Julien-Henri Busson-Billault
Ne pas confondre avec Julien Busson-Billault, son fils, Bâtonnier de Paris, Sénateur de la Loire-Inférieure.
Pour les articles homonymes, voir Busson.
Ministre présidant le Conseil d'État Gouvernement Charles Cousin-Montauban | |
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Ferdinand de Jouvencel | |
Vice-président Corps législatif | |
à partir de | |
Président Conseil général de l'Ariège (d) | |
- | |
Député de l'Ariège | |
- | |
Adolphe Billault |
Naissance | Joigny |
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Décès | (à 64 ans) Château des Grésillières (d) (Basse-Goulaine) ou France |
Nationalité | française |
Activités | Avocat, homme politique |
Conjoint | Fanny Billault (d) |
Enfant | |
Parentèle | Julien Busson (arrière-grand-père) |
Distinctions |
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Julien Henry Busson-Billault, né à Joigny le et mort au château des Grézillières (Basse-Goulaine) le , est un avocat et homme politique français.
Biographie
Julien Henry Busson est le fils de Bernard Julien Busson, sous-préfet, et de Catherine Laure Charié. Il étudia le droit et se fit recevoir docteur en . Il manifesta d'abord des opinions démocratiques et républicaines, plaida avec succès au barreau de Paris, et prononça devant la conférence des avocats, dont il était secrétaire, un remarquable Éloge de Pothier.
Rallié à la politique bonapartiste, il épousa, en 1854, la fille d'Adolphe Billault, dont, plus tard, il joignit le nom au sien. L'année même de son mariage, le , il succéda à son beau-père, nommé ministre, comme député de la 2e circonscription de l'Ariège au Corps législatif. Ce fut encore avec l'appui officiel qu'il obtint successivement sa réélection le , le et le .
Il était aussi conseiller général de l'Ariège de 1855 à 1871 pour le canton de Castillon-en-Couserans. Busson-Billault prit une part assez active aux travaux législatifs, tant comme orateur que comme rapporteur d'un certain nombre de projets de lois ; il fut aussi vice-président de l'Assemblée. Sa rapidité d'élocution, à la tribune du Corps législatif, faisait le désespoir des sténographes, qui pouvaient à peine le suivre.
Après la déclaration de guerre à la France et les premiers désastres de la campagne, Busson-Billault accepta, dans le cabinet Palikao (), le poste de ministre-président du Conseil d'État : il succédait à Félix de Parieu.
La révolution du mit fin à sa carrière politique, malgré une tentative infructueuse qu'il fit après le Seize-mai, aux élections du , pour rentrer au Parlement.
Il fut président du Conseil général de l'Ariège et devint conseiller général de Loire-Inférieure en 1876.
Il est le père de Henri-Julien-Marie Busson-Billault.
Ouvrage
- Sur Pothier, discours. Barreau de Paris, séance d'ouverture des conférences de l'ordre des avocats, 1850, 38 pages, réédité en septembre 2018 par Hachette/BNF (ISBN 978-2-329-15325-4)
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Claeys, Deux siècles de vie politique dans le Département de l'Ariège 1789-1989, Pamiers, 1994.
- « Julien-Henri Busson-Billault », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- base Léonore
- Base Sycomore
- Notices d'autorité :
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- BnF (données)
- IdRef
- GND
Notes et références
v · m Gouvernement Charles Cousin-Montauban (10 août 1870 - 4 septembre 1870) | ||
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Sous l'empire de Napoléon III | ||
Conseil d'État | Julien-Henri Busson-Billault | Charles Cousin-Montauban Chef de cabinet |
Guerre | Charles Cousin-Montauban | |
Agriculture et Commerce | Clément Duvernois | |
Travaux publics | Jérôme David | |
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts | Jules Brame | |
Marine et Colonies | Charles Rigault de Genouilly | |
Affaires étrangères | Godefroi de La Tour d'Auvergne-Lauraguais | |
Justice et Cultes | Théodore Grandperret | |
Finances | Pierre Magne | |
Intérieur | Henri Chevreau | |
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