Franz Peter Knoodt

Franz Peter Knoodt
Fonctions
Membre du Parlement de Francfort
Recteur
Biographie
Naissance
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BoppardVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
BonnVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Ancien cimetière de Bonn (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
prussienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Philosophe, théologien, homme politique, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
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Franz Peter Knoodt (né le à Boppard, mort le à Bonn) est un philosophe et théologien prussien.

Biographie

Il est le fils du maire de Boppard Heinrich Knoodt et son épouse Josepha Goutzen. Il est un cousin d'August et de Peter Reichensperger. En 1829, il entame des études de théologie catholique à l'université de Bonn où il fait la connaissance des idées de Georg Hermes puis va en 1831 à Tübingen puis est au séminaire de Trêves en 1833. Il est ordonné prêtre deux ans plus tard et est chapelain à l'église Notre-Dame de Trèves. En 1837, il est professeur de religion à Coblence.

Ses premiers écrits traitent des idées d'Anton Günther. En 1841, Knoodt se rend à Vienne pour être son élève pendant trois ans. En 1844, il part à Breslau. Il rencontre Jean-Baptiste Baltzer et Peter Joseph Elvenich qui s'inspirent également de Hermes et de Günther.

Dans son article de Günther dans Allgemeine Deutsche Biographie, Knoodt décrit la philosophie de Günther qui est en grande partie la sienne. Ils refusent le néothomisme, le ultramontanisme mais aussi le panthéisme et défendent un dualisme dans lequel l'esprit conscient de soi confronte la nature.

En 1845, il obtient une chaire à la faculté de philosophie de l'université de Bonn. En 1847, il est nommé titulaire après avoir refusé un poste à l'université de Tübingen. À Bonn, Knoodt donne des conférences sur la logique, la psychologie, la théorie de l'esprit, la métaphysique, l'éthique et l'histoire de la philosophie (notamment Augustin d'Hippone et Arthur Schopenhauer).

En 1853, Franz Jakob Clemens, jésuite et professeur agrégé de philosophie à Bonn, publie une critique de la philosophie de Günther. Il lui reproche de vouloir une pensée scientifique indépendante de la foi catholique. Knoodt souligne que la science et la foi ne s'excluent pas et qu'il est possible de trouver un pont entre une science libre et la vérité révélée du christianisme positif. L'archevêque de Cologne Johannes von Geissel condamne les idées de Günther. Il est inscrit dans l'Index librorum prohibitorum, Baltzer et Theodor Gangauf (en) vont à Rome pour le défendre. En 1854, Gangauf est remplacé par Knoodt. En 1857, l'inscription est définitive.

Lors de la révolution de mars, Franz Peter Knoodt soutient les réformes démocratiques. Le , cinq jours après les conflits sanglants à Berlin, il fait un prêche en hommage aux victimes. Knoodt est de à (avant l'adoption de la constitution) membre du Parlement de Francfort (circonscription de Neuwied). Il appartient au groupe Casino au sein du Zentrum.

En 1870, le premier concile œcuménique du Vatican prononce le dogme de l'infaillibilité pontificale. De nombreux professeurs catholiques, dont Knoodt, s'y opposent. L'Église vieille-catholique allemande se crée, Joseph Hubert Reinkens en devient son premier évêque. Knoodt s'y associe. En 1878, il est nommé vicaire général après la démission de Franz Heinrich Reusch et le reste jusqu'à sa mort.

Bibliographie

  • (de) Theodor Weber (de), « Knoodt, Peter », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 51, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 262-272
  • (de) Paul Wenzel, « Knoodt, Peter », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 12, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 211 (original numérisé).
  • Herman H. Schwedt, « Knoodt, Franz Peter », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 4, Herzberg, (ISBN 3-88309-038-7, lire en ligne), p. 163–165 (Article sur Internet Archive)
  • Ludwig von Pastor: August Reichensperger. Herder-Verlag, Freiburg 1899.
  • Internationale Kirchliche Zeitschrift (de). Bern 1975
  • Michael Buchberger (Begründer); Josef Höfer und Karl Rahner (Hrsg.): Lexikon für Theologie und Kirche. 2. Auflage, Band 6, Herder, Freiburg i. Br. 1934
  • Wilhelm Kosch: Das katholische Deutschland. Band 2, Haas & Grabherr, Augsburg 1937
  • Kurt Galling (de) (Hrsg.): Religion in Geschichte und Gegenwart. 3. Auflage, Tübingen 1957–1965.
  • Otto Wenig (Hrsg.): Verzeichnis der Professoren und Dozenten der Rheinischen Friedrich-Wilhelms-Universität zu Bonn 1818–1968. Bouvier, Bonn 1968
  • Heinrich Best, Wilhelm Weege: Biographisches Handbuch der Abgeordneten der Frankfurter Nationalversammlung 1848/49 (= Handbücher zur Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien. Band 8). Droste, Düsseldorf 1996, (ISBN 3-7700-5193-9).
  • Walther Killy und Rudolf Vierhaus (Hrsg.): Deutsche Biographische Enzyklopädie. Band 3, Saur, München [u. a.] 1996.
  • Johann Friedrich von Schulte, Franz Peter Knoodt, Dr. phil., ord. Professor der Philosophie in Bonn und Generalvikar. Eine Lebensskizze. Selbstverl., Bonn 1889.

Notes et références

Liens externes

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