Léon Halkin

Léon Halkin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
EsneuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de Liège (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Philologue, enseignant, historienVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Joseph HalkinVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de
Tiers-Ordre franciscain
Société de Saint-Vincent-de-PaulVoir et modifier les données sur Wikidata

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Léon Nicolas Marie Joseph Halkin, né à Liège le et mort à Esneux le (à 82 ans), est un historien belge, un philologue et professeur à l'université de Liège.

Biographie

Léon Halkin est né à Liège le . Il est le frère cadet de Joseph Halkin (1870-1937), professeur de géographie à l'université de Liège. Il étudie le grec et le latin à l'athénée royal de Liège. Il est diplômé de l'université de Liège le avec un doctorat en philologie classique. Sa thèse de doctorat, Les esclaves publics chez les Romains, est publiée à Bruxelles en 1897. En 1895, il remporte une bourse de voyage laquelle lui permet d'étudier au Collège de France et à l'École pratique des hautes études à Paris, en suivant des cours dispensés par Antoine Héron de Villefosse, René Cagnat et Louis Havet[1].

Halkin enseigne brièvement à l'athénée royal de Mons (1896) et à l'école des Cadets de Namur (1897). Le , il est nommé à l'université de Liège où il travaille pendant 43 ans. Il devient professeur titulaire en 1908 et a prend sa retraite le .

Halkin est un catholique pratiquant membre du Tiers-Ordre franciscain et de la Société de Saint Vincent de Paul[2]. Il est marié à Elvire Courtoy (1873–1947), avec qui il a cinq enfants, dont Léon-Ernest Halkin, professeur d'histoire à l'université de Liège et François Halkin, bollandiste[2]. Il meurt à Esneux le .

Publications

  • Les esclaves publics chez les Romains, Bruxelles,
  • Lettres inédites du Baron G. de Crassier à Bernard de Montfaucon, Louvain,
  • Correspondance de Dom E. Martène avec le Baron G. de Crassier, Bruxelles,
  • Correspondance de J.-F. Schannat avec G. de Crassier et Dom E. Marlene, Bruxelles,
  • « Les origines du collège des Jésuites et du séminaire de Liège », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Liège, t. LI,‎ , p. 83-191 (ISSN 0776-1260, lire en ligne)
  • « Un bienfaiteur méconnu du collège des Jésuites-en‑Ile de Liège : le chanoine Renier Giltea », Chronique archéologique du pays de Liège, t. XXXVI, nos 3-4,‎ , p. 61-70 (lire en ligne)
  • Les Frères de la Vie commune de la Maison Saint-Jérôme de Liège, Liège,
  • Lettres inédites du bollandiste Du Sollier à l'historien Schannat, 1721-1734, Bruxelles,
  • Une description inédite de la ville de Liège en 1705, Liège,
  • La Supplication d'action de grâces chez les Romains, Paris, Les Belles Lettres, , 136 p. (BNF 32217510)

Notes et références

  1. Renard.
  2. a et b Gérin.

Voir aussi

Bibliographie

  • Marcel Renard, « Léon Halkin (1872-1955) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 35, no 1,‎ , p. 328–332 (lire en ligne, consulté le )
  • Paul Gérin, « Léon-Ernest Halkin (1906–1998), de la critique à l'engagement », dans Guy Zelis, Les intellectuels catholiques en Belgique francophone aux 19e et 20e siècles, Louvain-La-Neuve, , 394 p. (ISBN 9782874631993), p. 133-154

Liens externes

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