Concertino pour piano et orchestre de Honegger

Concertino pour piano et orchestre
H. 55
Genre concertino
Musique Arthur Honegger
Effectif piano et orchestre
Durée approximative 11 min
Dates de composition 1924
Dédicataire Andrée Vaurabourg
Création
Paris, Opéra de Paris
Interprètes Andrée Vaurabourg (piano), Serge Koussevitzky (dir.)
modifier 

Le Concertino pour piano et orchestre, H. 55, est une œuvre concertante d'Arthur Honegger composée en 1924.

Présentation

Le Concertino pour piano et orchestre est la première page concertante de Honegger[1]. Composée en septembre 1924[1], la partition est dédiée à la pianiste Andrée Vaurabourg, future épouse du compositeur, qui la crée le sous la direction de Serge Koussevitzky à l'Opéra de Paris[2].

Le musicologue François-René Tranchefort relève que le concertino, aux accents néoclassiques[3], « est placé sous le signe de Mozart (« On dirait que Mozart a écrit cela, aujourd'hui », s'exclama Ernest Ansermet)[1] ».

Le 3e mouvement du Concertino « semble un écho amusé » du Concerto franco-américain de Jean Wiéner[4]. L'« inspiration légère » de cette œuvre se retrouve dans le Concerto pour violoncelle de 1929[5].

Structure

Le Concertino pour piano et orchestre est composé de trois mouvements qui s'enchaînent[6] :

  • Allegro molto moderato (noire = 84) à quatre temps (noté ), qui fait « s'échanger librement les thèmes entre soliste et orchestre[1] » ;
  • Largetto sostenuto (croche = 66) à
    , court mouvement lent « directement attaqué par le piano cantabile, exprimant sur le mode lyrique un thème pastoral[2] » parsemé de « contrepoints dissonants de l'orchestre[2] » ;
  • Allegro (noire = 116) à quatre temps (noté ), dans lequel « l'instrument soliste s'y fait nettement percussif, sur un rythme de marche continu avec emprunt de maints éléments à l'esprit du jazz, accentués par l'intervention des trompettes et trombones [...]. À la fin, le mouvement s'évanouit en diminuendo, soudain rompu par un simple fortissimo conclusif[2] ».

La durée moyenne d'exécution de la pièce est de onze minutes environ[2].

Le Concertino pour piano et orchestre porte la référence H.55 dans le catalogue des œuvres d'Arthur Honegger établi par Harry Halbreich[7].

Discographie

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Références

  1. a b c et d Tranchefort 1996, p. 368.
  2. a b c d et e Tranchefort 1996, p. 369.
  3. (en) Michael Morrison, « Concertino, for piano & orchestra, ... | Details », sur AllMusic (consulté le )
  4. Tchamkerten 2005, p. 83.
  5. Tchamkerten 2005, p. 110.
  6. Tranchefort 1996, p. 368-369.
  7. Tchamkerten 2005, p. 224.

Bibliographie

  • Jacques Tchamkerten, Arthur Honegger : L'inquiétude de l'espérance, Genève, Éditions Papillon, coll. « Mélophiles » (no 19), , 264 p. (ISBN 2-940310-26-2).
  • François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », (1re éd. 1986), 896 p. (ISBN 2-213-01638-0).

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • International Music Score Library Project
    • AllMusic
    • MusicBrainz (œuvres)
    • Muziekweb
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • BnF (données)
v · m
Œuvres musicales d'Arthur Honegger
Œuvres dramatiques - Oratorio
  • Le Roi David (1923)
  • Judith (1925)
  • Antigone (1924-1927)
  • Amphion (1929)
  • Les Aventures du roi Pausole (1929-1930)
  • Cris du Monde (1931)
  • La Belle de Moudon (1931)
  • Jeanne d'Arc au bûcher (1935)
  • L'Aiglon (1936)
  • Les Mille et Une Nuits (1937)
  • Les Petites Cardinal (1937)
  • La Danse des morts (1938)
  • Nicolas de Flue (1939)
  • Une cantate de Noël (1953)
Œuvres pour orchestre
Symphonie
  • no 1 (1929-1930)
  • no 2 (1941)
  • no 3 (1945)
  • no 4 (1946)
  • no 5 (1950)
Mouvement symphonique
  • no 1 - Pacific 231 (1923)
  • no 2 - Rugby (1928)
  • no 3 (1932-1933)
Œuvres symphonique
Œuvres concertantes
  • Concertino pour piano et orchestre (1924)
  • Concerto pour violoncelle et orchestre (1929)
  • Concerto da Camera (1948)
Musique de chambre
Musique de ballet
  • Vérité-Mensonge (1920)
  • Skating-Rink (1921-1922)
  • Sous-Marine (1924)
  • Rose de métal (1928)
  • Les Noces d'Amour et de Psyché (1932)
  • Sémiramis (1933)
  • Un oiseau blanc s'est envolé (1937)
  • Le Cantique des Cantiques (1938)
  • La Naissance des couleurs (1940)
  • Le Mangeur de rêves (1941)
  • L'Appel de la Montagne (1943)
  • Chota Rostaveli (1945)
  • De la Musique (1950)
Musique de scène
  • Le Dit des jeux du monde (1918)
  • La Mort de Sainte Alméenne (1918)
  • La Danse macabre (1919)
  • Les Mariés de la tour Eiffel (1921)
  • Saül (1922)
  • Antigone (1922)
  • Fantasio (1922)
  • Liluli (1922)
  • La Tempête (1923)
  • Un miracle de Notre-Dame (1923)
  • L'Impératrice aux rochers (1925)
  • Phaedra (1926)
  • 14 Juillet (1936)
  • Liberté (1937)
  • Les Suppliantes (1941)
  • Mandragore (1941)
  • L'Ombre de la ravine (1941)
  • 800 mètres (1941)
  • La Ligne d'horizon (1941)
  • Le Soulier de satin (1943)
  • Charles le Téméraire (1944)
  • Prométhée (1946)
  • Hamlet (1946)
  • Œdipe (1947)
  • L’État de Siège (1948)
  • Tête d'Or (1949)
  • On ne badine pas avec l'amour (1951)
  • Œdipe roi (1952)
Œuvres pour piano seul
Mélodies
  • Six poèmes (1915-1917)
  • Trois poèmes (1916)
  • Nature morte (1917)
  • Six poésies de Jean Cocteau (1920-1923)
  • Trois poèmes de Claudel (1939-1940)
Orgue Fugue et Choral (1917)
Voir aussi la catégorie Œuvre d'Arthur Honegger et la liste des œuvres d'Arthur Honegger
  • icône décorative Portail de la musique classique
  • icône décorative Portail des années 1920