Epsilon Coronae Australis
Ascension droite | 18h 58m 43,38271s[2] |
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Déclinaison | −37° 06′ 26,3807″[2] |
Constellation | Couronne australe |
Magnitude apparente | +4,74 à 5,00[3] |
Localisation dans la constellation : Couronne australe | |
Type spectral | F4V Fe-0,8[4] |
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Indice U-B | +0,01[5] |
Indice B-V | +0,39[5] |
Variabilité | W UMa[3] |
Vitesse radiale | +57,9 ± 1,2 km/s[6] |
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Mouvement propre | μα = −131,234 mas/a[2] μδ = −98,230 mas/a[2] |
Parallaxe | 31,808 4 ± 0,112 2 mas[2] |
Distance | 31,438 ± 0,111 pc (∼103 al)[7] |
Magnitude absolue | +2,21[8] |
Masse | 1,72 ± 0,04 / 0,22 ± 0,02 M☉[9] |
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Rayon | 2,167 / 0,869 R☉[10],[note 1] |
Température | 6 481 ± 20 / 5 939 ± 19 K[10] |
Rotation | 148,5 km/s[11] |
Âge | 2,83 ± 0,28 × 109 a[9] |
Composants stellaires | ε CrA A, ε CrA B |
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Compagnon | ε CrA B[10] |
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Demi-grand axe (a) | 3,795 ± 0,052 R☉ |
Excentricité (e) | 0 |
Période (P) | 0,591 433 57 ± 0,000 000 16 j |
Inclinaison (i) | 73,05 ± 0,16° |
Longitude du nœud ascendant (Ω) | 2,011 3 ± 0,003 3° |
Époque du périastre (τ) | 2 442 296,959 07 ± 0,007 0 JJ |
Désignations
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Epsilon Coronae Australis (ε Coronae Australis / ε CrA) est une binaire à éclipses de cinquième magnitude de la constellation de la Couronne australe. C'est l'étoile variable de type W Ursae Majoris la plus brillante du ciel nocturne. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est situé à environ ∼ 103 a.l. (∼ 31,6 pc) de la Terre[2]. Il s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +58 km/s[6].
Propriétés
Epsilon Coronae Australis est une binaire à éclipses de type W Ursae Majoris, ce qui indique que les deux étoiles sont quasiment en contact. Sa magnitude apparente varie entre 4,74 et 5,00 selon une période de 14,19 heures[3]. Sa composante primaire est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F4V Fe-0,8[4] et d'une température de surface de 6 481 K[10]. Yildiz (2014) a estimé que l'âge du système est de 2,83 ± 0,28 milliards d'années en se basant sur l'étude de ses propriétés et en estimant son taux de transfert de masse. Il a déterminé que les masses actuelles des deux étoiles sont de 1,72 ± 0,04 et de 0,22 ± 0,02 masses solaires, respectivement, ayant évolué à partir de leurs masses d'origine de 1,06 ± 0,03 et de 2,18 ± 0,06 masses solaires[9].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Epsilon Coronae Australis » (voir la liste des auteurs).
Notes
- ↑ Les rayons sont donnés comme un rapport par rapport au demi-grand axe, le demi-grand axe étant de 3.795 R☉.
Références
- ↑ (en) « MAST: Barbara A. Mikulski Archive for Space Telescopes », Space Telescope Science Institute (consulté le )
- ↑ a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
- ↑ a b et c « VSX : Detail for eps CrA », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
- ↑ a et b (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1, , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770)
- ↑ a et b (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD, (Bibcode 1986EgUBV........0M)
- ↑ a et b (en) S. Bilir et al., « Kinematics of W Ursae Majoris type binaries and evidence of the two types of formation », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 357, no 2, , p. 497–517 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2005.08609.x, Bibcode 2005MNRAS.357..497B, arXiv astro-ph/0411291, S2CID 16274339)
- ↑ a et b (en) * eps CrA -- Eclipsing Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- ↑ (en) Z. Eker et al., « New absolute magnitude calibrations for W Ursa Majoris type binaries », Astronomische Nachrichten, vol. 330, no 1, , p. 68–77 (DOI 10.1002/asna.200811041, Bibcode 2009AN....330...68E, arXiv 0807.4989)
- ↑ a b et c (en) M. Yildiz, « Origin of W UMa-type contact binaries - age and orbital evolution », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 437, no 1, , p. 185–94 (DOI 10.1093/mnras/stt1874, Bibcode 2014MNRAS.437..185Y, arXiv 1310.5526)
- ↑ a b c et d (en) R. E. Wilson et H. Raichur, « Distance and temperature from absolute light curves of three eclipsing binaries », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 415, no 1, , p. 596–604 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2011.18741.x, Bibcode 2011MNRAS.415..596W)
- ↑ (en) C. Schröder, Ansgar Reiners et Jürgen H. M. M. Schmitt, « Ca II HK emission in rapidly rotating stars. Evidence for an onset of the solar-type dynamo », Astronomy & Astrophysics, vol. 493, no 3, , p. 1099–1107 (DOI 10.1051/0004-6361:200810377, Bibcode 2009A&A...493.1099S, lire en ligne)
Lien externe
- (en) Epsilon Coronae Australis sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
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