Octave Fouque

Octave Fouque
Biographie
Naissance
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Pau
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
Pau
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, compositeur, musicographeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Octave Fouque (né le à Pau, où il est mort le [1]) est un musicologue et compositeur français.

Biographie

Pierre Octave Fouque naît le à Pau[2],[3],[4].

Il commence son apprentissage musical dans sa ville natale et se forme auprès du violoniste allemand Reinhold Becker. Il fait ensuite des études de droit à Toulouse, achevées en 1867, puis se rend à Paris, où il suit des cours d'orgue avec Alexis Chauvet[5].

En 1869, il est reçu au Conservatoire de Paris, où il est élève en composition d'Ambroise Thomas. Il échoue en 1870 au concours de l'Institut pour le prix de Rome et se consacre plus spécialement à l'histoire de la musique et à la critique musicale[5],[2].

Octave Fouque fait carrière au sein du Conservatoire. Il est préposé à la bibliothèque du Conservatoire avant d'être nommé commis en 1876 puis sous-bibliothécaire en 1882[2].

Comme compositeur, il est notamment l'auteur de 6 Valses concertantes, pour piano à quatre mains, de 10 mélodies, de Variations symphoniques sur un air béarnais et de deux opérettes, L'Avocat noir (créé à l'Alcazar le ) et Les Deux vieux coqs (créé à l'Alcazar le )[2].

Octave Fouque est également rédacteur musical dans diverses publications, l'Avenir musical, L'Écho universel, Le Ménestrel, La République française et la Revue et gazette musicale de Paris, et comme musicographe, est l'auteur des ouvrages Glinka d'après ses mémoires et sa correspondance (1880), Histoire du Théâtre Ventadour 1829-1879 (1881) et Les Révolutionnaires de la musique : Lesueur, Berlioz, Beethoven, Richard Wagner, la musique russe (1882)[2].

Il meurt prématurément de consomption, le à Pau[2]. Il était officier d'Académie[3].

Notes et références

  1. ↑ Relevé généalogique sur Geneanet
  2. ↑ a b c d e et f Kocevar 2003, p. 483.
  3. ↑ a et b Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 444
  4. ↑ Grove 2001.
  5. ↑ a et b Arnold Jacobshagen, « Fouque, Pierre Octave », sur MGG Online, 2001/2016

Bibliographie

  • (en) Elisabeth Lebeau, « Fouque, (Pierre) Octave », dans Grove Music Online, Oxford University Press, Inscription nécessaire.
  • Érik Kocevar, « Fouque, Pierre-Octave », dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, , xviii-1406 (ISBN 2-213-59316-7, BNF 39052242), p. 483.

Liens externes

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