Chartreuse du Val-Sainte-Marguerite de Bâle

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Chartreuse du Val-Sainte-Marguerite
Domus Sanctæ Margaritæ
Chartreuse du Val-Sainte-Marguerite
Chartreuse du Val-Sainte-Marguerite
Existence et aspect du monastère
Nom local Kartause St. Margarethental
Identité ecclésiale
Culte Catholique
Diocèse Bâle
Présentation monastique
Fondateur Jakob Zibol
Ordre Chartreux
Province cartusienne Rhin
Historique
Date(s) de la fondation 1401
1407 (incorporation à l'ordre)
Personnes évoquées Jean Heynlin
Johann Amerbach
Fermeture 1529
Architecture
Protection Bien culturel d'importance nationale
Localisation
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
canton Bâle-Ville
Commune Bâle
Coordonnées 47° 33′ 30″ nord, 7° 35′ 47″ est
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Chartreuse du Val-Sainte-Marguerite Domus Sanctæ Margaritæ
Chartreuse du Val-Sainte-Marguerite
Domus Sanctæ Margaritæ
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La Chartreuse du Val-Sainte-Marguerite était un établissement monastique regroupant une communauté de Chartreux entre 1401 et 1529. L'édifice fut fondé en 1401 à Bâle, en Suisse.

Histoire

Archibald, évêque de Bâle[Qui ?], commence cette fondation en 1295, mais sa mort et les guerres arrêtent les travaux[1].

La chartreuse du Val-Sainte-Marguerite est fondée en 1401 par le banquier Jakob Zibol (de), dans un faubourg de la ville, dans une ancienne résidence de l’évêque de Constance, appelée Bischofshof, située au Petit-Bâle (Klein Basel), sur la rive droite du Rhin. Le 8 février 1403, Marquard de Randelle, évêque de Constance, donne son accord à la fondation et lui donne le nom Val-Sainte-Marguerite. La petite communauté s'installe provisoirement dans l'ancienne curie épiscopale[2].

Les constructions commencent en 1406. Elle est incorporée à l'ordre des chartreux en 1407. L’église est consacrée en 1416. Le Val-Sainte-Marguerite est le rendez-vous des pères du concile de Bâle (1431-1437). La duchesse Isabelle de Bourgogne (1438) et le cardinal Niccolò Albergati sont parmi les nombreux bienfaiteurs qui dotent les cellules[2].

Les chartreux ont de nombreux soutiens, en particulier de la famille Amerbach (de) et d'autres citoyens respectés. Le monastère à un impact majeur dans les domaines intellectuels et scientifiques. Il a sa propre bibliothèque. Johann Heynlin, théologien et imprimeur, se retire, en 1487, avec sa bibliothèque personnelle[note 1] à la chartreuse et y meurt en 1496 [3]. Johann Amerbach, imprimeur, entretient des relations avec la chartreuse, accède à la bibliothèque qu'il enrichit en retour d'éditions sorties de ses presses, il est enterré dans le monastère. Le recrutement est très brillant dans les milieux universitaires.

À partir de 1529, la ville passe à la Réforme. La maison ne pouvant recevoir de novices, les moines doivent céder leurs biens à la ville, qui s’en empare à la mort du dernier d’entre eux, Thomas Kresszi, en 1564.

Sa bibliothèque (2737 volumes) parvient presque intacte à l'université de Bâle en 1592.

En 1669, on démolit une partie de l'édifice qui devient un orphelinat et en 1776, les cellules sont démolies. L'église est demeurée intacte est sert pour le culte protestant[2].

Prieurs

Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs[2].

  • Winand Steinbeck, d'abord recteur, devient le premier prieur.
  • Arnoldi (†1487).
  • Jacques Louber.
  • Jérôme Zsckekenburlin.

Notes et références

Notes

  1. Collection de 283 livres dont beaucoup sont conservés actuellement à la Bibliothèque universitaire de Bâle.

Références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Kloster St. Margarethental » (voir la liste des auteurs).
  1. Lefebvre 1883.
  2. a b c et d Anonyme 1919.
  3. Johannes Amerbach (1441?-1513) sur biblissima.fr.

Bibliographie

  • Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 331.
  • Anonyme, Maisons de l'Ordre des Chartreux : Vues et notices, t. 4, Parminster, Sussex, Chartreuse de Saint-Hugues, , 318 p. (lire en ligne), p. 95-97. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Veronika Gerz-Von Büren, La tradition de l'oeuvre de Jean Gerson chez les Chartreux : la chartreuse de Bâle, Paris, Éditions du C.N.R.S, , 149 p. (présentation en ligne).
  • Rapp, F., « Les chartreuses et les villes : le cas de Bâle. », Les moines dans la ville. Amiens, Cahmer, 1996. [présentation en ligne]
  • (de) Sönke Lorenz (de), Oliver Auge, Robert Zagolla: Bücher, Bibliotheken und Schriftkultur der Kartäuser: Festgabe zum 65. Geburtstag von Edward Potkowski. Steiner Verlag, 2002, p. 21.
  • B. Andenmatten, Les Chartreux en Suisse (Helvetia Sacra III/4), Bâle, 2007.

Articles connexes

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Liens externes

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  • Israël

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  • Chartreuse du Val-Sainte-Marguerite de Bâle, sur Wikimedia Commons
  • (de) Die Kartause am Theodorskirchplatz sur le site altbasel.ch.
  • Extrait de la vue de la ville de Bâle, Suisse, vers 1642 par Matthäus Merian: la chartreuse de Glaibaasel.
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