Hakozaki-gū

Hakozaki-gū
Nom en kanas
はこざきぐうVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localité
Hakozaki (d), Higashi-ku, Fukuoka, préfecture de FukuokaVoir et modifier les données sur Wikidata
Baigné par
Baie de Hakata, port de Hakata (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
33° 36′ 53″ N, 130° 25′ 24″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Culte
Type
Sanctuaires HachimanVoir et modifier les données sur Wikidata
Dédié à
ŌjinVoir et modifier les données sur Wikidata
Architecture
Style
Nagare-zukuriVoir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
(?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Bien culturel important du JaponVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
(ja) www.hakozakigu.or.jpVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

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Rōmon du sanctuaire Hakozaki.

Le Hakozaki-gū (筥崎宮?) est un sanctuaire shinto situé dans la ville de Fukuoka[1].

Histoire

Calligraphie Tekikoku kōfuku.

Le Hakozaki-gū est fondé en 923 avec le transfert de l'esprit du kami Hachiman en provenance du sanctuaire Daibu Hachiman dans ce qui est le honami (commanderie), province de Chikuzen dans le Kyūshū.

Les samouraïs japonais défendent la barrière de pierres sur l'emaki Rouleaux illustrés des invasions mongoles, peint entre 1275 et 1293[2].

Durant la première invasion mongole le (ère Bun'ei 11, 20e jour du 10e mois), les défenseurs japonais sont repoussés de plusieurs sites de débarquement[3]. Au cours des combats qui s'ensuivent, le Hakozaki-gū est détruit par des incendies[4]. Quand le sanctuaire est reconstruit, une calligraphie Tekikoku kōfuku (敵国降伏) est installée sur la porte de la tour. La calligraphie est écrite de la main de l'empereur Daigo, dédicacée par l'empereur Daijo Kameyama et supplie que soient défaits les envahisseurs.

Le Hakozaki-gū est très bien classé parmi les nombreux sanctuaires au Japon. Il figure dans le Engishiki-jinmyōchō (延喜式神名帳) édité en 927. Au XIe siècle ou XIIe siècle, le sanctuaire est classé comme ichi-no-miya (一宮 ; premier sanctuaire) de la province de Chikuzen.

L'amiral Heihachiro Togo, célèbre pour avoir vaincu la Russie sur les mers, est connu pour avoir souvent prié au Hakozaki-gū.

De 1871 à 1946, le sanctuaire Hakozaki est officiellement désigné kanpei-taisha (官幣大社), au premier rang des sanctuaires soutenus par l'État. Les deux autres sanctuaires Hachiman similaires sont l'Iwashimizu Hachiman-gū de Yawata dans la préfecture de Kyoto et l'Usa Hachiman-gū d'Usa dans la préfecture d'Ōita[5].

Croyance shinto

Le Hakozaki-gū est consacré au culte du kami Hachiman[6]. Ce sanctuaire vénère en particulier les mémoires de l'empereur Ōjin, de l'impératrice Jingū et de Tamayori-bime[7].

Trésors

Un certain nombre de bâtiments du complexe du sanctuaire sont désignés biens culturels importants du Japon, dont le bâtiment principal, le bâtiment du culte, la porte de la tour et le torii principal, l'Ichino-torii[7].

Festivals

Les festivals annuels Tamaseseri (玉せせり, en fait 玉取祭, Tamatori matsuri) () et Hojoya (12-) amènent beaucoup de visiteurs au sanctuaire[7],[8].

Tamaseseri

Le festival Tamaseseri aurait commencé vers 1500. Il sert à prier pour de bonnes récoltes et une bonne pêche. Il commence au sanctuaire Tamatori Ebisu voisin. Environ deux cents hommes, divisés en deux équipes, "Terre" et "Mer", se disputent une balle en bois de 8 kilos et tentent de l'apporter à la porte du Hakozaki-gū, 250 mètres plus loin. Ils sont constamment aspergés d'une eau sacrée. Si l'équipe "Terre" gagne, c'est un présage de bonnes récoltes ; si l’équipe "Mer" gagne, un présage de pêche abondante[9].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hakozaki Shrine » (voir la liste des auteurs).
  1. Richard Ponsonby-Fane, Studies in Shinto and Shrines, 1962, p. 339.
  2. (en) « The Mongol Invasions of Japan, 1274 & 1281 CE », sur www.ancient.eu (consulté le ).
  3. Paul K. Davis, 100 Decisive Battles: From ancient times to the present, 2001, p. 147.
  4. Stephen R. Turnbull, Genghis Khan & the Mongol Conquests 1190-1400, 2003, p. 66.
  5. Richard Ponsonby-Fane, The Imperial House of Japan, 1959, p. 124-126.
  6. Richard Ponsonby-Fane, Shrines, p. 195.
  7. a b et c « Hakozaki Shrine Fukuoka/Hakata Tourist Information website »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
  8. « Tamaseseri », sur www.tourisme-japon.fr (consulté le ).
  9. A. Tsuchida, For farmers' and fishermen's sake: New Year festival at Fukuoka shrine returns, The Mainichi (4 janvier 2023).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Hakozaki Shrine, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Paul K. Davis, 100 Decisive Battles: From Ancient Times to the Present, Oxford, Oxford University Press, 1999 (ISBN 0-19-514366-3 et 978-0-19-514366-9) (OCLC 0195143663).
  • Richard Ponsonby-Fane, Studies in Shinto and Shrines, Kyoto, Ponsonby Memorial Society, 1962 (OCLC 399449).
  • Stephen R. Turnbull, Genghis Khan and the Mongol Conquests, 1190-1400, Londres, Taylor & Francis, 2003 (ISBN 0-415-96862-3 et 978-0-415-96862-1).

Articles connexes

Liens externes

  • (ja) Site du sanctuaire Hakozaki.
  • (ja) « Photos », sur tencoo.fc2web.com (consulté le ).
  • « Sanctuaire de Hakozakigu (筥崎宮) », sur www.japan.travel (consulté le ).
  • (en + ja) « Site du tourisme de Fukuoka/Hakata, Hakozaki », sur yokanavi.com (consulté le ).

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