Jean-Marie Le Jeune

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Jean-Marie Le Jeune
Il adapte la sténographie d'Émile Duployé au langage chinook.
Biographie
Naissance
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Pleyber-ChristVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Colombie-BritanniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Marie Raphaël Le Jeune
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Anthropologue, linguisteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean-Marie Le Jeune, né le à Pleyber-Christ en Bretagne et mort le à New Westminster en Colombie-Britannique, est un prêtre catholique canadien d'origine française, linguiste, auteur et éditeur de journaux.

Biographie

En 1873, Jean-Marie Le Jeune entre comme séminariste chez les Oblats de Marie-Immaculée de Nancy en France. Il prononce ses vœux le . Il se porte volontaire pour le service missionnaire et en 1879 et est envoyé au Canada, dans la petite cité de New Westminster en Colombie-Britannique. Sous la supervision de l'évêque Pierre-Paul Durieu, Le Jeune étudie le langage Chinook, un pidgin mélangeant les langues chinooks, le Nootkas, le français et l'anglais. Il s'installe dans le Canyon du Fraser, où il apprend les langues natives, puis à la mission de Sainte-Marie située dans la vallée du Fraser.

Par la suite, Jean-Marie Le Jeune voyage à travers la région Kamloops pour convertir les communautés autochtones. En 1891, il devient recteur de l'église Saint-Joseph sur la réserve amérindienne de Kamloops et en 1893 il est nommé supérieur de la mission de Saint-Louis, un poste dont il assume la charge jusqu'en 1929.

De son propre aveu, Jean-Marie Le Jeune parle plus de vingt langues indigènes. En 1890, il adapte la sténographie Émile Duployé pour le langage chinook. Le système est largement adoptée au sein de la communauté autochtone. En 1891 il lance un journal écrit en anglais et en chinook appelé le Kamloops Wawa.

Jean-Marie Le Jeune écrit un certain nombre d'ouvrages sur les langues indigènes comme Le vocabulaire pratique chinook (1886), Prières dans la langue de l'Okanagan (1893), Manuel Polyglotte de prières (1896), et Rudiments de Chinook (1924).

Jean-Marie Le Jeune meurt en 1930 à New Westminster à l'âge de 75 ans et est enterré à la mission. Le Lac Le Jeune, dans le district régional de Thompson-Nicola, porte son nom.

Bibliographie

  • Le vocabulaire pratique chinook (1886)
  • Kamloops Wawa (journal, 1891)
  • Prières dans la langue de l'Okanagan (1893)
  • Manuel Polyglotte de prières (1896)
  • Rudiments de Chinook (1924).

Liens externes

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  • Biographie de Jean-Marie Le Jeune, Dictionnaire biographique du Canada
  • Jean-Marie Le Jeune et Paul Durieu, Dictionnaire chinook-anglais
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