Georges Bouligand

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Georges Bouligand
Biographie
Naissance
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LorientVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
6e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Georges Louis BouligandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale supérieure (-)
Université de Paris
Lycée Georges-ClemenceauVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mathématicien, professeur d'université, philosopheVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Yves Bouligand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Faculté des sciences de Paris (à partir de )
Université de Poitiers (-)
Faculté des sciences de Rennes (d) (-)
Lycée Descartes de ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maître
Directeur de thèse
Émile PicardVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Georges Louis Bouligand (né le à Lorient et mort le dans le 6e arrondissement de Paris)[1] est un mathématicien français[2].

Il est l'auteur de très nombreux articles et manuels portant sur l'analyse, la géométrie analytique et différentielle, la mécanique rationnelle, la théorie de la relativité, la topologie, la physique mathématique : théorie du potentiel, mécanique des solides et des fluides[3]… sans négliger les aspects didactiques (« Les Aspects Intuitifs de la Mathématique ») et philosophiques des mathématiques. Son essai sur « Les définitions modernes de la dimension » (1935) annonce la notion de dimension fractale.

Biographie

Georges Bouligand est le fils de Louis Marie François Bouligand, officier d'administration de l'Artillerie de marine, et d'Adolphine Marie Armelle Bonnard.

Il est reçu premier à l’École polytechnique et second à l'École normale supérieure en 1909[4]. Il choisit cette dernière et en sort agrégé de mathématiques en 1912. À l’aide d’une bourse de la Fondation Commercy, il prépare une thèse, soutenue en 1914, « Sur les fonctions de Green et de Neumann du cylindre »[5]. Il est alors nommé au lycée de Tours, puis au lycée de Rennes où il enseigne en classe de mathématiques spéciales.

En 1921, après un an comme maître de conférences à la faculté des sciences de Rennes, il obtient la chaire de mécanique rationnelle à la faculté des sciences de Poitiers, puis la chaire de calcul différentiel et intégral, après le départ pour Paris de René Garnier qui l'occupait jusqu’alors. Il est nommé à la Sorbonne en 1938, mais c’est seulement en 1948 qu’il prend la chaire d’applications de l’analyse à la géométrie, qu'il garde jusqu’à sa retraite le [6].

Sélection de publications

  • Leçons de géométrie vectorielle préliminaires à l'étude de la théorie d'Einstein, Paris, Libraire Vuibert,
  • Précis de mécanique rationnelle à l'usage des élèves des facultés des sciences, Paris, Libraire Vuibert, (lire en ligne)
  • Leçons de géométrie vectorielle préliminaires à l'étude de la théorie d'Einstein, Paris, Libraire Vuibert,
  • Introduction à la géométrie infinitésimale directe, Paris, Gauthier-Villars,
  • La causalité des théories mathématiques, Paris, Hermann, 1934
  • Les aspects intuitifs de la mathématique, Paris, Gallimard, coll. «L'avenir de la science, nouvelle série», 1945
  • (avec Jean Desgranges) Georges Bouligand, Le déclin des absolus mathématico-logiques, Paris, Sedes, , 270 p.

Bibliographie

  • Gaston Bachelard, Le matérialisme rationnel (1953), Paris, P.U.F., 3ème édition, 1973.

Distinctions

  • Prix Jules et Louis Jeanbernat et Barthélémy de Ferrari Doria de l'Académie des sciences, pour ses travaux sur les fonctions harmoniques, en 1925[7].
  • Prix Binoux de l'Académie des sciences, pour ses travaux sur l'histoire et la philosophie des mathématiques, en 1948[8]
  • Correspondant de l’Académie polonaise des sciences et des lettres[6] en 1930.
  • Correspondant de la Société royale des sciences de Liège[6] en 1933.
  • Correspondant de l'Académie des sciences[6] en 1937.
  • Docteur honoris causa de l'université de Louvain[6] le .

Notes et références

  1. Archives en ligne de Paris, 6e arrondissement, année 1979, acte de décès no 108, cote 6D 295, vue 15/31.
  2. « Les membres du passé dont le nom commence par B », sur Académie des sciences.
  3. Repris de BOULIGAND Georges Louis, français, 1889-1979, sur ChronoMath.
  4. Histoire de l'Université de Poitiers : passé et présent (1432-1932), Poitiers, impr. de Nicolas, Renault et Cie, , 575 p. (lire en ligne).
  5. Disponible en ligne.
  6. a b c d et e « Réunion d’hommage au Professeur Bouligand », Revue de synthèse, vol. 83,‎ , p. 237-251 (lire en ligne).
  7. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, vol. 181, 1925, p. 1002.
  8. Isis, vol. 41, no 3/4, déc. 1950, p. 303.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Henri Poncin, « Bouligand, Georges », Bulletin de l’association amicale de secours des anciens élèves de l’École normale supérieure,‎ , p. 34-38
  • Juliette Leloup, L’entre-deux-guerres mathématique à travers les thèses soutenues en France (1914-1945), Paris, (lire en ligne).
    Thèse de l’université Pierre et Marie Curie

Liens externes

  • Roland Brasseur, « Georges Bouligand » (2020), dans Dictionnaire des professeurs de mathématiques spéciales 1914-1939

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • La France savante
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