Georges Grellet

Georges Grellet
Biographie
Naissance
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ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
18e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Dessinateur, graveur, peintreVoir et modifier les données sur Wikidata

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François Georges Grellet (1869-1959) est un artiste peintre, graveur et illustrateur français.

Biographie

Né le 9 octobre 1869 à Tours, Georges Grellet est issu d'une famille originaire de Saumur[1].

Élève aux Beaux-arts de Paris à partir de 1890, il commence à produire des dessins pour la presse, des titres comme Paris-Joyeux (1894), Le Journal pour tous, La Caricature (1895-1902), Gil Blas illustré, Fin de siècle, Le Rire, La Vie pour rire (1900), L'Album comique de la famille (1903), L'Indiscret, Le Sourire (1917-1921), Ridendo (1934-1940), Scaramouche (1936)[2]... Il signa certaines de ses compositions « Géogrell » et fut sociétaire des Humoristes[3].

Il épouse à Boulogne (Hauts-de-Seine) en 1905 une jeune artiste, Hortense Vuischard, cousine du peintre Jules-Charles Aviat à qui Georges était lié[4].

Durant la Première Guerre mondiale, il exécute de nombreux dessins du front[4]. Concernant la mosaïque située dans l'abside de la basilique Notre-Dame de Brebières, celle-ci a été conçue à partir des dessins d'un homonyme, Alexandre Grellet. Cette mosaïque fut détruite durant le conflit, puis restaurée[5].

Grellet produit des affiches publicitaires lithographiées comme À la Place Clichy et Au Bon Marché (1900). Il conçoit le personnage du « Docteur Valda » pour les pastilles du même nom[4].

Dans les années 1920, il collabore aux albums de la société de « L'Estampe moderne » dirigée par Octave Bernard, soit de nombreuses eaux-fortes originales en couleurs et des enluminures au pochoir, qui mettent en scène des jeunes femmes élégantes dans un style « boudoir »[2].

Grellet fut également illustrateur pour des ouvrages littéraires tels La Cousine Bette de Balzac, ou La Route solitaire de Claude Du Val (1937).

Il meurt le 30 mars 1959 dans le 18e arrondissement de Paris[4].

« Au palais des glaces », illustration pour Le Monde comique, 4 avril 1895.

Exposition

  • Novembre 2019 : Georges Grellet, commissariat de Bertrand Ménard, galerie Hémisphère, Saumur[4].

Notes et références

  1. « Saumur. Qui a une photographie ou le portrait de Georges Grellet ? », in: Le Kiosque. Le Journal, Saumur, 28 novembre 2017 — lire en ligne.
  2. a et b « Grellet, Georges », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, Paris, AMG-Flammarion, 1985, p. 142.
  3. « Grellet, Georges », in: Dico Solo, Vichy, AEDIS, 2004, p. 367.
  4. a b c d et e « Saumur. Quoi de neuf sur Georges Grellet, cet illustre inconnu ? L'enquête avance... », in: Le Kioque. Le Journal, Saumur, 29 avril 2019 — lire en ligne.
  5. Pierre Laboureyras, La Destruction d'une cité picarde et d'une basilique mariale la ville d'Albert avant et pendant la guerre, 1914-1915, 1916, réédition, Paris, Le Livre d’histoire-Lotisse, 2012 (ISBN 9782758606840).

Liens externes

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