Olivier Kahn

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Olivier Kahn
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
6e arrondissement de Paris
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
5e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Olivier Camille Kahn
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chimiste, chercheurVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jean Kahn-DessertenneVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Domaine
Spectrométrie des éléments de transition
Membre de
Académie des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Olivier Kahn, né le à Paris où il est mort le [1], est un chercheur en chimie français.

Biographie

Famille

Article connexe : Famille Kahn.

Olivier Camille Kahn naît dans une famille d'une grande richesse intellectuelle[2]. Il est le fils du philosophe Jean Kahn-Dessertenne (1916-1970) d'origine juive alsacienne par son père et de Camille Ferriot (1914-2005), fervente catholique originaire de Mussy-sur-Seine (Aube)[3]. Ses frères sont le journaliste Jean-François Kahn et le généticien Axel Kahn. Olivier Kahn épouse, en 1961, Jacqueline Gabison (1940) puis en 1969 Andrée Harari (1942) puis en 1990 Joanna Giermanska ; il est le père de Fabrice Kahn, entrepreneur et de Sylvain Kahn[a], informaticien.

Carrière scientifique

Ancien élève de l'École nationale supérieure de chimie de Paris, dont il sort major en , il y fait aussi une thèse en chimie organométallique qu'il soutient en 1969[2]. Spécialiste de la spectrométrie dans le domaine des éléments de transition, il est chargé de recherche au CNRS de 1969 à 1975 puis est nommé maître de conférence à l'université d'Orsay et devient professeur en 1976.

Olivier Kahn crée le Laboratoire de spectrochimie des éléments de transition[4] qui sera renommé plus tard Laboratoire de chimie inorganique (LCI). Il fonde, en 1995, une nouvelle équipe au sein de l'Institut de chimie de la matière condensée de Bordeaux[4].

Il meurt d'une crise cardiaque le , au retour d'une réunion scientifique au Japon[4].

Ouvrages

  • Données fondamentales pour la chimie, Olivier Kahn et Marie-France Koenig-Charlot, 1972.
  • Structure électronique des éléments de transition, Olivier Kahn, 1977.
  • (en) Molecular Magnetism, Olivier Kahn, 1993.

Notes et références

Notes

  1. Sylvain Kahn (entrepreneur) ne doit pas être confondu avec le chroniqueur Sylvain Kahn (essayiste).

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a et b François Mathey, « Olivier Kahn (1942-1999) », dans Encyclopædia universalis (lire en ligne)
  3. Denis Sergent, « Axel Kahn : « Mon dimanche est un jour de marche ou de chevauchée » », La Croix,‎ (lire en ligne)
  4. a b et c « L'Actualité chimique, le journal de la SCF », Société Chimique de France (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • La France savante
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    • Universalis
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