Friedrich Mohs

Friedrich Mohs
Lithographie de Josef Kriehuber (1832).
Biographie
Naissance
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GernrodeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
AgordoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Carl Friedrich Christian MohsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
prussienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Vienne (), Freiberg ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Minéralogiste, professeur d'université, physicien, cristallographeVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Distinctions
Sépulture au cimetière central de Vienne.

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Friedrich Mohs, né le à Gernrode et mort le à Agordo, est un géologue et minéralogiste allemand.

Friedrich Mohs est connu pour ses travaux sur les minéraux qu'il a classés en fonction de leurs caractéristiques physiques de dureté indépendamment de leur composition chimique comme cela se faisait auparavant. On lui doit notamment l'échelle de dureté qui porte son nom.

Biographie

Mohs étudia les mathématiques, la physique et la chimie à l’université Halle. Il compléta sa formation en mécanique à l’école des mines de Freiberg, où il eut comme professeur le minéralogiste Abraham Gottlob Werner, qu'il associera à ses recherches. En 1801, il prit un poste de contremaître à Neudorf dans les monts du Harz.

En 1802, le banquier J. F. van der Nüll lui a demandé de classer et d’analyser sa collection de minéraux à Vienne. En 1812, il fut nommé professeur de minéralogie au Joanneum de Graz. C'est à cette époque qu'il imagina l’échelle de Mohs, une classification des minéraux s'appuyant sur leurs propriétés physiques (forme, dureté, fragilité, poids spécifique), qui l’opposa à la plupart de ses collègues, qui faisaient du poids spécifique une caractéristique fondamentalement chimique. À l'origine il avait choisi dix minéraux à la dureté croissante auxquels il avait attribué des nombres entiers avec valeur comprise entre 1 et 10. Par la suite, on rajouta à l'échelle d'autres minéraux avec des valeurs intermédiaires (comme 7.5 pour la tourmaline).

En 1817, il prit la succession de son maître Werner à l’école des mines de Freiberg. Mohs énonça, indépendamment de Christian Samuel Weiss, le concept de système cristallin, qu'il publia en 1822. En 1826 Il était appelé à la chaire de minéralogie de l'université de Vienne. Il y donnait ses conférences dans le cabinet de minéralogie. En 1834, le conseil de l'université lui accorda, outre sa chaire, le titre de conservateur des collections. Nommé Inspecteur des Mines à la direction régionale de Leoben, en 1835, il abandonna ses activités de conservateur.

Mort au cours d'un voyage en Italie, ses cendres furent par la suite transférées dans un mausolée du cimetière central de Vienne. La Mohsgasse du 3e arrondissement de Vienne a été nommée en son honneur.

Espèces minérales

On lui doit la description d'espèces minérales notamment :

Principales publications

  • (de) Versuch einer Elementarmethode zur naturhistorischen Bestimmung und Erkenntniß der Fossilien, Vienne, .
  • (de) Die Charaktere der Classen, Ordnungen, Geschlechter und Arten : Oder die Charakteristik des naturhistorischen Mineral-Systems, Dresde, .
  • (de) Terminologie, Systematik, Nomenclatur, Charakteristik, t. 1, Dresde, coll. « Grundriß der Mineralogie », .
  • (de) Physiographie, t. 2, Dresde, Arnold, coll. « Grundriß der Mineralogie », .

Bibliographie

  • (de) Georg Haltmeyer (de) & Franz Leydolt (de), éd., Friedrich Mohs und sein Wirken in wissenschaftlicher Hinsicht – Ein biographischer Versuch, entworfen, und zur Enthüllungsfeier seines Monumentes im st. Johanneums-Garten zu Grätz, Kaulfuss & Prandel, Wien 1843.
  • (de) Constantin von Wurzbach, « Mohs, Friedrich », dans Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 18, Vienne, L. C. Zamarski (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 443-448
  • (de) Wilhelm von Gümbel, « Mohs, Friedrich », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 22, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 76-79
  • (de) Josef Zemann, Österreichisches Biographisches Lexikon 1815–1950 (ÖBL), vol. 6, Vienne, Österreichischen Akademie der Wissenschaften, (ISBN 3-7001-0128-7, lire en ligne), « Mohs Friedrich, Montanist, Mineraloge und Kristallograph », p. 345.
  • Friedrich Mohs sur Austria-Forum (AEIOU)
  • Johannes Uray et Bernhard Hubmann, Elmar Schübl, Johannes Seidl (dir.), Die Anfänge geologischer Forschung in Österreich. Acte des Journées commémoratives „10 Jahre Arbeitsgruppe Geschichte der Erdwissenschaften Österreichs“, Graz, , « Chemische Theorie und mineralogische Klassifikationssysteme von der chemischen Revolution bis zur Mitte des 19. Jahrhunderts », p. 107-125.

Liens

Articles connexes

Liens externes

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