Patenfirma

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Une Patenfirma[1] en français : « entreprise de tutelle » ou une Leitfirma[2] en français : « entreprise guide » est, pendant la Seconde Guerre mondiale, une entreprise allemande chargée d'encadrer une entreprise installée dans un territoire occupé. Par cette disposition, l'Allemagne nazie souhaite exploiter au mieux le potentiel industriel des territoires qu'elle contrôle à la suite de ses conquêtes du début du conflit mondial, avec l'accord des gouvernements collaborateurs.

Par opposition à une Leitfirma, qui pouvait commander tout un ensemble d'entreprises, une Patenfirma avait la tutelle d'une seule entreprise française[3].

En France

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Il s'agit d'un des moyens mis en œuvre conjointement par l'Allemagne et le Régime de Vichy pour assurer la collaboration économique. Le système est largement répandu, puisque jusqu’à la fin de 1943, 222 entreprises allemandes furent nommées Patenfirmen et Leitfirmen pour 710 usines françaises[3]. Après l'accord Speer-Jean Bichelonne intervenu le , le système, d'abord limité à la zone occupée, est étendu à l'ancienne zone libre.

Autres pays

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Exemples

En France
  • Daimler-Benz, entreprise de tutelle de Renault[4].
  • Büssing-NAG, première Patenfirma de Berliet.
  • Hanomag, seconde Patenfirma de Berliet.
  • Lorenz (en), entreprise de tutelle de LMT, filiale française de l'américain ITT.

Notes et références

  1. Au pluriel Patenfirmen.
  2. Au pluriel Leitfirmen.
  3. a et b Arne Radtke-Delacor, « Produire pour le Reich. Les commandes allemandes à l’industrie française (1940-1944) », Vingtième siècle : Revue d'histoire, vol. 2, no 70,‎ , p. 99-115 (lire en ligne).
  4. Christian Scharnefsky, « Die deutsch-französische industrielle Kollaboration - Recension de l'ouvrage de Monika Reiss, "Die deutsch-französische industrielle Kollaboration während des Zweiten Weltkrieges am Beispiel der Renault-Werke (1940-1944)" », sur hsozkult.geschichte.hu-berlin.de, (consulté le ).
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