Johann Gottfried Schwanberger

Johann Gottfried SchwanbergerJohann Gottfried Schwanberg
Johann Gottfried Schwanenberger

Données clés
Naissance 28 décembre 1737 ou 28 décembre 1740
Wolfenbüttel, Blason de la principauté de Brunswick-Wolfenbüttel Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel
Décès 29 mars ou 5 avril 1804
Brunswick, Blason de la principauté de Brunswick-Wolfenbüttel Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel
Activité principale Compositeur
claveciniste
chef d'orchestre
Style musique classique
Maîtres Gaetano Latilla
Giacomo Giuseppe Saratelli
Johann Adolf Hasse

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Johann Gottfried Schwanberger, également appelé Johann Gottfried Schwanberg ou Johann Gottfried Schwanenberger, né le ou 1740 à Wolfenbüttel et mort le 29 mars ou le 5 avril 1804 à Brunswick, est un compositeur, claveciniste et chef d'orchestre allemand de la période classique.

Biographie

Johann Gottfried Schwanberger naît à Wolfenbüttel, dans la principauté de Brunswick-Wolfenbüttel en Basse-Saxe, le 28 décembre 1737 ou 1740, selon les sources[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11].

Durant sa jeunesse, l'opéra italien est très apprécié par les cours de Vienne, Dresde, Berlin, Stuttgart, Munich et surtout Brunswick[5]. Très doué musicalement dès sa jeunesse, Schwanberger est fortement influencé par les opéras italiens entendus dans les salles de concert de Wolfenbüttel et de Brunswick, et il les prend comme des modèles auxquels il restera fidèle jusqu'au bout[5]. Il prend également comme modèle Carl Heinrich Graun qui avait chanté avec beaucoup de succès en tant que ténor à Brunswick[5],[3],[4].

Schwanberger montre de telles dispositions pour la musique dans sa jeunesse que le duc de Brunswick lui accorde une pension pour aller étudier l'art en Italie[1],[4]. Il se rend à Venise et y prend des leçons de contrepoint et de composition auprès du Napolitain Gaetano Latilla puis du Padouan Giacomo Giuseppe Saratelli, tous deux maître de chapelle de la basilique Saint-Marc de Venise[1],[2],[3],[4],[6],[5].

Johann Adolf Hasse, saxon comme lui, réside à cette époque à Venise, accueille le jeune musicien avec bienveillance et lui donne d'utiles conseils pour le diriger dans la composition dramatique : le célèbre maître saxon devient alors le modèle de Schwanberger[1],[2],[6],[7].

Après un séjour de six ans en Italie, Schwanberger revient à Brunswick où le duc le nomme aussitôt chef d'orchestre (maître de chapelle) de la cour[1],[2],[4],[6],[7],[5].

Dans les derniers temps de sa vie, le roi de Prusse Frédéric II, ne trouvant plus de maître de chapelle qui corresponde à ses souhaits, désire attacher Schwanberger à son service mais le duc de Brunswick ne souscrit pas à la demande du monarque et Schwanberger, fidèle à son bienfaiteur, reste à son service[1],[5].

Schwanberger, qui était également un claveciniste habile, compose jusqu'à ces derniers jours et meurt d'épuisement le 29 mars ou le 5 avril 1804, selon les sources[1],[2],[6],[7],[5],[8],[9],[11].

Œuvre

Johann Gottfried Schwanberger a composé des symphonies, des cantates, des concertos pour piano, des sonates pour piano, des concertos pour violon ainsi que 12 opéras en italien écrits pour le théâtre de Brunswick dans le style de Johann Adolf Hasse[1],[2],[3],[4],[6],[7],[5],[11] :

  • 1762 : Adriano in Siria, drame en musique en 3 actes (1762, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • 1762 : Solimano, drame en musique en 3 actes (1762, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • 1763 : Ezio, drame en musique en 3 actes (1763, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • 1764 : Talestri, drame en musique en 3 actes (1764, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • 1765 : La Didone abbandonata, drame en musique en 3 actes (1765, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • 1766 : La Zenobia, drame en musique en 3 actes (1766, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • 1767 : L'Issipile, drame en musique en 3 actes (1767, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • 1768 : Antigono, drame en musique en 3 actes (1768, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • 1773 : Romeo e Giulia, drame en musique en 2 actes (probablement 1773)
  • 1778 : Le isole fortunate, fête théâtrale en musique (probablement 1778, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • 1782 : L'Olimpiade, drame en musique en 3 actes (1782, Brunswick, Petit théâtre de la cour)
  • 1790 : Il trionfo della Constanza, opéra tragi-comique en 3 actes (1790, Brunswick, Grand théâtre de la cour)
  • Il Parnasso accusato e difeso

Enregistrement

  • Komponisten in Niedersachsen Vol. 2, œuvres d'August Pott, Ernst Frank, Johann Gottfried Schwanberger, Andreas Romberg et Hans von Bülow, par le Göttinger Symphonie Orchester, dir. Marc Andreae et Christian Simonis (Thorofon CTH 2414, 2000)
Cet enregistrement comprend l'ouverture de l'opéra Solimano de Schwanberger.

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, tome huitième, Meline, Cans et compagnie, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) John Denison Champlin Jr., William Foster Apthorp, Cyclopedia of Music and Musicians, Volume III, Charles Scribner's Sons, New York, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alexandre Choron et François-Joseph-Marie Fayolle, Dictionnaire historique des musiciens, Tome second, Valade, Paris, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Gerber, Choron, Fayolle, Count Orloff, Dr Burney, Sir John Hawkins, A dictionary of musicians, from the earliest ages to the present, Londres, Sainsbury and Co., . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Oscar Thompson, The International Cyclopedia of Music and Musicians, Dodd, Mead & Company, .</ref>,<ref name=Schmidl>(it) Carlo Schmidl, Dizionario universale dei musicisti, Milan, Casa Editrice Sonzogno, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Références

  1. a b c d e f g et h François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, tome huitième, Meline, Cans et compagnie, , p. 166.
  2. a b c d e et f (en) John Denison Champlin Jr., William Foster Apthorp, Cyclopedia of Music and Musicians, Volume III, Charles Scribner's Sons, New York, , p. 353.
  3. a b c et d Alexandre Choron et François-Joseph-Marie Fayolle, Dictionnaire historique des musiciens, Tome second, Valade, Paris, , p. 302.
  4. a b c d e et f (en) Gerber, Choron, Fayolle, Count Orloff, Dr Burney, Sir John Hawkins, A dictionary of musicians, from the earliest ages to the present, Londres, Sainsbury and Co., , p. 429.
  5. a b c d e f g h et i (de) Hans Michael Schletterer, « Schwanberg, Johann », sur Deutsche Biographie, (consulté le ).
  6. a b c d e et f (en) Oscar Thompson, The International Cyclopedia of Music and Musicians, Dodd, Mead & Company, , p. 2019.
  7. a b c d et e (it) Carlo Schmidl, Dizionario universale dei musicisti, Milan, Casa Editrice Sonzogno, , p. 487.
  8. a et b (de) Ludwig-Maximilians Universität München, « Schwanenberg (Schwannenberg, Schwanberg, Schwanberger), Johann Gottfried », sur Bayerisches Musiker-Lexikon Online (BMLO) (consulté le ).
  9. a et b (de) « Schwanberg, Johann », sur Weber Gesamtausgabe (consulté le ).
  10. (en) « Schwanenberger, Johann Gottfried », sur Consortium of European Research Libraries (CERL) (consulté le ).
  11. a b et c (de) « Johann Gottfried Schwanberger », sur Operone.de (consulté le ).

Liens externes

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