Charlotte-Rose-Émilie de Sainte-Amaranthe

Charlotte-Rose-Émilie de Sainte-Amaranthe
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 20 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charlotte-Rose-Émilie de SartineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Mère
Conjoint
Charles de SartineVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Antoine Raymond Jean-Gualbert Gabriel de Sartine (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Émilie de Sainte-Amaranthe, née Charlotte-Rose-Émilie Davasse de Saint-Amarand, parfois désignée sous son nom d'épouse, Madame de Sartine, née le à Paris où elle est morte guillotinée le 29 prairial an II (), est une salonnière française.

Biographie

Femme de l’ex-maître des requêtes Charles de Sartine, fils du ministre de la Police Antoine de Sartine, Émilie de Sainte-Amaranthe faisait partie du salon de jeux dit le « 50 » que tenait sa mère au no 50 des Arcades du Palais-Royal. Le comte de Tilly, dans ses Mémoires, parle longuement de cette belle jeune fille et de la tendre relation qui les unit...quelque temps.

Bien que mariée à Sartine en à Rouen, où la famille s’était réfugiée quand on massacrait à Paris, la jeune Émilie aimait en secret le chanteur François Elleviou. Au printemps 1793, Mme de Sartine se retira dans le château de Sucy-en-Brie que sa mère venait d’acquérir grâce aux fonds retirés du « 50 ».

Compromise dans le procès des Chemises rouges, Émilie de Sartine fut envoyée, à l’âge de vingt ans, avec sa mère Jeanne-Louise-Françoise de Sainte-Amaranthe, née en 1751 et son frère Louis de Sainte-Amaranthe, âgé de seize ans et demi, à la guillotine, place du Trône-Renversé, le 29 prairial an II ().

Elle aurait dit à sa mère, dans la charrette qui menait les condamnés à l’échafaud : « Regarde, maman. Est-ce gracieux, tous ces manteaux rouges ! Nous avons l’air de cardinaux ! ».

Références

  • Caroline Labaume, La Famille Sainte-Amaranthe, ou le règne de la terreur, Paris, Corbet aîné, 1827.
  • Henri d'Alméras, Émilie de Sainte-Amaranthe. Les chemises rouges. Le demi-monde sous la Terreur, Paris, Société française d’imprimerie et de librairie, 1904.
  • Maurice Duplay, Mesdames de Sainte-Amaranthe, Paris, S.E.P.F.E., 1960.
  • Armandine Rolland, La Famille Sainte-Amaranthe, Paris, V. Goupy, 1864.
  • Gosselin Lenotre, Le jardin de Picpus, Les amis de l’oratoire et du cimetière de Picpus, 1989.

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