François-Maurice Lard
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Naissance | Paris |
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Décès | (à 43 ans) Paris |
Sépulture | |
Nationalité | française |
Activités | Peintre, pastelliste |
Maître | Gustave Boulanger |
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Genre artistique | Portrait |
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François-Maurice Lard, dit aussi Maurice Lard, est un artiste peintre et pastelliste français, né à Paris dans le 2e arrondissement le [1], ville où il est mort dans le 10e arrondissement le [2], spécialisé dans le portrait et le nu féminin.
Biographie
Né à Paris, François-Maurice Lard entre à l'École des beaux-arts en 1882, et reçoit l'enseignement des peintres Gustave Boulanger et Ernest Hébert[3].
L'un de ses premiers travaux remarqués est un portrait dessiné du cardinal Gervais de Clinchamp publié en 1884 dans l'essai de Joseph Noulens, Maison de Clinchamp. Histoire généalogique[4].
En , il est en Algérie, effectuant un voyage d'étude qui va durer une année : c'est ce que rapporte le quotidien Le Patriote algérien, mentionnant son excellence et son tableau intitulé Coquelicots[5].
En , il entame une série de portraits de personnalités appartenant à la haute bourgeoisie et se fait remarquer en une du quotidien Le Gaulois.
Il est membre de la Société des artistes français et expose à partir de 1891 au Salon des Champs-Élysées : il envoie cette année-là Contemplation, un tableau représentant un enfant endormi sur les genoux de sa mère. En 1892, il propose Réveil du jour, un portrait de femme.
Il rejoint la Société nationale des beaux-arts et en , il participe au Salon du Champ-de-Mars, avec un grand pastel, Roses effeuillées, montrant une jeune femme étendue tenant un bouquet à la main.
En , l'État se porte acquéreur d'une grande toile, Le Dernier Sommeil, composée en 1887, marquée par le symbolisme, et qui se trouve aujourd'hui au musée des beaux-arts de Mirande[6].
La reconnaissance arrive en 1901, au Salon des artistes français, puisqu'il y reçoit la médaille de troisième classe ; en 1904, il reçoit celle de deuxième classe. La plupart de ses tableaux sont à cette époque des nus féminins d'une grande sensualité.
Il expose aux divers salons jusqu'en 1908. Il meurt à Paris le et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[réf. nécessaire][7].
Notes et références
- ↑ Son acte de naissance (n° 1961) dans les registres de naissances du 2e arrondissement de Paris pour l'année 1864.
- ↑ Son acte de décès (n° 5020) dans les registres de décès du 10e arrondissement de Paris pour l'année 1908.
- ↑ « Dessin d'architecture signé Maurice Lard » (1885), catalogue numérisé de l'ENSBA — en ligne.
- ↑ Frontispice in Maison de Clinchamp. Histoire généalogique, par J. Noulens, — sur Gallica.
- ↑ Le Patriote algérien, 30 septembre 1888, page 2 — sur Gallica.
- ↑ Notice FNAC no 140000000058393, in Base CRDOA - Sherlock, en ligne.
- ↑ « Nécrologie », in La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts, 5 décembre 1908, page 390 — sur Gallica.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) « LARD, François Maurice », notice du Dictionnaire Bénézit, lire en ligne, (ISBN 9780199899913)
- (en) Vente Christie's New York de 2005 pour Contemplation au prix de 50 400 dollars.
Liens externes
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