May Sarton
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Naissance | Wondelgem ou États-Unis |
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Décès | (à 83 ans) York |
Sépulture | Nelson |
Nationalités | belge américaine |
Formation | Cambridge Rindge and Latin School (en) |
Activités | Écrivaine, poétesse, auteure de journal intime |
Père | George Sarton |
Mère | Mabel Elwes |
Membre de | |
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Distinctions | Bourse Guggenheim () American Book Awards () Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences |
Archives conservées par | Eberly Family Special Collections Library (d) |
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May Sarton, née Eleanore Marie Sarton le à Wondelgem et morte le à York dans le Maine, est une poétesse et romancière américaine d'origine belge.
Biographie
Enfance
May Sarton naît Eleanore Marie Sarton le 3 mai 1912 dans le nord de la Belgique, à Wondelgem (Gand)[1],[2]. Sa mère est une artiste d'origine anglaise, Mabel Elwes et son père, historien belge des sciences[1] né à Gand, George Sarton.
Suite au déclenchement de la Première Guerre mondiale et à l'occupation allemande de la Belgique, sa famille s'expatrie en Angleterre puis aux États-Unis, et s'installe définitivement à Cambridge, dans le Massachusetts, en 1916[1].
Carrière
May Sarton publie sa première œuvre dans le magazine Poetry en 1929[2], puis se consacre entièrement à l'écriture au milieu des années 1930[1]. Elle écrit des poèmes, des pièces de théâtre, des romans (entre quinze et vingt), des livres pour enfants ou, encore, des essais[3] sur des thèmes tels que le conflit entre le corps et l'esprit, le lesbianisme, ou encore la vieillesse et la mort[2]. Un de ses romans les plus connus est sans doute Mrs. Stevens Hears the Mermaids Singing publié en 1965[1], où elle évoque une écrivaine lesbienne au mitan de sa vie[1]. Elle écrit aussi des récits autobiographiques et mémoires sous forme de journaux qui lui assurent un lectorat fidèle[1].
De retour en Belgique, May Sarton devient amie et apprentie de la poétesse Marie Closset, membre du cercle littéraire libertaire Peacocks[4]. Elle s'en inspire dans son premier roman, The Single Hound, et l'évoque dans ses mémoires A World of Light: Portraits and Celebrations qui traite notamment d'homosexualité féminine[5]. Elles tiennent une correspondance sur plusieurs décennies[6].
May Sarton meurt le 16 juillet 1995, à 83 ans, à York dans le Maine[3].
Prix et décorations
- Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences
- 1954 : Bourse Guggenheim
- 1985 : American Book Awards
Oeuvres
Livres
- Encounter in April
- Inner Landscape
- The Lion and the Rose
- The Land of Silence
- In Time Like Air
- Cloud, Stone, Sun, Vine
- A Private Mythology
- As Does New Hampshire
- A Grain of Mustard Seed
- A Durable Fire
- Collected Poems, 1930-1973
- Selected Poems of May Sarton (edited by Serena Sue Hilsinger and Lois Brynes)
- Halfway to Silence
- Letters from Maine
Romans
- The Single Hound
- The Bridge of Years (basé sur la vie de Céline Dangotte)
- Shadow of a Man
- A Shower of Summer Days
- Faithful are the Wounds
- The Birth of a Grandfather
- The Fur Person
- The Small Room
- Joanna and Ulysses
- Mrs. Stevens Hears the Mermaids Singing
- Miss Pickthorn and Mr. Hare
- The Poet and the Donkey
- Kinds of Love
- As We Are Now
- Crucial Conversations
- A Reckoning
- Anger
- The Magnificent Spinster
- The Education of Harriet Hatfield
Écrits personnels : journaux, mémoires
- I Knew a Phoenix: Sketches for an Autobiography
- Plant Dreaming deep
- Journal of a Solitude
- A World of Light
- The House by the Sea
- Recovering: A Journal
- At Seventy: A Journal
- Writings on Writings
- After the Stroke
- May Sarton - A Self-Portrait
- Encore: A Journal of the Eightieth Year
Livres jeunesses
- Punch's Secret
- A Walk Through the Woods
Références
- ↑ a b c d e f et g Catherine Grech, « Sarton, May [Wondelgem, Belgique 1912 -York, Maine 1995] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3862-3863
- ↑ a b et c (en) « May Sarton. American writer », sur Encyclopædia Britannica
- ↑ a et b « May Sarton, poète et nouvelliste », sur Le Monde
- ↑ May Starton
- ↑ Mercure de France
- ↑ Camille Wernaers, « Quand le théâtre répare l’oubli : Jean Dominique, immense poétesse belge ressuscitée sur les planches » , sur RTBF, (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à la littérature :
- Academy of American Poets
- Internet Speculative Fiction Database
- The Paris Review
- Poetry Foundation
- Ressource relative à la musique :
- MusicBrainz
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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- Britannica
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