Monique Gabus

Monique Gabus
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Biographie
Naissance
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CambraiVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
15e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Monique Yvonne GabusVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Compositrice de musique classiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Maîtres
Jean Gallon, Tony Aubin, Olivier MessiaenVoir et modifier les données sur Wikidata

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Monique Gabus (née à Cambrai le à Cambrai et morte le à Paris 15e[1]) est une compositrice et pédagogue française.

Biographie

Née en 1924[2], Monique Gabus est un temps l'élève de Magda Tagliaferro[2]. Elle étudie aussi au Conservatoire de Paris avec Jean Gallon, Tony Aubin (composition) et Olivier Messiaen, où elle obtient plusieurs prix en harmonie et composition[3]. Élève brillante mais de santé fragile, elle doit renoncer à l'étude du piano et se tourne vers la composition.

Tout en se consacrant à la création, elle enseigne par la suite dans plusieurs conservatoires d'arrondissement de Paris, ainsi qu'à la Schola Cantorum. Elle compose de la musique symphonique, chorale, des mélodies et des œuvres de chambre. Ainsi, par exemple, sa composition intitulée La Nuit obscure, une cantate pour soprano, chœur et orchestre, est bien accueillie en 1961 par les critiques musicaux[2],[4]. Elle meurt en juillet 2011 à Paris.

Œuvres (sélection)

  • Quatre mélodies sur des textes d'André Gide
  • Mélodies sur des poèmes de Ronsard, Louise de Vilmorin, Rimbaud, Rilke. (Ed. Lemoine)
  • Les Jardins Moghols (Ed. Billaudot)
  • Stèle pour une femme indienne (Ed. Lemoine)
  • Sur les bords du Nil, pour harpe (Ed. Lemoine)
  • Soleil et brumes sur les menhirs, pour harpe (Ed. Lemoine)
  • Images de Chine, pour harpe
  • Le Voyage en Norvège pour flûte et piano (Ed. Billaudot)
  • La Nuit obscure, cantate pour soprano solo, chœur et orchestre, d'après Saint-Jean de la Croix (Ed. Salabert, 1956, création en 1961 par Albert Wolff)[3]

Références

  1. Nombre de sources indiquent de manière erronée son décès en 2012 à Cambrai. Voir le le registre de l'Insee.
  2. a b et c Michèle Friang, « Gabus, Monique [Cambrai 1924 ] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1661
  3. a et b Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - Monique Gabus », sur www.larousse.fr (consulté le )
  4. René Dumesnil, « Les cinquante ans de direction d'Albert Wolff. Mme Monique Gabus - S. Knor », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

  • Marc Vignal, Dictionnaire de la musique française, p. 197, éd. Larousse 1988.
  • Eva Norska, Compositrices françaises au XXe siècle, ouvrage collectif de l'Association Femmes et Musique, p. 119, éd. Delatour, 2007.
  • Michèle Friang, in Le Dictionnaire universel des créatrices, éd. Des femmes, 2013. [1]

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • MusicBrainz
    • Présence Compositrices
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dictionnaire universel des créatrices
    • Larousse
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  • Catalogue des œuvres de Monique Gabus publiées aux Éditions Henry Lemoine
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