Minga (tradition sud-américaine)
Pour les articles homonymes, voir Minga.
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
De manière générale, une minga est une action, éventuellement festive et souvent conviviale, de travail collectif à des fins sociales. Le mot dans cette acception a une origine sud américaine.
En Amérique du Sud
Une minga, également appelée minka ou mink'a (en langue quechua) ou minca ou encore mingaco, est une tradition sud-américaine de travail collectif à des fins sociales.
D'origine probablement précolombienne, cette tradition met le travail commun au service d'une communauté, d'un village ou d'une famille, à des moments déterminés où un effort important est nécessaire : récoltes agricoles, constructions de bâtiments publics, déménagements... En Amazonie péruvienne[1], la fête de la minga est un « appel aux adolescents et hommes pour aider à des travaux quotidiens »[2].
La minga se pratique en particulier au Pérou, en Équateur, en Bolivie et au Chili.
Au Japon
Le mot Minka, d'origine japonaise recouvre une tradition proche ou équivalente au Japon pour la construction communautaire de maisons ou architectures[3],[4],[5],[6].
Notes et références
- ↑ Voir Amazonie péruvienne.
- ↑ Durand G. (1977), « Habitat et société des rives du Rio Tigre (Amazonie péruvienne) » [PDF], Travaux et Mémoires de l'Institut des Hautes Études de l'Amérique Latine, Paris, (30), 79-89.
- ↑ Fahr-Becker, Gabriele. In: Gabriele. Ryokan - A Japanese Tradition. Cologne: Könemann Verlagsgesellschaft mbH, 2001 (ISBN 3-8290-4829-7).
- ↑ Engel, Heinrich. In: Heinrich. The Japanese House - A Tradition for Contemporary Architecture. Rutland/Tokyo: Charles E Tuttle, 1980 (ISBN 0-8048-0304-8).
- ↑ Itoh, Teiji. In: Teiji. Traditional Domestic Architecture of Japan. New York/Tokyo: Weatherhill/Heibonsha, 1979 (ISBN 0-8348-1004-2).
- ↑ Nishi, Kazuo. What is Japanese Architecture - A Survey of Traditional Japanese Architecture. Tokyo: Kondansha International, 1996 (ISBN 978-4-7700-1992-9).
Bibliographie
- (es) Julio Cesar Obando Obando, « La Minga: un instrumento vivo para el desarrollo comunitario », Revista de Sociología, vol. 4, (ISSN 1900-5547, lire en ligne, consulté le )
- (es) Oscar López Cortés, « Significados y representaciones de la minga para el pueblo indígena Pastos de Colombia », Psicoperspectivas, vol. 17, no 3, , p. 101–111 (ISSN 0718-6924, DOI 10.5027/psicoperspectivas/vol17-issue3-fulltext-1353, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
- Ayni
- Pérou
- Portail de la Bolivie
- Portail du Chili
- Portail de l’éducation