Fosse no 23 des mines de Courrières

Fosse n^o 23 des mines de Courrières dite Charles Thellier de Poncheville

La fosse n^o 23.

Puits n° 23

Coordonnées

50,42985, 2,881369^{[BRGM 1]}

Début du fonçage

22 août 1928

Mise en service

1^er avril 1929

Profondeur

512 mètres

Arrêt

16 juin 1952 (extraction)
1967 (service et aérage)

Remblaiement ou serrement

1968

Administration

Pays

France

Région

Hauts-de-France

Département

Pas-de-Calais

Commune

Noyelles-sous-Lens

Caractéristiques

Compagnie

Compagnie des mines de Courrières

Groupe

Groupe d'Hénin-Liétard
Groupe Centre

Ressources

Houille

Concession

Courrières

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais

Fosse n^o 23 des mines de Courrières dite Charles Thellier de Poncheville

Géolocalisation sur la carte : France

Fosse n^o 23 des mines de Courrières dite Charles Thellier de Poncheville

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La fosse n^o 23 dite Charles Thellier de Poncheville de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Noyelles-sous-Lens. La fosse commencée le 22 août 1928 est mise en service le 1^er avril 1929. Des cités sont édifiés à proximité de la fosse. Les terrils n^os 106, 23 de Courrières, et 240, Cavalier du 23, sont édifiés à proximité de la fosse, le second est un cavalier minier.

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse est concentrée sur la fosse n^o 9 - 17 en 1952 et cesse d'extraire le 16 juin, elle assure alors le service et l'aérage de cette fosse jusqu'à ce que cette dernière soit concentrée sur la fosse n^o 21 - 22 en 1967. Le puits est comblé en 1968 et le chevalement détruit l'année suivante.

La construction de l'autoroute A21 entraîne l'exploitation intégrale des terrils n^os 106 et 240. Le site devient un centre de formation pour les galibots, puis accueille les organismes chargés de la retraite des mineurs. Une partie des cités minière est détruite, dont l'avenue de la fosse n^o 23. Au début du XXI^e siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits n^o 23.

La fosse

Fosse n^o 23 des mines de Courrières sur Commons

Les derniers puits que la Compagnie des mines de Courrières a commencé sont ceux de la fosse n^o 21 - 22 à Harnes peu avant la Première Guerre mondiale^{[A 1]}.

Fonçage

Le puits n^o 23 est ouvert à Noyelles-sous-Lens à partir du 22 août 1928^{[A 1]}. À l'instar des fosses n^os 1 et 2, la fosse n^o 23 ne possède qu'un seul puits durant toute son exploitation^{[A 2]}^,^{[A 3]}.

Exploitation

La fosse commence à produire le 1^er avril 1929^{[A 1]}.

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard^{[B 1]}. La fosse n^o 23 est concentrée sur la fosse n^o 9 - 17 sise à Harnes à 1 850 mètres au nord-est^{[note 1]}. Elle cesse d'extraire le 16 juin 1952, mais continue d'assurer l'aérage pour la fosse n^o 9 - 17 jusque la concentration de cette dernière sur la fosse n^o 21 - 22 en 1967^{[B 1]}.

Le puits n^o 23, profond de 512 mètres^{[A 1]}, est remblayé en 1968, et le chevalement est détruit l'année suivante^{[B 1]}.

Le centre d'apprentissage et sa baraque.
Le centre d'apprentissage.
Le bâtiment du service médical et la grille de l'entrée.
Le bâtiment des services divers.
La chaufferie.
Les murs d'enceinte.

Reconversion

Les bâtiments conservés sont reconvertis en centre d'apprentissage pour les galibots. Lorsque ce centre ferme, les bâtiments sont utilisés par les organismes gérant la retraite des mineurs. Au début du XXI^e siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits n^os 23. Le BRGM y effectue des inspections chaque année^[1]. De nombreux bâtiments ont été conservés dont les bureaux, les ateliers, les magasins, les bains-douches ouvriers et cadres, la chaufferie, la lampisterie et la sous-station^[2].

Les terrils

L'exploitation de la fosse a généré deux terrils^[3].

Terril n^o 106, 23 de Courrières

Terril n^o 106, 23 de Courrières sur Commons

50° 25′ 55″ N, 2° 52′ 55″ E

Le terril n^o 106, disparu, situé à Noyelles-sous-Lens, était le terril de la fosse n^o 23 des mines de Courrières. Il a été intégralement exploité. La fosse possédait un terril cavalier n^o 240, également disparu.

Terril n^o 240, Cavalier du 23

Terril n^o 240, Cavalier du 23 sur Commons

50° 25′ 47″ N, 2° 52′ 46″ E

Le terril n^o 240, disparu, situé à Noyelles-sous-Lens, était le terril cavalier de la fosse n^o 23. Il a entièrement disparu, bien qu'une partie de son tracé soit décelable.

Les cités

Cités de la fosse n^o 23 des mines de Courrières sur Commons

De vastes cités ont été établies à proximité de la fosse. Une partie des logements a été construit après la Nationalisation. Quelques rues ont été détruites, dont l'avenue de la fosse n^o 23 dont les habitations ont été remplacées par des constructions bas de gamme.

Habitations groupées par deux.
Habitations groupées par quatre.
Habitations groupées par deux.
Habitations groupées par deux.
Habitations post-Nationalisation.
Destruction d'une moitié de rue.

Notes et références

Notes

↑ Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.

Références

↑ [PDF] Bureau de recherches géologiques et minières, « Article 93 du Code minier - Arrêté du 30 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 2 avril 2008 fixant la liste des installations et équipements de surveillance et de prévention des risques miniers gérés par le BRGM - Têtes de puits matérialisées et non matérialisées dans le Nord-Pas-de-Calais », http://dpsm.brgm.fr/, 2008.
↑ (fr) Jean-Louis Huot, « Mines du Nord-Pas-de-Calais - La fosse n^o 23 des mines de Courrières », http://minesdunord.fr/
↑ Liste des terrils du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, fournie par la Mission Bassin Minier, voir Terrils du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Références aux fiches du BRGM

↑ « BRGM - Puits n^o 23 ».

Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I, 1991

↑ ^{a b c et d} Dubois et Minot 1991, p. 99
↑ Dubois et Minot 1991, p. 91
↑ Dubois et Minot 1991, p. 92

Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II, 1992

↑ ^{a b et c} Dubois et Minot 1992

Voir aussi

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Bibliographie

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, 1991, 176 p., p. 91-92, 99.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, 1992.

Compagnies minières du Nord-Pas-de-Calais
Compagnie des mines de Courrières	Fosses : Fosse n^o 1 Fosse n^o 2 Fosse n^o 3 - 15 Fosse n^o 4 - 11 Fosse n^o 5 - 12 Fosse n^o 6 - 14 Fosse n^o 7 - 19 Fosse n^o 8 - 16 Fosse n^o 9 - 17 Fosse n^o 10 - 20 Fosse n^o 13 - 18 Fosse n^o 21 - 22 Fosse n^o 23 Fosse n^o 24 - 25 Autres : Catastrophe de Courrières Édifices religieux : Église du Sacré-Cœur d'Harnes Église Saint-Vaast de Sallaumines

v · m Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
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