Jean Escoula

Cet article est une ébauche concernant un sculpteur français.

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Jean Escoula
Naissance
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Bagnères-de-BigorreVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 59 ans)
Neuilly-sur-Marne
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Sculpteur, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Maurice Journès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jacques EscoulaVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean Escoula, né à Bagnères-de-Bigorre le et mort à Neuilly-sur-Marne le [1], est un sculpteur français.

Son fils Jacques Escoula (1882-1930) est également sculpteur[2].

Biographie

Jean Escoula reçoit une formation d'apprenti chez son père marbrier jusqu'en 1871. Il travaille comme praticien dans les ateliers de Jean-Baptiste Carpeaux, Jean Gautherin, Alfred Lenoir et Auguste Rodin, tout en développant parallèlement son œuvre personnel.

Entre 1884 et 1900, il exécute pour Rodin les marbres d’Ève, Éternelle idole, Madame Alfred Roll (vers 1887, avec Louis Cornu), Madame Vicuna (en 1888, avec Louis Cornu), La Danaïde (vers 1889), ainsi que les chevaux du Monument de Claude Gellée (en 1892, avec Victor Peter)[3].

Entre 1868 et 1908, il expose au Salon des artistes français, et de 1892 à 1910 au Salon de la Société nationale des beaux-arts.

Il remporte une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 et à celle de 1900.

Œuvres dans les collections publiques

Salons

  • 1890 : La Mort de Procris, groupe en plâtre.
  • 1892 : Le Printemps, statue en plâtre.
  • 1895 : Nymphe des Sources, statue en plâtre.
  • 1897 : La Douleur, statue[8].
  • 1898 : La Mort de Procris, groupe en marbre.
  • 1909 : Muse bagnéraise, statue en marbre.

Notes et références

  1. Acte de décès (avec âge et lieu de naissance) à Neuilly-sur-Marne, n° 288, vue 60/124.
  2. « Jacques Escoula (1883-1930) », dans Art dans les Hautes-Pyrénées, sur art.loucrup65.fr.
  3. Site du musée d'Orsay.
  4. « Muse bagnéraise », notice no IM65002601, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. « Monument à Sophie Cottin », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
  6. Notice du musée d'Orsay.
  7. « Fontaine des quatre vallées, ou Monument Duvignau-Bousigues – Tarbes », notice sur e-monumen.net.
  8. Gaston Schefer, Le Salon de 1897, Paris, Goupil et Cie, 1897, pp. 89 et 95 (en ligne).

Annexes

Bibliographie

  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. II. « D-F », Paris, H. Champion, 1914-1921 (lire en ligne), p. 289-293.
  • Dictionnaire Bénézit, 1999.
  • Collectif, Rodin, la chair, le marbre, Paris, Éditions Hazan, 2012 (ISBN 978-2754106344). — Catalogue de l’exposition éponyme au musée Rodin, à Paris, du au .

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jean Escoula, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Musée d'Orsay
    • RKDartists
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