Michel Psichari

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Michel Psichari
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 29 ans)
La VeuveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Michel Jean Arnold Nicolas Psichari
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jean PsichariVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Noémi Renan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ernest Psichari
Henriette Psichari (d)
Corrie Psichari (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Suzanne Thibault (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Lucien Psichari (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Michel Psichari, né le dans le 5e arrondissement de Paris (Seine) et mort pour la France le à La Veuve (Marne), est un journaliste français et le petit-fils d'Ernest Renan.

Présentation

Né le dans le 5e arrondissement de Paris, il est le fils de Jean Psichari et le frère d'Ernest Psichari. Il épouse Suzanne France, fille d'Anatole France, dont il a un fils, Lucien Psichari (1908-1995), qui deviendra lui-même journaliste et homme de lettres. Il travaille comme journaliste au périodique Gil Blas de 1908 à 1909 puis à L'Illustration de 1910 à 1914[1]. Il adhère à l'Action française[2],[3].

Lors de la Grande Guerre, il est promu sous-lieutenant au 37e régiment d’infanterie[4],[5]. Il obtient deux citations[6] :

« Chef de section de la plus haute valeur. Pendant l'attaque du 1er août 1916, bien que blessé dès le début de l'action, a conservé son commandement. Par son énergie et son commandement magnifique, a maintenu ses hommes sur une position particulièrement menacée, et a repoussé tous les assauts en nombre. resté après la relève avec un autre régiment, a fait l'admiration de tous pendant une nouvelle attaque. »

Blessé par un obus, iI meurt de ses blessures le à l'hôpital de La Veuve. Il est enterré au cimetière militaire de La Veuve, près de Châlons. La croix de chevalier de la Légion d'honneur lui est décernée à titre posthume en 1920[7].

Distinctions

Publications

  • Index raisonné de la mythologie d'Horace (1904)
  • Les Jeux de Gargantua (1904)
  • Parmi les athlètes (1913)

Notes et références

  1. Léon Riotor, « Proposition tendant à donner les noms d'écrivains morts pour la France à des voies nouvelles à ouvrir sur les terrains des fortifications à construire », sur Gallica, (consulté le ), p. 5
  2. L’Action française, (lire en ligne)
  3. L’Action française, (lire en ligne) :

    « On se rappelle que le lieutenant Michel Psichari avait passionnément adhéré à ces doctrines du nationalisme intégral que son grand-père, Ernest Renan, avait formulées comme à son intention, dans l'immortelle Réforme intellectuelle et morale en 1871. »

  4. Le Temps, (lire en ligne)
  5. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, (lire en ligne)
  7. Association des écrivains combattants 1924.

Bibliographie

  • Association des écrivains combattants, Anthologie des écrivains morts à la guerre, 1914-1918, E. Malfère, (lire en ligne), p. 556-559
  • Charles Maurras, « Michel Psichari », dans Tombeaux, Nouvelle Librairie nationale, (lire en ligne), p. 228-231

Liens externes

  • Ressource relative aux militairesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mémoire des hommes
  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • NooSFere
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
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