Isidore Buvignier

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Isidore Buvignier
Isidore Buvignier caricaturé par Daumier (1849).
Fonctions
Député de la Deuxième République française
Assemblée nationale législative
Saône-et-Loire
10 -
Membre de l'Assemblée constituante de 1848
Meuse
-
Biographie
Naissance
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VerdunVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
VerdunVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie
Nicolas-Amand Buvignier
Charles BuvignierVoir et modifier les données sur Wikidata

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Isidore Eugène Buvignier est un homme politique français né le à Verdun (Meuse) et décédé le à Verdun. Il est le frère de Nicolas-Armand Buvignier (°1808 - †1880) et de Jean Buvignier (°1823 - †1902).

Biographie

Buvignier (debout le long du mur) face à la « proposition Rateau », caricaturé par Cham

Étudiant en droit, il s'affilie à des sociétés secrètes républicaines et se retrouve impliqué dans un procès politique en 1834. Bien qu'acquitté, il est exclu de la faculté de droit pendant 4 ans. Il reprend ses études à Toulouse et devient avocat à Paris, puis à Verdun, tout en collaborant à des journaux républicains. En , il est sous-commissaire du gouvernement à Verdun, et devient député de la Meuse de 1848 à 1849, siégeant au groupe d'extrême gauche de la Montagne. Il n'est pas réélu en 1849 dans la Meuse. Lors des élections partielles en Saône-et-Loire, le , causées par la journée du 13 juin 1849, il est élu sur la liste socialiste. L'élection fut cependant invalidée, et Buvignier ne put se représenter au contraire de ses colistiers ans pouvoir siéger du fait de sa condamnation par la cour d'assises de la Seine à un an de prison, cinq cents francs d'amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans, pour avoir été membre d'une société secrète, la Solidarité républicaine (ce qu'il nia). Sa peine purgée, il reprit la lute contre Bonaparte, mais à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, il fut condamné à la déportation à Cayenne, mais s'exila à Bruxelles. Il revient d'exil en 1860 après une amnistie, quelques mois avant sa mort.

Sources

Notes et références

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