Enrique de Rivas

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Rivas.

Enrique de Rivas
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
MexicoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Enrique (de) Rivas IbáñezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
mexicaine
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, poète, essayisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Cipriano Rivas CherifVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Manuel Azaña (oncle)
Dolores Rivas Cherif (tante)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Enrique de Rivas Ibáñez, né à Madrid en 1931 et mort à Mexico le est un poète espagnol exilé avec sa famille durant la dictature franquiste.

Biographie

Fils du célèbre metteur en scène Cipriano Rivas Cherif, il est le neveu de Manuel Azaña, président de la Deuxième République espagnole[1].

Pendant la Guerre civile espagnole, la famille se réfugie en Suisse et en France. Son père est arrêté en 1940 par la Gestapo à Pyla-sur-Mer et livré aux autorités franquistes.

Le jeune Enrique s'exile au Mexique[2] avec sa tante, première dame de l'Espagne désormais veuve, Dolores Rivas Cherif[3].

Il reçoit en Amérique une solide formation universitaire, à l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM), à Porto Rico et à Berkeley, en Californie. À partir de 1956, il est professeur au Mexico City College.

Dans les années 60, il s'établit à Rome, où il travaille comme fonctionnaire de la FAO[4] jusqu'à sa retraite. Il rencontre dans cette ville la philosophe María Zambrano, exilée elle aussi[5].

Il poursuit dans sa carrière une intense œuvre littéraire, dont son autobiographie Lorsque finira la guerre, sur son destin bouleversé par la guerre et l’exil.

Il meurt à l'âge de 89 ans à Mexico, demeurant l'une des dernières personnalités de l'exil républicain espagnol au Mexique[6].

Bibliographie

Ouvrages

  • Enrique de Rivas, Lorsque finira la guerre, Riveneuve, , 230 p. (ISBN 978-2360131518)

Recueils de poèmes

    • Primeros poemas (1949)
    • En la herencia del día (1966)
    • Tiempo ilícito (1981)
    • Como quien lava con luz las cosas (1984)
    • El espejo y su sombra (1985)
    • Fastos romanos (1994)
    • Epifanías romanas (2006)
    • En el umbral del tiempo (2013)

Notes et références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Enrique de Rivas » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) « La primera gran biografía de Manuel Azaña », sur El Español, (consulté le )
  2. "Hijos del exilio", en El canto del peregrino. Hacia una poética del exilio, Angelina Muñiz-Huberman, GEXEL-UNAM, 1999. Consultado el 5 de diciembre de 2016.
  3. "Mi padre se salvó porque Azaña ya había muerto", José Andrés Rojo, El País, 28 de diciembre de 2007. Consultado el 5 de diciembre de 2016.
  4. « Fiche sur Enrique de Rivas »
  5. Entrevista con Enrique de Rivas, Mariana Bernárdez, ensayistas.org, agosto de 2005. Consultado el 5 de diciembre de 2016.
  6. (es) Carmen Morán Breña, « Muere Enrique de Rivas Ibáñez, poeta del exilio », sur El País México, (consulté le )

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • CiNii
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • Israël
    • NUKAT
    • Catalogne
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la littérature
  • icône décorative Portail de Madrid et sa communauté
  • icône décorative Portail du Mexique