Comminge

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec Comminges.

Comminge
Artiste
Claudius Jacquand
Date
1836
Type
Peinture d'histoire, intérieur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Technique
Huile sur toile
Dimensions (H × L)
163,5 × 208 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
État françaisVoir et modifier les données sur Wikidata
No d’inventaire
D 836 1 1, DT.836.1.1Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Comminge ou le Comte de Comminges reconnaissant Adélaïde sous le costume des Trappistes, au moment où on va l’enterrer est un tableau peint par Claudius Jacquand en 1836 et conservé au Musée des beaux-arts de Rennes.

Sujet

Comme le Comminges et Adélaïde au couvent de la Trappe (1822-1844) de Richard, le maitre de Jacquand, ce tableau trouve son sujet dans le drame les Amans malheureux, ou le Comte de Comminge (1764), de Baculard d’Arnaud adapté des Mémoires du comte de Comminge (1735) de Claudine Guérin de Tencin : à l’image de Roméo et Juliette, Héloïse et Abélard ou Tristan et Iseut, Comminge et Adélaïde voient leurs amours contrariées par leurs familles. Comminge croyant Adélaïde morte, se retire au couvent de la Trappe. Adélaïde, l’ayant retrouvé, se cache sous le déguisement d’un moine pour vivre auprès de lui à son insu. Ce n’est qu’au moment de la mort d’Adélaïde que Comminge la reconnait[1].

Contexte

En pleine surenchère romantique, le tableau halluciné, que Claudius Jacquand présente au Salon de 1836, a transposé le pathétique final du dénouement de l’histoire d’Adélaïde et de Comminge dans une toile créant une scène aux tons presque monochromes où le comte de Comminge, aux côtés de ses compagnons, découvre que le moine mourant qu’ils s’apprêtent à enterrer n’est autre que sa bienaimée. Par-delà la réponse et le défi lancé à l’œuvre concurrente de son maitre, Comminge constitue également un clin d’œil aussi évident que paradoxal à la Mort de Saint Bruno de Lesueur (1645-1648)[2].

Conservation

En dépôt au musée des beaux-arts de Rennes, il a été exposé, en 2014, dans le cadre de l'exposition L'invention du passé. Histoires de cœur et d'épée en Europe, 1802-1850. Il a fait l’objet d’une restauration en 1982.

Bibliographie

  • Bruno Foucart, Le Renouveau de la peinture religieuse en France : 1800-1860, Paris, Arthéna, 1987, 443 p. (ISBN 978-2-90323-907-7).

Notes et références

  1. « L’influence romantique. Étude de quelques œuvres », Musée des beaux-arts de Rennes, dossier pédagogique, 2006 (lire en ligne)
  2. Alain Mérot ; Barbara Brejon de Lavergnée ; Laurent Salomé, Eustache Le Sueur, Paris, Réunion des Musées nationaux ; Grenoble, Musée de Grenoble, 2000, 183 p. (ISBN 978-2-71184-012-0), p. 27.

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Joconde
    • Salons 1673-1914
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de la monarchie de Juillet
  • icône décorative Portail des années 1830
  • icône décorative Portail du romantisme
  • icône décorative Portail de Rennes