La Ferté-Loupière

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Pour les articles homonymes, voir La Ferté (homonymie).

La Ferté-Loupière
La Ferté-Loupière
La mairie.
Blason de La Ferté-Loupière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité CC de l'Aillantais
Maire
Mandat
Séverine Carron
2022-2026
Code postal 89110
Code commune 89163
Démographie
Gentilé La-Fertois
Population
municipale
536 hab. (2021 en évolution de +5,93 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 47″ nord, 3° 14′ 10″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 233 m
Superficie 30,48 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charny Orée de Puisaye
Législatives 1re circonscription de l'Yonne
Localisation
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La Ferté-Loupière
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La Ferté-Loupière
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La Ferté-Loupière
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La Ferté-Loupière est une commune française, appartenant au territoire de Puisaye, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

La commune est réputée par les fresques du XVIe siècle de l'église et la richesse de son patrimoine naturel.

Géographie

Localisation

La Ferté-Loupière est un village rural de la Puisaye niché au creux de la vallée du Vrin, situé à 27 km d'Auxerre, à 126 km de Paris et à 150 km de Dijon.

Elle est traversée par le sentier de grande randonnée GR 13.

La commune se trouve dans la zone d'emploi d'Auxerre et dans le bassin de vie de Montholon[I 1].

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Sommecaise, Aillant-sur-Tholon, Chassy, Les Ormes, Sépeaux-Saint Romain, Villiers-sur-Tholon, Charny Orée de Puisaye, Perreux, Sépeaux et Montholon.

Carte
Les limites communales de La Ferté-Loupière et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de La Ferté-Loupière
Sépeaux-Saint-Romain
Charny Orée de Puisaye La Ferté-Loupière Montholon
Les Ormes
Sommecaise
Chassy

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 30,48 km2 ; son altitude varie de 132 à 233 mètres[1].

Hydrographie

Carte hydrographique de la commune.
La rivière le Vrin et l'église.

La commune est traversée par le Vrin et par le ru de Bellefontaine[2].

Le Vrin est un affluent de l'Yonne, et donc un sous-affluent de la Seine.

Climat

Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bourgogne-Franche-Comté et Climat de l'Yonne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Centre et contreforts nord du Massif Central »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aillant », sur la commune de Montholon à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

La commune inclut deux ZNIEFF :

  • ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental[10],[11]. L'habitat particulièrement visé par cette ZNIEFF est fait d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats inclus dans la zone sont des eaux courantes, des prairies humides et mégaphorbiaies, et des bois ;
  • ZNIEFF de l'étang du Martroi, une zone de 25 ha le long de la D 145 vers Charny (dans l'Ouest de la commune), qui inclut et entoure l'étang du Martroi, et qui s'étend également sur Chevillon. Les eaux douces stagnantes sont là aussi l'habitat particulièrement visé par cette ZNIEFF[12].

Urbanisme

Typologie

Au , La Ferté-Loupière est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].

Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,6 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,1 %), forêts (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), prairies (1,8 %), zones urbanisées (0,8 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

Le village conserve une disposition urbaine héritée de l'époque médiévale. Protégé par sa muraille, il est centré sur la place principale où se font face l'église et la halle, concrétisant le rapport étroit entretenu au Moyen Âge entre le pouvoir spirituel et le pouvoir économique. Construits avec les matières premières locales, les bâtiments reflètent la diversité des matériaux bourguignons : pierre calcaire, briques moulurées ou formant des motifs géométriques pour agrémenter des façades, pans de bois et torchis pour les bâtiments plus modestes, crépis ocrés jaunes ou rouges, tuiles bourguignonnes.

Habitat et logement

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 422, alors qu'il était de 403 en 2016 et de 399 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 61,4 % étaient des résidences principales, 22,2 % des résidences secondaires et 16,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,5 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Ferté-Loupière en 2021 en comparaison avec celle de l'Yonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (22,2 %) supérieure à celle du département (10,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à la La Ferté-Loupière en 2021.
Typologie La Ferté-Loupière[I 3] Yonne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 61,4 77,5 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 22,2 10,6 9,7
Logements vacants (en %) 16,4 11,8 8,1

Toponymie

De nombreuses villes qui étaient des places de guerre, des places fortes, ont gardé ce nom de Ferté qu’on leur donna au Moyen Âge (du latin feritatem ou firmitatem qui signifiait lieu fortifié.

Quant au mot Loupière, il semble s’apparenter à lupus, le loup, et s’expliquer par l’abondance en ces lieux, dans les temps anciens, de ces bêtes sauvages.

Histoire

L'église vers 1910.

Moyen Âge

Situé à la porte septentrionale de la Puisaye, à 17 km de Joigny, le village de La Ferté-Loupière est implanté au creux de la vallée du Vrin, adossé aux plateaux boisés. Le village fut fortifié dès le Haut Moyen Âge et le cours d’eau a été dévié pour assurer une protection naturelle au pied des murs d’enceinte.

Le Vrin contourne toujours le village et le traverse même en certains endroits. Les vestiges des fortifications qui subsistent au pied de la colline rappellent la prospérité passée du bourg. Pierre de Courtenay-Bléneau (1429-1504 ; seigneur depuis 1460/1461, voir ci-dessous) y fit d’ailleurs élever un château, à la fin du XVe siècle, dont le donjon est le seul vestige qui nous soit parvenu : coiffé d’un toit en poivrière, il conserve une fenêtre au linteau en accolade, des latrines en encorbellement et des meurtrières.

Le château de La Vieille Ferté est bâti sur les hauteurs, au lieu-dit qui doit son nom à la forteresse primitive du XIIe siècle. Jean Sa façade classique rappelle le château de Bontin, tout proche. Des Sancerre puis des Courtenay-Champignelles, vus ci-dessous, la Vieille-Ferté passa par mariage à la famille de Quinquet (d'origine écossaise ; voir plus loin).

La Nouvelle-Ferté, alias La Ferté-Loupière, est à l'origine du village fortifié, et fut aussi aux Sancerre puis aux Courtenay-Champignelles.

Seigneuries-châtellenies

La Ferté-Loupière (toutes seigneuries confondues) est à l'origine sise en Sénonais, au carrefour du Gâtinais, de la Puisaye, des comtés de Troyes et de Joigny : son histoire féodale est compliquée, soumise à ces influences proches. Le Sénonais est d'abord dans la mouvance des ducs de Bourgogne (depuis Richard le Justicier), qui conserveront une suzeraineté lointaine (ainsi, en 1143, Thibaut le Grand de Blois-Champagne prête hommage à son gendre Eudes II de Bourgogne). Mais l'influence des comtes de Troyes l'emporte, au moins depuis l'an mil environ, sous Etienne de Troyes (mort vers 1023), suivi de son cousin héritier Eudes II de Blois-Champagne (mort en 1037), et, plus d'un siècle après, par des descendants de ce dernier, les Sancerre.

L'article Comté de Joigny > Emprise territoriale indique cependant une autre origine : la seigneurie initiale viendrait des Donzy, et les Sancerre l'auraient obtenue par le 1er mariage (forcé) du comte Etienne en 1153 avec Adèle, fille de Geoffroy III de Donzy et tante d'Hervé IV (voir l'article Anseau).

La Ferté : des Sancerre aux Courtenay-Champignelles et à leurs successeurs

À partir du XIe siècle désormais, la Vieille-Ferté et la Nouvelle-Ferté-Loupière[17],[18],[19],[20] sont donc des possessions des comtes de Blois-Champagne (ou possiblement des Donzy, comme on l'a vu plus haut), suivis par leurs descendants les comtes de Sancerre (Etienne Ier de Sancerre, † vers 1191, était le troisième fils du comte Thibaut IV, † en 1152).

Vers 1100, il existe des co-seigneurs (ou châtelains ou chevaliers) de La Ferté, par exemple Vivien (bienfaiteur des Escharlis ; possible vassal du comte Hugues de Troyes-Champagne) et son fils Seguin.

Puis la Ferté-Loupière (la Vieille-Ferté ne semble pas concernée ?) est divisée en deux châtellenies-seigneuries dans la 2e moitié du XIIe siècle, lorsque Etienne de Sancerre doit remercier le comte de Joigny Renard IV qui l'a aidé contre le comte de Nevers (Guillaume IV puis Pierre II de Courtenay) :

  • Une moitié, avec La Ferté, Bontin, Chevillon, Fumerault, les Ormes, Espinabeaux, est "donnée" au comte de Joigny : en fait, les Sancerre s'y maintiennent, mais sous la suzeraineté des Joigny, notamment pour la justice ; cette châtellenie est dite "au bailliage de Joigny" ; (la Vieille-Ferté devait aussi l'hommage aux Joigny).
  • L'autre moitié, avec Champvallon, St-Denis, Sépeaux, Villiers-sur-Tholon, est "engagée" au comte de Joigny, et Guillaume de Sancerre (fils d'Etienne) la "dégagera" vers 1218 ; cette châtellenie est dite "au manoir de la Couldre" (siège des hommages féodaux) ou "au bailliage de Troyes" (pour les appels judiciaires ; la justice de 1re instance étant rendue au siège du bailliage, à Villiers, ou par les assises de justice siégeant à "la Loge", faubourg de La Ferté-Loupière).

En conséquence, Renard IV de Joigny puis son fils Guillaume Ier de Joigny (voir à cet article) règnent un moment sur La Ferté ; mais concrètement, après coup, la Maison de Sancerre réussit finalement à retrouver le contrôle sur l'ensemble de La Ferté. Mais un échange vers 1264/1265/1266, acté entre Louis, comte de Sancerre (fils de Guillaume) et Guillaume Ier de Courtenay-Champignelles (fils de Robert et oncle de Blanche de Courtenay, l'épouse du comte Louis), fit passer La Nouvelle-Ferté aux Courtenay-Champignelles[21], contre un domaine détenu depuis 1250 environ par cette famille capétienne : Charenton (voir des précisions à cet article ; tant les Sancerre que les Courtenay-Champignelles descendaient en lignée féminine des Charenton en Berry, les Courtenay descendant aussi des Montfaucon en Berry). La Vieille-Ferté ne semble pas concernée par cet échange, et le passage aux Courtenay doit être plus tardif puisqu'en 1266 encore, Jean de Sancerre (fils de Louis et de Blanche de Courtenay) tente la construction d'un château, que le Parlement lui interdit devant les protestations de son grand-oncle Guillaume Ier de Courtenay-Champignelles ; en tout cas, Pierre de Courtenay-(Champignelles-Bléneau)-2e branche de La Ferté (1429-1504 ; voir ci-dessous) la possédait (et d'ailleurs aussi La Nouvelle-Ferté, comme on va le voir), puis sa fille Edmée après lui.

Guillaume Ier de Courtenay-Champignelles (1228-1280 ; fils de Robert), et ses propres fils (l'archevêque Robert ; et Jean Ier de Champignelles ; 1265-1318 ; x Jeanne de Sancerre, dame de St-Brisson), et petit-fils (Philippe de La Ferté ; 1292-1346 ; fils cadet de Jean), furent donc les premiers Courtenay-Champignelles à jouir de La Ferté-Loupière.

  • Ledit Philippe de Courtenay-La Ferté (1292-1346) — fils puîné de Jean Ier et donc frère cadet de Jean II de Courtenay-Champignelles (1291-1334) — fut la souche de la 1re branche de Courtenay-La Ferté-Loupière, suivi par son propre fils Jean Ier (1346-1412) et son petit-fils Jean II de La Ferté-Loupière (1388-1438).
  • La veuve de Jean Ier de La Ferté-Loupière, et semble-t-il sa petite-cousine, Anne de Thianges-Vallery, dame de Tannerre et Chassenay (marâtre de Jean II de La Ferté ; fille d'Erard II de Thianges-Vallery et d'Alix de Courtenay — cette dernière étant la fille de Jean II de Courtenay-Champignelles et la cousine germaine dudit Jean Ier de La Ferté-Loupière), légua Tannerre et Chassenay à sa mort en 1417, à son propre cousin germain,
    • Jean Ier de Courtenay-(Champignelles) (1379-1460), seigneur de Bléneau depuis 1415, fils cadet de Pierre (II) de Champignelles (v. 1334-v. 1395), frère cadet de Pierre (III) de Champignelles (1377-1411), oncle de Jean IV de Champignelles (~ 1410-1472), et petit-fils de Jean II de Courtenay-Champignelles. Par décision judiciaire et par retrait lignager, ledit Jean Ier de Bléneau obtint aussi Champignelles dès octobre 1454 (Mais Jacques Cœur et son fils Geoffroy Cœur, plus leur ennemi Antoine de Chabannes-Dammartin, étaient également sur la brèche pour le contrôle de Champignelles : avec succès pour ce dernier et sa descendance) ; plus La Ferté-Loupière en 1455, par vente des deux filles héritières de Jean II de La Ferté-Loupière (Jeanne et Michelle de Courtenay), et aussi par donation de sa cousine Pernelle de Thianges qui en avait également une part (fille d'Erard de Thianges et de Jeanne Le Bouteiller de Senlis, fille de Raoul Le Bouteiller de Senlis-Montépilloy et de Marguerite de Courtenay-La Ferté, dame en partie de La Ferté-Loupière, elle-même fille de Philippe de Courtenay-La Ferté ci-dessus).
      • Le fils cadet de Jean Ier de Bléneau, - Pierre (de Courtenay-Bléneau) de La Ferté-Loupière (1429-1504), fonda la 2e branche de Courtenay-La Ferté-Loupière, avec son fils - Hector (1475-1549 ; aussi seigneur de Villeneuve-la-Cornue) et son petit-fils - René de Courtenay-(Champignelles-Bléneau)-La Ferté-Loupière (1510-† 1562 au siège de Bourges ; fils d'Hector).
        • Mais les Bléneau (Jean, Pierre, Hector et leurs descendants), nouveaux sires de La Ferté-(Loupière), ne jouissaient sans doute que de la châtellenie-seigneurie relevant de Joigny, et aussi de la Vieille-Ferté - également dans la mouvance de Joigny : Car la seigneurie-châtellenie au manoir de la Couldre, avec Villiers-sur-Tholon, fut sans doute acquise par Jacques Cœur, en tout cas par Antoine de Chabannes ; on la verra, à la fin de cette boîte déroulante, échoir après eux aux Cousinot, puis à Germaine Cœur, petite-fille de l'Argentier, et à son époux Louis Ier de Harlay (mariés en 1493).
        • → dans la fratrie d'Hector, Jean reçut Chevillon et/ou Chevillon, Charles puis Louis eurent Bontin, Pierre eut le Martroy (à La Ferté), Edme reçut Frauville (également Villiers et Béon ?), et Edmée de Courtenay, dame de la Vieille-Ferté (ci-dessus et ci-dessous), épousa Guillaume de Quinquet en 1510 : voir plus bas).
          • La sœur héritière de - René, - Jeanne de Courtenay-La Ferté-Loupière (1514-ap.1597), dame de Villeneuve-la-Cornue, épousa en 1° noces en 1544 Guillaume de Saint-Phalle de Cudot († 1563/1564) seigneur de Neuilly, alors qu'une de leurs sœurs cadettes, - Barbe de Courtenay, mariait le frère de Guillaume, Philippe de St-Phalle, sgr. de Thou en Puisaye. Jeanne et Guillaume eurent Claude de St-Phalle, père d'Edme/Esme de St-Phalle (x Antoinette de Chamigny, petite-fille de François Ier de Chamigny de Briare († 1577), gouverneur de Gien et Montargis, et de Gilberte de Courtenay-d'Arrablay (1521-ap. 1590) qui était une petite-nièce de Pierre (II) de La Ferté-Loupière ; François de Chamigny était quant à lui le fils de Jean de Chamigny de Briare, fils lui-même de Claude de Chamigny et de Louise/Catherine, fille de Jean II de Courtenay-Bléneau, fils de Jean Ier de Bléneau), lui-même père de Georges de St-Phalle (né en 1624-† vers ou ap. 1687)[22].
  • (Pour les Courtenay, voir Père Anselme, Histoire de la Maison royale de France, t. Ier , notamment p. 481, 486, 492-494, 499-500, 509-510 ; ou le site Racines & Histoire : Maison de Courtenay, p. 6, 7, 8, 11, 15).

Mais vers (ou après) 1687, Jules-Louis Bolé de Chamlay (1650-† 1719 sans postérité), maréchal général des Logis, possédait les anciens biens des St-Phalle à La Ferté et environs (son père Alexandre-Simon Bolé († 1673) avait acquis Chamlay, Volves et Villemer en 1663 ; Jules-Louis acheta Neuilly, Aillant, Arblay, Charmeaux et La Ferté-Loupière entre 1680 et 1709, et obtint de plus en 1689 un fief alsacien des Rathsamhausen, Baldenheim)[23]. Le maréchal général des Logis laissa La Ferté à sa cousine au 3° degré Julie Isnard, elle-même cousine de François-Charles Tourmente, qui finalement hérita et légua en 1724/1728 au duc Louis-Nicolas de Neufville de Villeroy (1663-1734), pair de France, lieutenant-général, comte de Joigny.

Le fils de ce dernier, le duc de Villeroy Louis-François-Anne, vendit le 11 mai 1760 à Claude-Mathieu Radix de Chevillon, payeur des Rentes de l'Hôtel-de-Ville, qui céda en 1784 La Ferté-Loupière et Chevillon pour 300 000 livres au marquis Etienne-Philippe-Pardoux de Villaines (1740-1802 ou -1794 ? ; d'où l'hôtel de Villaines à La Châtre ; issu d'une famille berrichonne : cf. Vilaine à Charly)[24],[25],[26] : émigré en 1792, les domaines de ce dernier sont décrétés biens nationaux et vendus ; les bois de La Ferté sont récupérés par les Villaines en 1815 et mis en vente : Casimir Perier acheta alors les bois des Morisois avant de les revendre en 1830.

- La famille de Quinquet garda la Vieille-Ferté (voir ci-dessus) jusque dans la 2e moitié du XVIIIe siècle[27], avant de la céder à Alexandre de Gislain de la Brosse, qui avait épousé mademoiselle de la Prée de Bontin[28]. Cette nouvelle famille passa le temps de la Révolution à La Vieille-Ferté, avant de vendre le domaine en 1822 au baron (1815 et 1842) François-Marie de Monnier du Gazon (1781-1863), maire de la Ferté-Loupière sous la Restauration de 1825 à 1830, conseiller général de l'Yonne[29], officier de la Légion d'Honneur, beau-père du comte Louis-Gaston-Charles de Tryon-Montalembert (fils de Louis-Joseph[30]) qui, à son tour, fut maire de La Ferté-Loupière (voir ci-dessous : Politique et administration > Liste des maires).

- D'autres personnages prirent le nom de La Ferté-Loupière, au titre de la possession d'une des seigneuries-châtellenies de La Ferté, La Couldre :

 

Époque contemporaine

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Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Auxerre du département de l'Yonne[I 1].

Après avoir été de 1793 à 1801 le chef-lieu d'un éphémère canton de La ferté, elle faisait partie depuis lors du canton de Charny[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Charny, renommé en 2021 canton de Charny Orée de Puisaye[I 1] porté de 15 à 38 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Yonne.

Intercommunalité

La Ferté-Loupière est membre de la communauté de communes de l'Aillantais[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Article connexe : Intercommunalité en France.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
  19 mai 1860 Louis Gaston Tryon de Montalembert[31]   comte de Tryon-Montalembert, propriétaire
Mort en fonction
    Aimeric Charles Raoul Tryon de Montalembert[32] Républicain Pilotin, officier de l'infanterie de marine, fils de Louis Gaston
Conseiller général de Charny (1989 → 1998)
         
2001 mars 2014[33] Jean Ravisé[34]   Président de la société d'horticulture de l'Yonne
mars 2014[35] juillet 2020 Irène Eulriet Brocardi DVD
puis Agir, la droite constructive[36]
Sociologue
Conseillère départementale de Charny-Orée de Puysaye[37] (2015 → )
juillet 2020[38] octobre 2022[39] Catherine Chevalier   Cadre retraitée
Mandat écourté par la démission de la maire et d'une partie du conseil municipal
décembre 2022[40] En cours
(au 30 novembre 2023)
Séverine Fermier   Agricultrice

Équipements et services publics

Espace public

Icône d'horloge obsolète.
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Le jardin du Prieuré obtient en 2006 le Premier prix Parcs et Jardins[41].

Postes et télécommunications

Un pylone de radiocommunication est implanté dans la commune.

  • Jardin du presbytère
    Jardin du presbytère
  • Autre vue du jardin.
    Autre vue du jardin.
  • Le pylône de radio-télécommunication
    Le pylône de radio-télécommunication

Population et société

Les habitants sont appelés les La-Fertois.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 536 habitants[Note 2], en évolution de +5,93 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1601 1961 1531 1371 3081 3291 2871 3521 348
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4411 4061 4281 3911 3681 2701 2991 3251 220
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1901 1341 082932937906838809777
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
735638602630540561572574497
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2017 2021 - - - - - - -
532536-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Silo céréalier.
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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L’église Saint-Germain de La-Ferté-Loupière Logo monument historique Classé MH (1911)[45] dépendait du prieuré des chanoines des Augustins du Mont-aux-Malades-de-Rouen. Elle est construite à l’est du village, en bordure des anciens fossés qui le protégeaient.
    L’église abrite une des rares Danses Macabres Logo monument historique Classé MH (1911)[46] existant en France. Datant du début du XVIe siècle, elle est précédée d'un Dit des trois morts et des trois vifs. Cette représentation murale montre trois jeunes gentilshommes interpellés dans un cimetière par trois morts qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme[47].


  • Fresques de l'église
  • Dit des trois morts et des trois vifs
    Dit des trois morts et des trois vifs
  • Jardin du Prieuré, propriété privée ouverte au public, située au pied de l'église, dessiné par son propriétaire et ancien maire Jean Ravisé puis entretenu par les bénévoles de l'association Le Jardin des Augustins[48].
  • Tour médiévale
  • Ancienne halle.
  • Monument aux morts.


  • La nef de l'église...
    La nef de l'église...
  • ... et son chœur
    ... et son chœur
  • Tour médiévale.
    Tour médiévale.
  • La halle.
    La halle.
  • Le monuiment aux morts.
    Le monuiment aux morts.

Personnalités liées à la commune

Les légendes

La légende veut que la Ferté-Loupière, peu après que les tours furent bâties, est attaqué par une meute de loups. Chassés de leur village, après s'être abrités dans les collines environnantes et avoir repris des forces, ont chassés les bêtes féroces de leur village[réf. nécessaire].

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

  • La Ferté-Loupière, sur Wikimedia Commons
  • La Ferté-Loupière, sur le Wiktionnaire

Bibliographie

  • P. Megnein, La danse macabre de La Ferté-Loupière, 1938

Articles connexes

Liens externes

  • Site de la commune
  • Mon village, site personnel d'un habitant.

Notes et références

Notes

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de La Ferté-Loupière ».
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2021 à la La Ferté-Loupière - Section LOG T1 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2021 à la La Ferté-Loupière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans l'Yonne - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 04/2020
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre La Ferté-Loupière et Montholon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Aillant », sur la commune de Montholon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Aillant », sur la commune de Montholon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. ZNIEFF 260014900 - Étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  11. La ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes. Les communes concernées par cette ZNIEFF sont : Aillant-sur-Tholon, Béon, Charny, Chassy, Chevillon, Cudot, Dracy, La Ferté-Loupière, Grandchamp, Merry-la-Vallée, Les Ormes, Parly, Perreux, Précy-sur-Vrin, Prunoy, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Romain-le-Preux, Senan, Sépeaux, Sommecaise, Toucy, Villefranche, Villiers-Saint-Benoît, Villiers-sur-Tholon et Volgré.
  12. ZNIEFF 260014906 - Étang du Martroi sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « La Ferté-Loupière, p.178-184, par Gustave Cotteau et Victor Petit ; Notice historique sur les châtellenies de La Ferté-Loupière, p. 208-234, par Félicien Thierry », sur Annuaire historique du département de l'Yonne, chez Perriquet et Rouillé, à Auxerre, 1857.
  18. « Notice historique sur les châtellenies de La Ferté-Loupière, p. 67-100, par Félicien Thierry », sur Annuaire historique du département de l'Yonne, chez Perriquet et Rouillé, à Auxerre, 1858.
  19. a et b « Notice historique sur les châtellenies de La Ferté-Loupière, p. 99-139, par Félicien Thierry », sur Annuaire historique du département de l'Yonne, chez Perriquet et Rouillé, à Auxerre, 1859.
  20. « Histoire de La Ferté-Loupière, d'après « Histoire des communes de l’Yonne », par Maurice Pignard-Peguet, 1913 », sur Mon village, La Ferté-Loupière.
  21. « Maison de Courtenay, p. 7, 8, 11, et 15 notamment, par Etienne Pattou, 2005 », sur Racines & Histoire.
  22. « Georges de St-Phalle », sur Geneanet Pierfit.
  23. « Fortune et train de vie, mort et succession de Jules-Louis Bolé de Chamlay », sur Chamlay, le stratège secret de Louis XIV, par Jean-Philippe Cénat, aux Editions Belin, 2011 ; mis en ligne par Google.
  24. « Étienne-Philippe Pardoux, marquis de Villaines », sur Bibliothèques de Châteauroux : Dossiers > Portraits.
  25. « Etienne-Philippe de Villaines », sur Rodovid.
  26. « La maison de Villaines, p. 791-798, cette dernière page notamment », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. XII, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, chez Antoine Boudet, à Paris, 1778.
  27. « Famille de Quinquet », sur Terres et seigneurs en Donziais, Familles donziaises.
  28. « Alexandre de Gislain », sur Geneanet Pierfit.
  29. « François Monnier, baron de l'Empire, par Jean-Pierre Bibet », sur Les Amis du Patrimoine napoléonien.
  30. « Louis-Gaston-Charles de Tryon-Montalembert », sur Geneanet, Généalogie de Jean-Paul Dagorn.
  31. « Louis Gaston Charles de TRYON-MONTALEMBERT », sur https://gw.geneanet.org/ (consulté le ).
  32. « Aimeric Charles Raoul de TRYON-MONTALEMBERT », sur https://gw.geneanet.org/ (consulté le ).
  33. Pa. D., « Jean Ravisé quitte la mairie satisfait de son mandat », L'Yonne républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Hélène Delorme et Véronique Le Lann, « Entretien avec Jean Ravisé, président de la SHY », Rencontre avec..., Maisons Paysannes de l'Yonne, (consulté le ).
  35. « Irène Eulriet-Brocardi élue maire », L'Yonne républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2019/01/20/Lancement-d-Agir-dans-l-Yonne-La-Droite-constructive
  37. « Irène Eulriet-Brocardi (DVD) officiellement candidate à la présidence du Département », L'Yonne républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Catherine Chevalier et ses adjoints élus », L'Yonne républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'ensemble de la liste conduite par Irène Eulriet ayant décidé à l'unanimité de ne pas solliciter le suffrage des électeurs pour le second tour des élections municipales, les 414 inscrits ont eu à se prononcer sur la liste menée par Catherine Chevalier ».
  39. Olivier Richard, « Sept élus, dont la maire, ont démissionné : des élections auront lieu le 4 décembre à La Ferté-Loupière », L'Yonne républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Séverine Fermier nouvelle maire de La Ferté Loupière », L'Yonne républcaine,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « Seule candidate au poste, elle a recueilli 14 voix sur 15 (un vote blanc) ».
  41. Ancien jardin du petit prieuré (28 ares), restauré par le maire Jean Ravisé.
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. « Église Saint-Germain », notice no PA00113686, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « peintures monumentales : Danse macabre, Dit des trois morts et des trois vifs, L'Annonciation, Saint Michel », notice no PM89000533, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  47. « La Ferté-Loupière », Départements et pays > Yonne, sur https://bourgognemedievale.com/ (consulté le ).
  48. « Le Jardin du Prieuré », Patrimoine et culture > A la découverte du patrimoine, sur https://www.tourisme-yonne.com (consulté le ).
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