Juan de Tovar

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Juan de Tovar
Le Codex Tovar, attribué à Juan de Tovar, contient des informations détaillées sur les rites et les cérémonies des Aztèques (également connus sous le nom de Mexicas). Il est illustré de 51 aquarelles de la taille d'une page
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
TexcocoVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Activités
Prêtre catholique, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux

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Juan de Tovar, né vers 1547 à Texcoco, en Nouvelle-Espagne (Mexique), et décédé le à Mexico, était un prêtre jésuite indigène (mexicain) et linguiste. Auteur spirituel, il est également connu pour son travail de chroniqueur[1].

Biographie

Juan de Tovar est déjà prêtre depuis deux ans (ordonné en 1570) - prébendier à la cathédrale de Mexico - et est secrétaire du conseil municipal lorsque les jésuites arrivent en Nouvelle-Espagne (1572).

Il est le premier métis à entrer dans la Compagnie de Jésus (). Son noviciat à peine terminé (1575) il vient en aide à la population indigène alors frappée par une épidémie de cocoliztli, une fièvre pestilentielle souvent mortelle. C’est le début d’une vie apostolique qui sera entièrement consacrée aux populations indigènes de la région de Tepotzotlán, soutenu en cela par les instructions des supérieurs généraux invitant à intensifier l’apostolat parmi les populations indigènes.

Il maîtrise la langue Nahuatl et peut s’exprimer en Otomi et en Mazahua. Il est l’auteur de plusieurs œuvres écrites en langues locales. À la demande de l'archevêque Pedro Moya de Contreras il traduit en nahuatl le catéchisme catholique : c’est le premier livre jésuite publié au Mexique.

Sa Relación del origen de los indios que habitan esta Nueva España (redécouvert au XIXe siècle et connu comme le "Codex Tovar") fut utilisée par José de Acosta pour rédiger le livre IV de son œuvre magistrale Historia natural y moral de las Indias. Selon une hypothèse de Robert Barlow largement reprise par les mésoaméricanistes, cette chronique de Tovar aurait elle-même été l'adaptation d'une chronique indigène antérieure, inconnue, que Barlow a dénommé la Chronique X.

Toute sa vie Tovar fit preuve d’un éminent intérêt et pour les cultures et langues indigènes, qu’il allia à un grand dévouement pastoral pour son peuple.

Œuvres

  • Relación de la benida de los yndios, (ed. par M. Orozco y Berra), in Relación del origen..., México, 1944.
  • Dialogos y Catecismo de la lengua española, traducidos al mexicano, Mexico, 1573.

Bibliographie

  • Burrus, E.J.: Two Lost Mexican Books of the Sixteenth Century, HAHR 37 (1957) 330-339.
  • Churruca Peláez, A.: Primeras fundaciones jesuitas..., México, 1978.
  • Garibay, A: Historia de la literatura náhualt, 2 vol., México, 1953 et 1954.
  • Juan De Tovar, Origen de los mexicanos, Red-ediciones, , 200 p. (ISBN 978-84-9897-838-4 et 84-9897-838-6).

Notes et références

  1. (en) Robert Wauchope (dir.), Handbook of Middle American Indians, vol. 2, Austin, University of Texas Press, , 427 p. (ISBN 0-292-70153-5, lire en ligne), page 80.

Articles connexes

Liens externes

  • Le manuscrit et le codex Tovar.
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