Henri Viret
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Henri Viret | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
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Législature | 25e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Député au Grand Conseil vaudois | |
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Conseiller communal de Lausanne | |
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Biographie | |
Nom de naissance | Henri-Auguste Viret |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lausanne |
Date de décès | (à 92 ans) |
Lieu de décès | Lausanne |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti socialiste(jusqu'en 1941) Parti ouvrier et populaire (à partir de 1944) |
Profession | Ouvrier |
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Henri Viret, né le à Lausanne (originaire de Villars-Tiercelin) et mort le dans la même ville, est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste, puis du Parti ouvrier et populaire.
Il siège au Conseil national de 1919 à 1922.
Biographie
Origines et famille
Henri-Auguste Viret[1] naît le à Lausanne. Il est originaire de de Villars-Tiercelin, dans le canton de Vaud[2].
Son père, Adolphe Viret, est menuisier ; sa mère est née Jenny Amiguet[2].
Il épouse en premières noces Julia-Henriette Tétaz, fille d'un employé d'administration, puis Elvina Perrin, fille d'un manœuvre[2].
Formation et parcours professionnel
Après l'école primaire, il occupe pendant deux ans, de 1897 à 1899, un poste d'employé de bureau, et fait un apprentissage de menuisier auprès de son père[2].
D'abord ouvrier et secrétaire de la Fédération des ouvriers maçons et manœuvres de 1905 à 1906, il est ensuite ouvrier menuisier de 1907 à 1909. Il est secrétaire romand de la Fédération du commerce, des transports et de l'alimentation de 1909-1924 et rédacteur de son bulletin La Solidarité en 1918-1919[2].
Il ouvre en 1925 un bureau de conseils et de renseignements juridiques[2].
Parcours politique
Militant dès 1901, il devient secrétaire du Parti socialiste lausannois en 1904, puis président du parti ouvrier socialiste (1912) et de l'Union syndicale de Lausanne (1915)[2].
Il est conseiller communal (législatif) à Lausanne, sous les couleurs socialistes de 1913 à 1937 puis sous celles du Parti ouvrier et populaire (POP) de 1946 à 1971, et député au Grand Conseil du canton de Vaud, sous les couleurs socialistes de 1917 à 1941 (année lors de laquelle il est exclu du parti[3]), puis sous celles du POP (auquel il adhère en 1944[3]) de 1945 à 1972[2]. Longtemps doyen de fonction à la fin de ces deux mandats et occupant à ce titre la présidence de ces hémicycles au début de la législature[3], il ne peut les exercer pendant la Seconde Guerre mondiale, l'extrême gauche étant interdite en Suisse à cette période[4].
Il siège par ailleurs au Conseil national du au [1].
Autres activités
Il est l'un des membres fondateurs en 1948 de l'Avivo (Association des vieillards, invalides, veuves et orphelins)[2].
Mort
Il meurt le à Lausanne, à l'âge de 92 ans[2].
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Henri Viret » de Nicole Staremberg, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.
- ↑ a et b « Biographie de Henri Viret », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- ↑ a b c d e f g h i et j Nicole Staremberg, « Henri Viret » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- ↑ a b et c « Henri Viret, ancien député du POP est mort », 24 heures, , p. 2 (lire en ligne)
- ↑ Agence télégraphique suisse, « M. Henri Viret, le doyen de la politique vaudoise », Gazette de Lausanne, , p. 7 (lire en ligne)
Liens externes
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