Henri Graillot

Henri Graillot
Biographie
Naissance
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AutunVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale supérieureVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

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Henri Graillot est un professeur d'université français, docteur ès lettres spécialisé en histoire de l'art, né à Autun le , et mort à Nice le .

Biographie

Henri Graillot a été reçu à l'école normale supérieure dont il est sorti agrégé des lettres en 1892. Il est alors attiré par l'histoire de l'art qui est une branche nouvelle et autonome de l'histoire.

Il est élève de l'École française de Rome de 1892 jusqu'en 1895. Il participe comme membre de l'École française de Rome à des fouilles pour retrouver la cité de Satricum. Les sources latines y mentionnent le temple dédié à Mater Matuta dont il trouve l'emplacement dans la frazione de Le Ferriere de la commune de Latina mais il n'a pas pu continuer les fouilles en raison de l’hostilité de Felice Barnabei (Castelli de Saint-Marin, 1842 - Rome, 1922), directeur des musées et des fouilles d’antiquité du royaume d’Italie[1].

En octobre 1895, il commence sa carrière de professeur de rhétorique supérieure au lycée de Toulouse. En 1906, il est nommé professeur à la faculté des lettres de l'université de Toulouse, d'abord maître de conférences, puis professeur-adjoint. Il est reçu docteur ès lettres après la présentation de deux thèses, la première Le culte de Cybèle, Mère des dieux, à Rome et dans l'Empire romain et la seconde sur Nicolas Bachelier, imagier et maçon de Toulouse au XVIe siècle. Il est titularisé professeur dans la chaire d'histoire de l'art en 1920.

Grâce à sa connaissance de l'Antiquité italienne, il est choisi pour diriger l'Institut français de Florence où il succède à Julien Luchaire. Il y reste en poste jusqu'en 1938.

Publications

  • « Une collection de tessères », Mélanges de l'école française de Rome, t. 16,‎ , p. 299-314 (lire en ligne)
  • « Les Dieux tout-puissants Cybèle et Attis et leur culte dans l'Afrique du Nord », Revue archéologique, 4e série, t. 3,‎ , p. 322-353 (lire en ligne)
  • Nicolas Bachelier, imagier et maçon de Toulouse au XVIe siècle, Toulouse,
  • Le culte de Cybèle, Mère des dieux, à Rome et dans l'Empire romain, Paris, Fontemoing et Cie éditeurs, coll. « Bibliothèque des Écoles d'Athènes et de Rome no 107 », , 600 p. (lire en ligne)

Hommage

Notes et références

  1. Sarah Rey, « Les savants français dans les premières années des Studi Etruschi », dans La construction de l'étruscologie au début du XXe siècle, Pessac, Ausonius Éditions, coll. « Scripta Receptoria no 3 », (ISBN 978-2-35613139-3, lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • Raymond Rey, « Nécrologie. Henri Graillot (1868-1949) », Annales du Midi, t. 63, no 14,‎ , p. 187-188 (lire en ligne)

Liens externes

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Persée
    • Thèses de doctorat ès lettres soutenues en France de 1808 à 1940
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