Henri Belolo

Henri Belolo
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Biographie
Naissance
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CasablancaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
Harry BountyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Producteur ou productrice de disques, producteur de musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

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Henri Belolo, né le à Casablanca au Maroc et mort le dans le 16e arrondissement de Paris[1],[2], est un producteur de musique français.

Il est avec Jacques Morali le coproducteur du groupe Village People[3].

Biographie

Henri Belolo commence à travailler pour Eddie Barclay, puis arrive en 1960 chez Polydor[3]. Il fonde ensuite les Disques Carabine, un label qui va produire plus de 150 disques[4].

En partant en 1973 aux États-Unis[3], il va rencontrer le succès au tout début de la vague disco. Avec l'aide de son ami le compositeur Jacques Morali, il a entre autres créé la Ritchie Family et le groupe Village People avec lequel il reçoit un Grammy Award en 1979. Avec Morali, il fonde Can't Stop Music Productions[3].

Il est ensuite l'un des importateurs de la culture hip hop en France avec le groupe Break Machine et son célèbre Street Dance (1984)[5]. Il est aussi le fondateur en du label Scorpio Music en France[6], label indépendant qui contribuera fortement durant les années 1990 jusqu'à nos jours à l'essor de la House music et de la « culture club » en publiant en France de nombreux tubes venus d'artistes tels que 2 Unlimited, Moloko[7], Gala, Eiffel 65, Haddaway, Jaydee, Black Legend, Bellini, Hermes House Band (avec notamment un remix du I Will Survive de Gloria Gaynor, devenu l'hymne de l'Équipe de France de football en 1998), Bass Bumpers, 20 Fingers, Ilona Mitrecey[8]

Il est également cofondateur de la SPPF (Société des producteurs de phonogrammes en France) qui réunit plus de 800 labels indépendants[2].

Henri Belolo a continué à travailler en France en tant que producteur de musique, jusqu'à son décès le , des suites d'une grave maladie.

À sa mort, Bruno Lion, président de la Sacem, déclare qu'Henri Belolo restera « comme un extraordinaire éditeur et producteur de la période disco, un modèle et un précurseur pour tous ceux qui rêvent d’exporter nos musiques. Le monde entier a dansé sur Village People… grâce à lui »[2].

Décoration

Notes et références

  1. État civil trouvé dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 12 avril 2020)
  2. a b et c Nécrologie : « Henri Belolo, pionnier du disco et producteur des Village People, est mort », Le Monde, du 6 août 2019.
  3. a b c et d (en) « Henri Belolo, discography & songs », sur discogs.com.
  4. (en) « Carabine Label », sur discogs.com.
  5. « Mort d'Henri Belolo, pionnier de la musique urbaine », sur Libération.fr, (consulté le )
  6. (en) « Scorpio Music Label », sur discogs.com.
  7. « Artistes produits par Henri Belolo »
  8. « "YMCA" des Village People, c'était lui : le disco et la house pleurent la mort du producteur français Henri Belolo », sur lci.fr, .
  9. Décret du 30 décembre 2016

Liens externes

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