Marguerite Rouffanche

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique ().

Vous pouvez améliorer sa rédaction !

Cet article est une ébauche concernant la Haute-Vienne et la Seconde Guerre mondiale.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Marguerite Rouffanche
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Limoges (Haute-Vienne, France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
Saint-Junien (Haute-Vienne, France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Marguerite ThurmauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Marguerite Rouffanche, née Marguerite Thurmaux[1] le à Limoges (Haute-Vienne) et morte le à Saint-Junien (Haute-Vienne), est la seule femme à avoir survécu au massacre perpétré le par les Waffen-SS de la division Das Reich, dans la commune française d'Oradour-sur-Glane[2].

Elle perd son mari et son fils dans le massacre, qui sont tués dans une grange, tandis que ses deux filles et son petit-fils de sept mois sont massacrés dans l'église, de laquelle elle parvient à s'échapper.

Biographie

Vers deux heures de l'après-midi de ce , après avoir fait irruption dans sa maison, les soldats allemands la somment de rejoindre une grange en compagnie de son mari, de son fils et de ses deux filles. De nombreux habitants d'Oradour-sur-Glane y étaient déjà rassemblés. Cependant, alors que les hommes et les femmes continuent d'arriver de divers endroits et les enfants des écoles séparément, les soldats allemands les divisent en deux groupes : d'une part, les femmes et les enfants, de l'autre, les hommes. Marguerite Rouffanche est conduite par les soldats armés à l'église qui comprend alors toutes les femmes de la ville, surtout les mères qui y entrent en portant leurs bébés dans les bras ou en les poussant dans leurs petites voitures[3].

Au moment du massacre, elle se trouve dans l'église du village. Rouffanche passe plus d'un an à se remettre de ses blessures, ayant reçu cinq balles. Elle témoigne des événements au procès qui a lieu à Bordeaux en 1953[4]. Elle revient finalement à Oradour-sur-Glane lors de la construction de la ville nouvelle et y vit jusqu'à sa mort en , à l'âge de 90 ans.

Lors de son inhumation le 25 mai 1988, Robert Hébras, un autre survivant du massacre, appelle à une minute de silence sur la tombe.

Notes et références

  1. Fiche Geneanet
  2. Témoignage de la seule rescapée de l'église d'Oradour sur Glane incendiée par les nazis sur le site de l'INA
  3. Franck Petit, « Mémoire Oradour : le récit de Marguerite Rouffanche » [archive du ], (consulté le )
  4. Article du Monde

Liens externes

  • (en) « Marguerite Rouffanche », sur Find a Grave
  • Le Massacre d'Oradour-sur-Glane : témoignage de Mme Rouffanche
  • icône décorative Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • icône décorative Portail de la criminologie
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme