Megascolia maculata

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Megascolia maculata
Description de cette image, également commentée ci-après
Scolie des jardins
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Hymenoptera
Super-famille Vespoidea
Famille Scoliidae
Genre Megascolia
Sous-genre Megascolia (Regiscolia)

Espèce

Megascolia maculata
(Drury, 1773)

La scolie à front jaune (Megascolia maculata) est l'une des plus grandes espèces d'hyménoptères d'Europe. Elle peut atteindre une longueur de 6 centimètres.

Dénomination

  • Synonymes : Scolia maculata
  • Sous-espèces : S maculata bischoffi, S maculata flavifrons, S maculata maculata

Description

La Megascolia dépasse quatre centimètres de longueur et dix centimètres d’un bout à l’autre des ailes étendues.

Son corps allongé est noir avec de larges plaques jaunes à l'arrière[1].

Comportement

Megascolia maculata butinant dans le Нижньодністровський національний природний парк (uk), au Liman du Dniestr. Août 2020.

Cette espèce n'attaque pas l'homme mais recherche les larves du scarabée rhinocéros (Oryctes nasicornis) qu'elle paralyse. Puis elle pond un œuf unique sur ces dernières. La larve de Scolia dévore celle de l'Oryctes[2].

La raréfaction des Oryctes entraîne inévitablement celle des Scolia.

Appareil venimeux

Comme chez les autres Hyménoptères porte-aiguillons, les femelles des Scolies, dont Megascolia maculata, sont pourvues d'un appareil venimeux formé par le système sécréteur et son dispositif d'inoculation. Ce dernier comporte des plaques chitineuses motrices, des muscles et un stylet ou gorgeret dans lequel coulissent deux lancettes. Le système sécréteur est constitué par une glande acide et une glande alcaline. Il s'y rattache, comme chez toutes les autres espèces de Scoliides étudiées par dissections et coupes histologiques[3],[4], une glande accessoire ou annexe très volumineuse et hautement caractéristique qui pourrait expliquer certains traits du comportement paralyseur[4].

Références

  1. ↑ Jean-Henri Fabre, Souvenirs entomologiques : Livre III - Étude sur l’instinct et les mœurs des insectes, Paris (Delagrave), 1921, 439 p. (référence gallica : [1]) (p. 2, consulté le 15 décembre 2015)
  2. ↑ Jean-Henri Fabre, Souvenirs entomologiques : Livre III - Étude sur l’instinct et les mœurs des insectes, Paris (Delagrave), 1921, 439 p. (référence Gallica : [2]) (p. 3, consulté le 15 décembre 2015)
  3. ↑ Lopez,A., « - Aspects histologiques des glandes venimeuses chez les Hyménoptères Aculéates (imagos). Thèse de doctorat d' Université, Montpellier. 103 pp, 34 planches. », Thèse de doctorat d' Université, Montpellier. 103 pp, 34 planches.,‎
  4. ↑ a et b Lopez,A., « - Note complémentaire sur l' appareil venimeux des Scolies (Hyménoptères Aculéates : Vespoidea : Scoliidae). », Bull.Soc.Et.sci.nat.Béziers. N.S., 27,68,2014-2015, p.20-26 et 31-32.,‎

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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  • Megascolia maculata, sur Wikimedia Commons
  • Ressources relatives au vivantVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BioLib
    • EU-nomen
    • Fauna Europaea
    • Global Biodiversity Information Facility
    • iNaturalist
    • Nálezová databáze ochrany přírody
    • NBN Atlas
    • Nederlands Soortenregister
    • TAXREF (INPN)
  • (en) Référence Fauna Europaea : Megascolia (Regiscolia) maculata (Drury, 1773) (consulté le )
  • (en) Référence BioLib : Megascolia maculata (Drury, 1773)
  • (en) Référence NCBI : Megascolia maculata (taxons inclus)
  • (fr) Référence INPN : Megascolia maculata (Drury, 1773) (TAXREF)
  • Megascolia sur l'atlas des hyménoptères de France

Bibliographie

  • Michael Chinery, Insectes de France et d'Europe occidentale, Paris, Flammarion, , 320 p. (ISBN 978-2-0812-8823-2), p. 232-233.
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