Jacques Yvon

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Jacques Yvon
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Fonctions
Haut-commissaire à l'énergie atomique
-
Francis Perrin
Jean Teillac
Professeur
Faculté des sciences de Paris
-
Louis de Broglie
Maître de conférences
Université de Strasbourg (d)
à partir de
Biographie
Naissance
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AngoulêmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
7e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Pierre YvonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Formation
École normale supérieure (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Physicien, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Berthe Françoise Désourteaux
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Commission PEONVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Jacques Yvon, né le à Angoulême et mort le à Paris, est un physicien français.

Biographie

Il est connu pour ses travaux en physique statistique, en particulier sur la hiérarchie BBGKY[1] (il est le Y de la liste alphabétique des auteurs de ces travaux). Pionnier de l'énergie nucléaire en France, il a été Haut-commissaire à l'énergie atomique de 1970 à 1975, et membre de droit de la commission PEON.

Il a fait ses études à l'École normale supérieure (promotion 1922)[2], où il obtient l'agrégation de physique. Maître de conférences à l'Université de Strasbourg en 1938, il fut déporté en Allemagne en .

Après-guerre, il entre en 1949 au CEA, qui cherchait à accroître ses liens dans le monde universitaire, dont était issu Yvon. Il y est successivement chef du service de physique mathématique, puis chef du département des études de piles (1952), puis directeur de la physique et des piles atomiques (de 1959 à 1962). Durant cette période, il a été un artisan essentiel de la filière graphite-gaz des réacteurs nucléaires français.

Il reprend en 1962 une activité universitaire de professeur de physique théorique à la Faculté des sciences de Paris, avant d'être nommé Haut-commissaire à l'énergie atomique de 1970 à 1975.

Il meurt le en son domicile dans le 7e arrondissement de Paris[3].

Notes et références

  1. Jacques Yvon, « La théorie statistique des fluides et l’équation d’état », Actualités scientifiques et industrielles, Hermann, no 203,‎ .
  2. « L'annuaire », sur ens.fr (consulté le ).
  3. Archives de Paris 7e, Acte de décès no 850, 1979, p. 14/31.

Liens externes

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