Léa Doumta
Léa Koyassoum Doumta | |
Fonctions | |
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Ministre centrafricaine du Commerce et de l'Industrie | |
– (2 ans, 6 mois et 12 jours) | |
Président | Faustin-Archange Touadéra |
Premier ministre | Henri-Marie Dondra Félix Moloua |
Gouvernement | Dondra Moloua |
Ministre de la Justice, garde des Sceaux | |
– (9 mois et 17 jours) | |
Président | François Bozizé |
Premier ministre | Célestin Gaombalet |
Gouvernement | Gaombalet II |
Prédécesseur | Yacinthe Wodobodé |
Successeur | Paul Otto |
Ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale | |
– (8 mois et 21 jours) | |
Président | François Bozizé |
Premier ministre | Célestin Gaombalet |
Gouvernement | Gaombalet I |
Biographie | |
Nationalité | Centrafricaine |
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Léa Koyassoum Doumta est une femme politique centrafricaine. Elle est ministre de la Justice entre 2003 et 2004 et ministre du Commerce et de l'Industrie de 2023 à 2024.
Carrière politique
Léa Doumta est démise de ses fonctions de ministre de la Justice par le président François Bozizé en , moins de six mois après sa nomination, sans raison[1]. Cela fait suite aux troubles politiques de décembre 2004, lorsque la Cour constitutionnelle de transition décide d'invalider les dossiers de tous les candidats opposés à Bozizé dans la course à la présidentielle[1]. Avant ça, elle occupe le poste de ministre des Affaires sociales[1].
En 2015, elle est victime d'un bref kidnapping. Vice-présidente du Conseil national de transition, elle est enlevée le à 90 km de Bangui alors qu'elle revient d'un enterrement, par des hommes armés. Ces anti-balaka la gardent pendant près de deux heures avant de la relâcher avec une liste de revendications à remettre au gouvernement[2].
En , elle prend publiquement parti contre le projet de nouvelle Constitution proposée par le président Faustin-Archange Touadéra, projet qu'elle considère comme illégal et controversé[3]. Malgré ses réticences, la nouvelle Constitution est adoptée par référendum fin juillet, qui fait passer le pays à 7e République et autorise le président Moloua de bringuer un troisième mandat en 2025[4]. Elle n'est finalement pas reconduite dans ses fonctions lors du remaniement de janvier 2024[4].
En , Léa Doumta est réélue coordinatrice nationale de Awln Centrafrique pour un mandat de 5 ans[5]. Awln est une association féminine qui mène des campagnes de sensibilisation pour pousser les communautés à voter lors des élections[6].
Références
- ↑ a b et c « Bozizé limoge son ministre de la justice », The New Humanitarian, (lire en ligne)
- ↑ « RCA: des anti-balaka enlèvent puis relâchent la vice-présidente du CNT », Radio France International, (lire en ligne)
- ↑ « Le Courage Politique de Madame Léa Koyassoum Doumta Applaudi par les centrafricain », CNC, (lire en ligne)
- ↑ a et b « Centrafrique: le président Faustin-Archange Touadéra a remanié son gouvernement », Radio France International, (lire en ligne)
- ↑ « Léa Koyassoum Doumta, coordonnatrice nationale de Awlyn Centrafrique », Radio Guira, (lire en ligne)
- ↑ Judicael Yongo, « Centrafrique : L’organisation AWLN prépare des jeunes aux prochaines échéances électorales locales », RJDH Centrafrique, (lire en ligne)
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