Louis Richelot
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Architecte départemental (d) Ille-et-Vilaine | |
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Architecte diocésain Archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo | |
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Naissance | Rennes |
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Décès | (à 69 ans) Rennes |
Nationalité | française |
Activité | Architecte |
Fratrie | Hippolyte Richelot (d) (demi-frère) |
Parentèle | Gustave-Antoine Richelot |
Maître | Antoine-Marie Peyre |
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Louis Guy Richelot, né en 1786 à Rennes et mort en 1855 dans la même ville, est un architecte français. Il occupe le poste nouvellement créé d'architecte du département d'Ille-et-Vilaine de 1828 à 1843, et est chargé des édifices diocésains (notamment de la cathédrale de Rennes) de 1826 à 1843[1].
Biographie
Louis Guy Marie Rose Richelot est le fils de Louis René Richelot du Plessis, avocat au parlement de Bretagne, inspecteur des Eaux et Forêts, conseiller général d'Ille-et-Vilaine, décoré du Lys, et de Marie Rose de La Chaussonnière. Il est le demi-frère d'Hippolyte Richelot, doyen de la faculté de droit de Rennes. Il épouse Joséphine Tual, dame du Mottay.
Formé chez Félix Anfray, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussée d’Ille-et-Vilaine sur le canal d’Ille-et-Rance, puis chez Antoine-Marie Peyre, il travaille au Dépôt général de la Guerre pour les cartes et plans de Paris, puis sur le chantier de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes avec Philippe Binet et Mathurin Crucy. Il effectue un voyage en Italie, entre 1825 et 1826, dans le but d'approfondir ses connaissances[2].
Il occupe les postes d'architecte du département d’Ille-et-Vilaine de 1828 à 1843[3] et d'architecte chargé des édifices diocésains de 1826 à 1843. Il démissionne pour raison de santé en 1843[4]. Léonce Couëtoux lui succède comme architecte du département.
Œuvres
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- L'hôtel de Courcy à Rennes.
- L'église Saint-Barthélemy de Thourie.
- Le palais de justice de Montfort-sur-Meu.
- cathédrale Saint-Pierre de Rennes, classé MH[5],[6]
- château de La Chapelle-Chaussée (1834)[7], inscrit MH[8]
- château de La Houssaye, Redon
- château de La Hublais, Cesson-Sévigné
- château de La Gromillais
- château de Québriac (1827), inscrit MH[9]
- château du Grand-Domaine (1838-1839), Saint-Gilles
- hôtel de Courcy (1827-1835), Rennes, no 9 rue Martenot
- hôtel de Lépinay, Rennes, no 9 rue du Général Guillaudot
- hôtel Villemain, Rennes, no 11 rue Martenot
- hôtel Richelot (1831), Rennes, no 4 rue Martenot
- église de Sainte-Anne-sur-Vilaine[10]
- église Saint-Barthélemy, Thourie[11]
- église Saint-Martin-de-Tours, Amanlis[12], inscrit MH[13]
- église Saint-Pierre, Vezin-le-Coquet[14]
- palais de justice de Montfort-sur-Meu
- palais de justice de Redon
- sous-préfecture de Redon
À la ville de Rennes, il fut notamment précédé par Charles Millardet et suivi par Jean-Baptiste Martenot.
Bibliographie
- Périg Bouju, Architecture et lieux de pouvoir en Bretagne : XVIIIe siècle-XXe siècle, Université Rennes 2, novembre 2011.
- Périg Bouju, « Comme un air d'Italie : Louis Richelot et l'introduction du palladianisme à Rennes », Place Publique, no 7, 2010, p. 79-83.
- Gaëlle de Carné, « L’architecture néo-classique à Rennes à travers l’œuvre de Louis Richelot, 1786-1855 », Bulletin de la Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine, t. 88, 1986, p. 91-102.
- Gwenaëlle de Carné, « Richelot Louis (1786-1855) », Dictionnaire du patrimoine rennais, Éditions Apogée, , p. 402-403 (ISBN 2-84398-167-0, BNF 39960846).
- Gaëlle de Carné, « Réminiscences palladiennes : le tribunal et la sous-préfecture de Redon », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. 63, 1986, p. 434-439.
- Jean-Yves Veillard, Rennes au XIXe siècle : Architectes, urbanisme et architecture, Rennes, Éditions du Thabor, , 518 p. (BNF 36273239), p. 234-237.
Sur les autres projets Wikimedia :
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Notes et références
- ↑ Archives nationales, travaux de restauration de la cathédrale de Rennes, cote F/19/7841
- ↑ Carné 2004, p. 402
- ↑ Périg Bouju, Architecture et lieux de pouvoir en Bretagne : XVIIIe siècle-XXe siècle, Université Rennes 2, novembre 2011.
- ↑ Lettres Archives nationales, travaux de restauration de la cathédrale de Rennes, cote F/19/7841
- ↑ Notice no PA00090675, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no IA00130939, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no IA00007913, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no PA00090494, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no PA35000031, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no IA00007653, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no IA00007383, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no IA00130806, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no PA00090521, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no IA00130853, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Liens externes
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