voulu abolir les privilèges universitaires[pas clair], mais, selon Julien Beré, l'intervention du cardinal de Bourbon sauvegarde ces droits. Le prélat, en dépit de son titre de conservateur apostolique des privilèges universitaires n'était néanmoins qu'un protecteur fort tiède[6].

En 1580, il préside l'assemblée du clergé de France tenue à Melun, et en 1581, le concile de Rouen[réf. nécessaire].

Le chef des « Bourbon catholiques »

Charles Ier de Bourbon
Image illustrative de l’article Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen)
Portrait de Charles Ier de Bourbon.
Biographie
Naissance
Château de La Fère
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Père Charles IV de Bourbon
Mère Françoise d'Alençon
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît
Décès (à 66 ans)
Fontenay-le-Comte
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

Par S.S. le pape Paul III
Titre cardinalice Cardinal-diacre :
de « S. Sisto »
de « S. Crisogono »
Évêque de l'Église catholique
Administrateur de Beauvais
(« Évêque-comte de Beauvais et pair de France »)
Précédent Odet de Coligny Nicolas Fumée Suivant
Administrateur de Carcassonne
[réf. à confirmer][7]
Précédent François de Faucon Vitellozzo Vitelli Suivant
Archevêque de Rouen
Primat de Normandie
Précédent Georges II d'Amboise Charles II de Bourbon Suivant
Évêque de Nantes
Précédent Jean de Lorraine Antoine de Créquy Suivant
Administrateur de Carcassonne
Précédent Martin de Saint-André François de Faucon Suivant
Évêque de Saintes
Précédent Julien Sodérini Tristan de Bizet Suivant
Évêque de Nevers
Précédent Jacques d'Albret Jacques Spifame de Brou Suivant
Autres fonctions
Fonction religieuse
Légat pontifical à Avignon

Blason
Auctor ego audendi
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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Alors que beaucoup de ses proches, notamment ses frères Antoine et Louis, sont convertis au protestantisme, il soutient la lutte contre la nouvelle religion, en général et dans sa famille. Il y parvient partiellement avec son frère Antoine, et après le massacre de la Saint-Barthélemy avec ses neveux, les fils cadets du prince de Condé et Henri de Navarre (convertis sous la menace).

Mais il a toujours à cœur la défense des intérêts politiques des Bourbons face aux maisons rivales des Guise et des Montmorency. À la cour, sa position est donc difficile.

Lorsque, en 1560, son frère Louis Ier de Bourbon-Condé est arrêté sur l'ordre (personnel) de François II, il se jette en larmes[réf. nécessaire] au pied du roi pour implorer sa clémence.

Assidu à la vie de cour, il est du fait de son statut de prince du sang toujours placé au premier rang des grandes cérémonies. Sa présence au sein du conseil royal est un gage de légitimité pour un gouvernement en manque de reconnaissance.

Comme les autres Bourbon catholiques (Montpensier et La Roche-sur-Yon), c'est un familier de la reine Catherine. Homme faible et réputé simple d'esprit, la reine-mère se plaît à l'utiliser. Elle l'emmène souvent dans ses voyages, notamment pour servir de contact privilégié avec les princes révoltés de sa famille.

Rôle dans les guerres de religion de 1562 à 1584

Le palais que le cardinal de Bourbon se fit construire à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés (Paris).
Panneau Histoire de Paris
« Lycée Charlemagne »

Il assiste au colloque de Poissy en 1561, organisé par le chancelier Michel de L'Hospital.

Le , c'est lui qui unit Henri de Navarre et Marguerite de Valois à Notre-Dame de Paris, événement dont la suite non prévue est le massacre de la Saint-Barthélemy le 24 août. Henri échappe au massacre, au prix d'une abjuration du protestantisme.

Il est le premier commandeur de l’ordre du Saint-Esprit, lors de la première promotion du .

Le , il sacre [7] archevêque-duc de Reims Louis II de Lorraine, cardinal de Guise. La même année il offre aux Jésuites l'hôtel de La Rochepot, qui y aménagent leur maison professe dite « couvent des Grands Jésuites »[8].

Le candidat de la Ligue catholique au trône (1584-1589)

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En 1584, à la suite de la mort de l'héritier présomptif François, duc d'Anjou, les ligueurs, excluant de la succession tous les protestants, nommément Henri III de Navarre, héritier présomptif selon la loi successorale, considèrent Charles de Bourbon comme le successeur légitime du roi de France Henri III.

En 1588, lors de la seconde assemblée des États généraux tenus à Blois, Henri III le fait arrêter après avoir organisé l'assassinat du duc de Guise, chef de la Ligue catholique. Il est emprisonné d'abord à Amboise avec les autres princes ligueurs, mais, craignant une trahison de son gardien le baron de Laugnac, alors que l'armée ligueuse avance vers Orléans, Henri III le fait transférer à Chinon[9].

« Charles X » (1589-1590)

Après l'assassinat d'Henri III par le moine catholique Jacques Clément en 1589, le conseil de la Ligue, dont fait partie Charles de Mayenne, le reconnaît comme roi de France sous le nom de Charles X[10]. A cette date, il est toujours détenu à Chinon. Le 3 septembre, il est cédé par le gouverneur de la place au chef protestant Philippe Duplessis-Mornay qui l'emmène à Maillezais, puis à Fontenay-le-Comte, en territoire huguenot.

Dans un premier temps, le conseil de la Ligue a demandé au Parlement de Paris de ne pas le proclamer roi de France, de peur que s'il venait à mourir, les Bourbon ne se prévalent de cette reconnaissance pour réclamer le trône[10]. C'est seulement le que le Parlement de Paris rend un jugement qui le reconnaît comme roi de France légitime[1]. Mais, depuis le château de Fontenay-le-Comte, il envoie une lettre à son neveu Henri IV qu'il reconnaît comme roi légitime.

Il meurt le . Ses cendres reposent dans le tombeau familial de l'église de la chartreuse Notre-Dame de Bonne-Espérance qu'il a fondée en 1553. Cet établissement ayant été détruit par le feu en 1764, la dalle de marbre qui recouvrait son tombeau a été transférée à l'église Saint-Georges d'Aubevoye où elle est visible de nos jours.

Les monnaies « Charles X » de 1590

À partir sa proclamation par le Parlement, ses partisans font battre monnaie à son nom, notamment des écus d'or, des quarts et des huitièmes d'écus d'argent.

La légende en latin de ces monnaies est, selon la tradition : Charles roi des Français par la grâce de Dieu[11].

Lors de travaux de terrassement dans l'ancienne montagne de Vaux-le-Pénil, en 1885, des ouvriers ont retrouvé un double tournois à l'effigie de Charles X, roi de France et de Navarre : des ligueurs ont en effet séjourné dans les environs de Melun en 1590[12].

  • Écu d'or au soleil frappé en 1595 au nom de Charles X
    Écu d'or au soleil frappé en 1595 au nom de Charles X
  • Écu d'or au soleil frappé en 1595 revers
    Écu d'or au soleil frappé en 1595 revers

Héraldique et devise

Le cardinal portait d'azur, à trois fleurs de lys d'or, au bâton péri en bande de gueules[13],[14]

Il avait pour devise : « Auctor ego audendi » (« Je me porte garant de ton audace »), formule prononcée (au féminin) par la déesse Junon, dans l'Énéide, de Virgile (Livre XII, v. 159). On peut aussi traduire, plus littéralement, le texte original, par : « Je suis l'auteur de ce qui est à oser ».

Ascendance

Ascendance de Charles Ier de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Jean Ier de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
16. Louis Ier de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Catherine de Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
8 Jean VIII de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Guy XIII de Laval
 
 
 
 
 
 
 
17. Jeanne de Laval
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Anne de Laval
 
 
 
 
 
 
 
4. François de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Pierre Ier de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
18. Louis de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. Jeanne de Craon
 
 
 
 
 
 
 
9. Isabelle de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Ferry VII de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
19. Marguerite de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Jeanne d'Herbeillers de Lannoy
 
 
 
 
 
 
 
2. Charles IV de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Pierre Ier de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
20. Louis de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Marguerite des Baux
 
 
 
 
 
 
 
10. Pierre II de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Robert de Marle
 
 
 
 
 
 
 
21. Jeanne de Marle
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Jeanne de Béthune
 
 
 
 
 
 
 
5. Marie de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. Amédée VIII de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
22. Louis Ier de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. Marie de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
11. Marguerite de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Janus de Chypre
 
 
 
 
 
 
 
23. Anne de Lusignan
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Charlotte de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
1. Charles Ier de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. Pierre II d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
24. Jean Ier d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Marie Chamaillard
 
 
 
 
 
 
 
12. Jean II d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Jean IV de Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
25. Marie de Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Jeanne de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
6. René d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Bernard VII d'Armagnac
 
 
 
 
 
 
 
26. Jean IV d'Armagnac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Bonne de Berry
 
 
 
 
 
 
 
13. Marie d'Armagnac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Charles III de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
27. Isabelle de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Éléonore de Castille
 
 
 
 
 
 
 
3. Françoise d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Ferry Ier de Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
28. Antoine de Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Marguerite de Joinville
 
 
 
 
 
 
 
14. Ferry II de Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Jean VII d'Harcourt
 
 
 
 
 
 
 
29. Marie d'Harcourt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Marie d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
7. Marguerite de Lorraine-Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Louis II d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
30. René d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Yolande d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
15. Yolande d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. Charles II de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
31. Isabelle Ire de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Marguerite du Palatinat
 
 
 
 
 
 
 

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k l et m The Cardinals of the Holy Roman Church: Consistory of January 9, 1548 (XI).
  2. Après le dauphin, futur Henri II; le fils de celui-ci, le futur François II ainsi que son frère Antoine.
  3. Didier Le Fur, Henri II, coll. « Tallandier », , 624 p. (ISBN 978-2-84734-297-0, lire en ligne), p315.
  4. Liste des abbés du Tronchet.
  5. Revue de l'Anjou et de Maine et Loire, p. 132.
  6. La faiblesse du cardinal de Bourbon est connue par toute l'histoire, il entra si peu dans les vues de l'Université dont il étoit protecteur par sa charge qu'il reçut dans ce temps-là même et lui envoya une requête des jésuites. Jean-Baptiste-Louis Crevier, Histoire de l'Université de Paris, t. VI, p. 299.. Or, les jésuites étaient alors en guerre avec l'Université.
  7. a et b Cheney 1996.
  8. Aux Arch. nat., cote MC/ET/CXXII/307, on peut lire le marché de cinq pages passé le 12 mai 1584, entre lui et un drapier de Paris, pour la fourniture d'habits, pendant neuf ans, aux "paiges et lacquais " du cardinal.
  9. Nicolas Le Roux, Un régicide au nom de Dieu : l'assassinat d'Henri III, 1er août 1589, Paris, Gallimard, coll. « Les journées qui ont fait la France », 2006, p. 217.
  10. a et b Nicolas Le Roux, Un régicide au nom de Dieu : l'assassinat d'Henri III, 1er août 1589, p. 308.
  11. Gildas Salaün, « Charles X de la Ligue, le Roi oublié », Monnaie magazine,‎ , p. 44-49 (ISSN 1626-6145)
  12. « Chronique du département - Numismatique » (information reprise de L'Indépendant de Seine-et-Marne), L'Éclaireur de l’arrondissement de Coulommiers, no 2130,‎ , p. 3/4 (lire en ligne Accès libre)
  13. Bunel 2010.
  14. Popoff 1996, p. 5.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen), sur Wikimedia Commons

Bibliographie

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  • Eugène Saulnier, Le rôle politique du cardinal de Bourbon (Charles X), 1523-1590, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, coll. « Bibliothèque de l'École des Hautes Études publiée sous les auspices du Ministère de l'Instruction publique, Sciences historiques et philologiques » (no 193), , V-324 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
  • (en) Frederic J. Baumgartner, « The Case for Charles X », The Sixteenth Century Journal, vol. 4, no 2,‎ , p. 87-98 (JSTOR 2539725).
  • Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X).
  • Arnaud Bunel, Armorial illustré des archevêques de Rouen, vol. 1.1, .

Articles connexes

Liens externes

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  • (en) David M. Cheney, « The Hierarchy of the Catholic Church », Charles Cardinal Bourbon de Vendôme, sur www.catholic-hierarchy.org, 1996-2012 (consulté le ).
  • (en) « The Cardinals of the Holy Roman Church », Bourbon-Vendôme, Charles II de (1523-1590), sur www.fiu.edu (consulté le ).

Chronologie

Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen)
Précédé par Suivi par
Charles Ier de Bourbon
Naissance : Décès :
Juan Álvarez y Alva de Toledo
Cardinal-prêtre de « San Sisto »
1549-1561
Philibert Babou de La Bourdaisière
Jean « VIII », cardinal de Lorraine
Abbé de Saint-Ouen de Rouen
1550-1590
Antoine Loffroy
Abbé d'Ourscamps
1556-1590
François « II » de Laval
Abbé de Notre-Dame du Tronchet
1556-1558
Louis Ier d'Espinay
Louis Ier de Bourbon, cardinal de Vendôme
Abbé de Saint-Pierre de Corbie
1558-1580
Louis II de Lorraine, cardinal de Guise
Jean de Bertrand
Cardinal-prêtre de « San Crisogono »
1561-1590
Domenico Pinelli
François « Ier » de Tournon
Abbé de Saint-Germain-des-Prés
1562-1590
Charles II, cardinal de Bourbon
Alexandre Farnèse
Légat pontifical à Avignon
1565-1585)
avec Georges d'Armagnac, colégat
(1585-1590)
(seul
Vacant
Gilles Hamon
Abbé de Saint-Méen
1567-1573
Pierre « III » de Ragane
Abbé de Saint-Lucien de Beauvais
1569-1590
Charles II, cardinal de Bourbon
Pierre « II » Gourreau
Abbé de Saint-Wandrille de Fontenelle
1569-1578
Gilles de Vaugirault
Jean de Montluc de Balagny
Abbé de Bourgueil
1583-1587
Jean de Montluc de Balagny
Royauté
François, duc d'Anjou
Héritier catholique du trône de France
1584-1590
François, prince de Conti
v · m
Évêques
Archevêques avant la création de la Normandie
Archevêques pendant le duché de Normandie
Archevêques de la conquête française à la Renaissance
Archevêques de la Renaissance à la Révolution
Évêques constitutionnels de la Seine-Inférieure
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