Léon Quarton

Léon Quarton
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Laroche-Saint-CydroineVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
AvallonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière d'Arcy-sur-Cure (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Le Beugnon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SyndicalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Lieu de détention

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Léon Quarton, né le à Laroche-Saint-Cydroine (Yonne), et mort le à Avallon[1], est un cheminot, syndicaliste de la CGT, Résistant communiste et déporté français.

Biographie

Son père est charpentier en bateau. Léon Camille Quarton commence à apprendre ce métier en 1925. En 1926, il adhère aux jeunesses communistes ainsi qu'au syndicat CGTU de la batellerie. En 1936, il entre au dépôt ferroviaire de Laroche-Migennes et intègre un syndicat de cheminots. Secrétaire de l’Union locale des syndicats CGT pendant quelques mois, il est aussi coresponsable en 1937-1938 du mouvement Amsterdam-Pleyel. Le 2 octobre 1939, il est mobilisé. Il revient après sa démobilisation à Migennes. Il est placé en résidence surveillée. Il rejoint le Front National (organe de résistance), et les FTPF. Le , il est arrêté. Il est interné à Auxerre et déporté aux camps de Natzweiler-Struthof (Vosges), de Gross-Rosen et à la centrale de Brieg (Allemagne). Le , Léon Quarton est libéré, et le , rapatrié. En 1947, il recommence à travailler. Il est homologué déporté résistant DIR, FFI et FFC. Ensuite, il est responsable local de la FNDIRP jusque dans les années 1980. Il meurt dans l'Yonne, et enterré dans le cimetière de cette commune aux côtés de son beau-fils, lui aussi cheminot et syndicaliste[2].

Hommage

  • Plaque commémorative sur sa maison au Beugnon à Arcy-sur-Cure[3].

Notes et références

  1. « QUARTON Leon Camille », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Michèle Rault, « QUARTON Léon, Camille », sur maitron.fr, (consulté le ).
  3. DA. G., « Un hommage rendu à Léon Quarton », L'Yonne Républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

  • Le Travailleur, 12 septembre 1936
  • Robert Loffroy, Souvenirs de guerre (1939-1945), tapuscrit, p. 149.
  • Adiamos-89 mars 2020

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • icône décorative Portail du communisme
  • icône décorative Portail du chemin de fer
  • icône décorative Portail du syndicalisme
  • icône décorative Portail de la Résistance française
  • icône décorative Portail de l’Yonne