Johann Heinrich von Bernstorff
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Reichstag | |
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Député au Reichstag sous la république de Weimar | |
Ambassadeur |
Comte |
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Naissance | Londres |
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Décès | (à 76 ans) Genève |
Sépulture | Cimetière de Genthod (d) |
Nationalité | allemande |
Activités | Homme politique, diplomate |
Père | Albrecht von Bernstorff |
Mère | Anna, Freiin von Koenneritz (d) |
Parentèle | Raymond de Pourtalès (d) (gendre) |
Parti politique |
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Le comte Johann Heinrich von Bernstorff, né le à Londres et mort le à Genève, est un diplomate allemand.
Jeunesse
Bernstorff est né dans une famille influente allemande d’origine danoise, composée d'hommes politiques et de diplomates. Il a passé une grande partie de son enfance à Londres, où son père était ambassadeur sous Bismarck.
Carrière
Bernstorff a la charge de plusieurs missions du service diplomatique de l'Empire allemand : Constantinople, Belgrade, Saint-Pétersbourg, Munich et Londres, où il est en fonction de 1902 à 1906 comme conseiller d'ambassade.
En 1906, il tente de désamorcer la crise de Tanger sur le statut du Maroc.
Il est ensuite ambassadeur aux États-Unis de 1908 à 1917. Après le début de la Première Guerre mondiale, il tente d'empêcher l'entrée en guerre des États-Unis, en coopérant avec le président américain Woodrow Wilson, malgré plusieurs crises anti-allemandes dans l'opinion publique, dont celle due au torpillage du Lusitania, occasionnant la mort de près de 1 200 personnes[1]. Bernstorff s'opposait à la politique allemande de guerre sous-marine à outrance.
Après l'entrée en guerre des États-Unis, en 1917, Bernstorff est nommé ambassadeur auprès de l'Empire ottoman, à Constantinople. Il reste à ce poste jusqu'au retrait ottoman du conflit, en . Contrairement à son prédécesseur, le comte Paul Metternich, Bernstorff essaie plutôt d'éviter le sujet délicat du génocide arménien.
Bernstorff négocie avec le gouvernement ottoman l'établissement d'un « habitat » pour les Juifs européens disposés à émigrer en Palestine.
Après la guerre, Bernstorff refuse le poste de ministre des Affaires étrangères.
Entre 1926 et 1931, il représente l'Allemagne en tant que délégué à la Conférence mondiale pour le désarmement à Genève.
Dernières années
Après l'arrivée au pouvoir d'Hitler et du Parti nazi, en 1933, Bernstorff choisit d’émigrer en Suisse.
Il décède à Genève le 6 octobre 1939.
Famille
Il épouse Jeanne Luckemeyer le 14 novembre 1887 à Berlin, à 25 ans[2].
Ils ont une fille, Luise Alexandra" Myrrha Sidonia Anna von Bernstorff, née le 3 novembre 1888 dans Berlin.
Johann Heinrich Bernstorff est l'oncle du comte Albrecht von Bernstorff (1890-1945), résistant au nazisme.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Johann Heinrich von Bernstorff, sur Wikimedia Commons
Œuvres
- (de) Johann Heinrich Graf von Bernstorff, Deutschland und Amerika, Erinnerungen aus dem fünfjährigen Kriege, Berlin 1920.
- (de) Johann Heinrich Graf von Bernstorff, Erinnerungen und Briefe, Zürich 1936.
Notes et références
- ↑ Constantin Iordan, « Hélène Vacaresco à la Société des Nations : autour d'une correspondance privée des années 1926-1927 », Studia Politica : Romanian Political Science Review, 10(2), p. 287-309.
- ↑ Henri Frebault, « Johann Heinrich von Bernstorff (1862-1939) » Noblesse Européenne » Généalogie Online », sur Généalogie Online (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Documents diplomatiques suisses 1848-1975
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- 1914-1918-Online
- Britannica
- Deutsche Biographie
- Dictionnaire historique de la Suisse
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